[PC] The Elder Scrolls IV : Oblivion

draks

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8 Novembre 2009
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[ The Elder Scrolls IV : Oblivion ]







Editeur : 2K Games
Développeur : Bethesda Softworks
Type : Jeu de Rôle
Note du test : 18/20
Date : 24 mars 2006



Je suis à l'extérieur, libre. La pluie s'abat sur ma pauvre carcasse encore emmêlée dans des habits d'ancien prisonnier. L'empereur est mort, il a emporté avec lui ses souvenirs d'un troisième âge qui touche désormais à sa fin. Les leçons d'histoire de certains livres célèbres m'ont appris que la fin d'une ère est l'amorce favorite du déclin d'un monde ou d'un empire. Au loin l'horreur a déjà commencé à percer les brèches qui le conduiront vers ce monde à la beauté sans pareille. J'ai une vieille épée, une torche et quelques pièces, mais je veux le défendre ce monde, oh oui. Dans une heure, j'aurai oublié la pluie et ma vieille lame mais, dressé devant mes ennemis, j'aurai encore le feu de ma torche, se mêlant à celui d'un grand portail brûlant désirs et rêveries. Oblivion, mesdames et messieurs, est une montagne dont l'ascension est à la portée de tous.


Née au milieu des années 90, la série Elder Scrolls a connu trois gestations différentes, mais le propos de Bethesda est toujours resté le même : réunir exhaustivement toutes les composantes d'un RPG PC pour les fondre dans un même univers, gigantesque mais cohérent. C'est aux restants d'hermétisme dont pouvait être taxé Morrowind que Bethesda s'est attaqué. Pris d'une volonté de démocratiser son oeuvre dans les chaumières de tous les joueurs PC et Xbox 360, le jeu dispose d'accroches bien plus travaillées. Le chapitre d'introduction, l'évasion, est à ce titre admirable car, en sus de constituer un tutorial qui ne pose que les premiers principes et n'empiète en rien sur la pouvoir de découverte propre à la série, il se révèle surtout en véritable déclencheur dramatique ou se mêlent Tolkien, Shakespeare et Excalibur, références que l'on retrouvera tout au long du passionnant scénario. Le cheminement du jeu est à l'image de ces deux orientations : intensif et cohérent. Cyrodiil est ainsi moins vaste que Morrowind mais ses donjons sont plus grands et plus variés, comptant parfois 4 étages différents. Les quêtes secondaires sont plus longues et nécessitent l'accomplissement d'un grand nombre d'étapes, toujours très correctement liées entre elles. Mieux, les scénaristes se jouent souvent de nous, par exemple : une quête demande d'espionner un individu. Déçu par la facilité apparente de cette filature, je commençais déjà à baîller quand la conclusion m'apprend finalement que le suspect, conscient de ma présence tout du long, m'a sciemment tendu un piège.


Vous allez avoir bien besoin de votre torche dans la sombre lueur fantastique des donjons.
Pour revenir sur la quête principale et sa prégnance au sein du scénario, l'apparition grandissante et apocalyptique des portes d'Oblivion agit comme une pression dramatique formidable qui nous ramène constamment au sort de ce monde. Il faut voir ces grands yeux de Sauron rougir les abords d'une clairière fleurie pour être pris dans une vague d'indignation et de désir. Et bien sûr ces portes sont toutes liées par une grande quête, elle-même liée à la quête principale. Rien ne se perd, tout se transforme, de ces fameux portails ardents au moindre sac de toile qui contiendra peut-être le crochet qui vous est nécessaire pour ouvrir le coffre qui se trouve deux mètres plus loin. A ce propos, si je vous ai dit que Cyrodiil, le monde central de l'univers, est moins vaste que ne l'était Morrowind, il faut bien sûr rajouter les différentes régions d'Oblivion, de taille très respectable, et les surfaces très conséquentes des donjons, et même des divers intérieurs (on pense surtout aux maisons des marchands, à trois étages de plusieurs grandes pièces la plupart du temps).


Le Vampirisme est de retour, toujours à l'insu de votre plein gré !
Les sensations de contrôle ont aussi bénéficié d'une refonte pour garantir une addiction rapide. La vitesse de déplacement à pied est beaucoup moins frustrante, les mouvements sont souples, les combats ne ressemblent plus du tout à des résultats de jets de dés invisibles mais à des contacts rugueux, violents. Il y a tout un travail d'adaptation des calculs de points et de probabilité en action visuelle effective sur l'écran. En cela, les développeurs se sont très pertinemment reposés sur l'inclusion du moteur physique Havok. Il entre en jeu lors des coups, les flèches s'accrochent aux surfaces, divers pièges et énigmes dans les donjons utilisent des forces réalistes. Vous pouvez par exemple récupérer des objets a priori inaccessibles en usant de votre arc pour les faire tomber, ou attirer un monstre quelque part pour ensuite lui envoyer dans la tronche des boulets hérissés, ou bien activer une dalle qui déclenchera un piège mortel.


