[Background] Charlie Blackstar - La besogne

Forelayder

Soldat d'infantrie de charge russe
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Leonid Osipov
Bonjour à tous !
Un petit "retour" pour ce héros tant méprisé par beaucoup, en ce noël. Je comptais lui faire une suite plus tôt, mais, j'avais d'autres projets ( comme l'écriture de deux livres, dont un qui est fini, et qui sera publié si je trouve un éditeur, et un autre qui est en cours ) et j'avais aussi la tête ailleurs, cependant, je n'ai pas oublié qu'un jour ou l'autre, fallait que je continue ce que j'avais commencé.
Ainsi voilà, Charlie Blackstar de nouveau, continuant intrépidement depuis la dernière fois, en ce qui concerne les images, j'ai plusieurs soucis d'addon en ce moment, donc je ne sais pas si ça sera faisable d'en avoir, autrement, si certains se proposent à en faire, qu'ils me fassent un mp, mais ce n'est vraiment pas obligé.
Et voici la suite...

P.S : Un an après avoir fait le retour, dans le timing !

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Chapitre 1 : Un charlpitre nouveau

1 an après des événements importants de ma vie, mon quotidien chamboulé par cette fille, Sitrencia, et toute cette haine que le monde nous faisait ressentir à tout les deux, un an après, tout ça a changé, certaines choses sont devenues banales, d'autres sont devenues dangereuses, voici ma nouvelle histoire.

<< C'est moi, je suis rentré un peu plus tôt, dis-je, finalement ce n'était pas urgent... Sit' ? Tu es là ? ... Roh, tant pis, je vais aller grignoter quelque chose... >>

Un an après ma belle aventure, Sitrencia & moi-même... Notre relation a dégradé. Elle qui était ma muse, n'est devenue qu'une amie désormais. Nous nous sommes réfléchis à cette situation, mais nous sommes restés des amis proches, la différence, c'est que pour la dernière fois que j'étais un ange, je le suis resté désormais, sur le moment, elle avait envie d'être une humaine, et son choix était direct, pour ma part, j'étais finalement dans le regret de vivre ainsi, je devais faire attention à ne pas être vu, cependant, j'aime celui auquel je suis devenu désormais, je sers la bienveillance dans le monde à tout les instants, sauf la nuit, parce que... Malruth, un vieil ami, s'occupe de la nuit désormais. Il m'avait dit qu'il voulait se faire racheter, et de cette manière, il irait veiller la nuit pendant que je pourrais me reposer, cette vie a durée un an plus ou moins, Sitrencia a un travail et une vie normale, tandis que j'ai pris son rôle. Ça n'a pas changé, nous sommes toujours restés ainsi.

<< Charlie ? J'étais en heure supplémentaire ! Je suis désolé, j'ai mis longtemps...
- Oh, c'est pas grave, ne t'en fais pas, dis-je en mangeant des chips, tu as passé une bonne journée ?
- Oui ! Et tu vas jamais le croire...
- Je le crois pas !
- Ne te moques pas de moi voyons ! Tu sais le type pour qui j'ai craqué il y a maintenant une semaine...
- Oui... ?
- On s'est revu à l'heure supplémentaire, et je lui ai proposé d'aller boire un verre demain soir, et il a dit oui !
- Ahhhh, et bien, ça me fait chaud au cœur d'entendre ça...
- Tu as l'air perplexe ?
- Ça me rappel juste, quand nous nous embrassions, quand nous nous aimions fort...
- Ne serais-tu pas jaloux, petit ange ?
- Non, non, enfin, je sais que maintenant, de mon état actuel, je ne pourrais jamais me marier, ni avoir d'enfants, simplement, je t'envie un peu, j'aimerai pouvoir trouver quelqu'un à aimer, même en sens unique...
- Je suis sûre que tu trouveras, accroches-toi !
- Si je devais m'accrocher à quelque chose...
- Regarde, accroches-toi à moi ! Dit-elle en me serrant dans ses bras, ça va mieux ?
- C'est pas ça le soucis Sitrencia, le soucis, c'est comment trouver quelqu'un qui m'aimera alors que je suis comme ça, c'est pas évident, les gens ont peurs de moi, comme ils peuvent avoir confiance, et d'autres hallucinent, et d'autres encore tombent dans les pommes... C'est la galère.
- Meuh, tu trouveras, tu m'avais bien trouvée avant... Non ?
- C'est sûr... Mais, j'ai vieillis malgré moi, malgré que je vais garder mon âge de manière permanente depuis que je suis un ange.
- Aller, je vais te faire un chocolat chaud ! Ça ira mieux, ton coup de blues.
- Je te remercie. >>

Bien-sûr que ce n'était pas évident, je m'y étais toujours pas fait à cette idée.