On a enfin l'impression de grimper des dénivelés très conséquents grâce à la construction géographique de Cyrodiil.
Je vais finir sur cette partie consacrée à la l'intensification du gameplay avec un tour de table d'autres exemples probants. L'utilisation du crochetage et de la persuasion sont désormais des séquences ludiques à part entière. Le crochetage demande calme et réflexion. La persuasion est un petit jeu d'observation et de rapidité qui retire des mécanismes de chez Fable. Encore une fois, en masquant la couche des calculs de points au profit d'actions pleinement jouables, les développeurs intensifient chaque situation et rendent encore plus responsable le joueur dans chacun de ses gestes. Le mode discrétion utilise désormais le concept classique et efficace du curseur à luminosité variable. Mais ils savent aussi éviter les longueurs. Les déplacements peuvent de nouveau s'effectuer à dos de cheval (comme dans Daggerfall) mais aussi par le biais de la carte entre deux endroits déjà visités. Ces endroits, pour peu qu'ils hébergent la prochaine étape d'une quête, sont marqués dès que vous sélectionnez cette quête dans votre interface. L'avant-dernier point est très utile pour les déplacements urbains tandis que le marquage permet de manger les distances en cheval et de s'arrêter une heure ou deux pour faire autre chose, sans avoir besoin par la suite de consulter son journal et sa carte parce qu'on a tout oublié.


Un oeil sanglant vous observe en pleine campagne. Les portes d'Oblivion sont toujours entourées par quelques créatures.
Toutes les composantes jeu de rôle de Morrowind sont là. Rien ne manque, du marchandage à l'alchimie, de la réparation à l'enchantement des armes, des quêtes de guildes à celles de trésors. Certaines formes nouvelles de quêtes font leur apparition. On pense à l'arène impériale où vous pourrez mener une carrière de gladiateur ou de parieur, ou à des missions de combats en groupe.



Plateforme : PC
Langue : Francais

Note : 18/20

ps: si vous en avez marre des Gros Post sur les jeux dite le je résumerai
 

headshooter

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Moi :D

Chaque fois que je le vois, et sa fais 4 ans, je me dis nah il est trop vieux pour valoir le coup

resultat, j'ai rater quelque chose, et je le telecharge en ce moment même :p
 

draks

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Si Tu n'y a pas joué Tu a raté quelque Chose d'énorme :D en plus tu a plein de mod
http://oblimods.wiwiland.net/
et
http://www.confrerie-des-traducteurs.fr/site/index.php
 

darkre02

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XD encore une piratage de Drak mais j'ai hésité à le pirater aussi vu qu'il est plus en magasin.
 

OuTPoX

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Il est encore en magasin ! Excuse bidon pour le téléchargement illégal :-°

Personnellement je préfère Morrowind, (The Elder Scroll III ) qui est bien plus dur à jouer :D, même si les graphismes sont moins beaux.
 

darkre02

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Enfin, Outpox, nuance, je ne l'ai pas piraté, Même si je le vois plus en magasin :)
Et merci pour le déterrage :X
 

Benkiller

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C'est l'un des meilleurs RPG après Arx Fatalis ;).
Un jeu Superbe, A l'époque, quand il est sorti je me rappelle face a sa beauté avec mon père on était O_O x'D
Un jeu Réaliste qui ne manque en aucun cas d'action, il y a des quêtes incroyable, du genre Quête de la guilde des assassins (Confrérie noire) tuer intel en s'introduisant chez lui et détacher la tête de cerf au dessus de son fauteuil entre 10h00 et 12h00. x)
Ou voler des choses etc un jeu Fantastique
Si vous connaissez Fallout 3 bah c'est la même sauf que c'est de l'héroïque Fantaisie ;)
 

headshooter

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Willy Mc Dougall
naaaaaaaaah x)


j'ai des bugs assez souvent : des retours windows avec le jeu qui se coupe, comme sa x'(
sinon excellent : je suis un mage de guerre archer, avec une épée enchantée qui fais très mal pour mon niveau, mais qu'avec 12 charges