<< Sitrencia, j'ai une question...
- Oui Charlie ?
- Comment c'est, là-haut ?
- De quoi tu veux parler ?
- Le paradis je veux dire... Tu y étais déjà allée quand tu étais une ange ou pas ?
- Mh, jamais, mais, c'est possible d'y aller sinon, mais je n'ai jamais osée m'y rendre, le chemin est très long... Il y a un véritable test pour s'y rendre, et c'est dur, très dur, la seule chose qu'on m'avait dit à ce sujet, c'est qu'une fois au paradis, il y a quelque chose.
- Quelque chose ? Quelque chose comme quoi ?
- Je ne sais pas, c'est quelque chose mais j'ignore de ce que ça parle, tu avais l'intention d'aller là-haut ?
- Pour ne rien te cacher, oui, j'avais l'intention d'y aller, mais je ne savais pas si ça allait être difficile ou pas...
- Ça l'est, mais c'est pas impossible.
- Comment tu peux dire que c'est difficile si tu n'y es jamais allée d'abord... ?
- Malruth le voulait, il n'y est pas parvenu jusqu'au bout, sa vraie nature n'était pas la bonne par rapport au paradis, du coup, il a renoncé.
- Ça veut dire que j'ai mes chances d'y arriver !
- Je te préviens Charlie, si tu y vas, prévois le retour, rien ne m'a été dit pour le retour, mais si c'est aussi difficile que l'aller... Enfin bref, il y a sûrement une cause ou une raison.
- Dans ce cas, j'y vais demain.
- Tu es sûr ?! Je veux dire... Euh... Tu as des devoirs dans cette région, les gens ont besoin de toi, alors...
- Dans le pire des cas, Malruth sera là, donc, je n'aurai qu'à lui demander de veiller demain, et je le remplacerai pour quelques soirées, je dois aller voir ce qu'il se passe là-haut, c'est aussi ma deuxième maison, je suis un ange Sitrencia, c'est normal que j'aille voir les miens !
- D'accord... Sois prudent pour demain alors, n'y vas pas tête baissée !
- T'en fais pas, je suis sûr que j'y arriverai, il faut y croire ! >>

J'étais pas au bout de mes peines, mais j'avais de l'ambition quand même.
Au lendemain, je me suis réveillé à 6h, au soleil qui se levait peu à peu, et je suis parti dans le ciel, volant de toutes mes forces, traversant les nuages, il n'y avait rien. Regardant un peu partout, je vis une porte sur un nuage, elle était gigantesque, en entrant, je voyais un long chemin, menant à une lumière au bout.
Je m'envolais, plus fort, plus loin, jusqu'à toucher cette lumière, et enfin...


J'y étais.
 
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Leonid Osipov
J'y étais... Mais. Il y avait un mais. Il n'y avait que des humains !

<< Qu'est-ce que ce bazar... Il n'y a que des humains ici...
- C'est pourtant normal, Charlie Blackstar.
- ... ? Comment connaissez mon prénom ?
- Il n'y a ni ange, ni être fantastique, pour la seule et bonne raison, que les tiens ont disparus.
- Disparus ?
- Oui, il y a très longtemps déjà. La vie des anges dépend des autres, et si les autres se résument à faire n'importe quoi, ils perdent la tête. En la perdant, ils perdent aussi leur halo, c'est ainsi.
- Vous voulez dire qu'il n'en existe plus qu'un seul, moi ?
- Plus exactement, vous n'êtes plus que 2, j'ai cru comprendre que ce démon se rachetait, il est en effet sur la voie d'en devenir un aussi...
- Ah bon ? Malruth vous voulez dire ?
- Exact, écoutes-moi attentivement, les seuls alliés que tu possèdes de plus cher dans ton monde, sont les croyants, et les prêtres.
- De toute religion ?
- De toute religion. Ils croient tous en un dieu différent, mais, ce dieu différent n'existe qu'ici, il y a plusieurs chemins pour venir au paradis, certains ont décidés de prendre un autre chemin pour venir à moi, et c'est ainsi que tout cela a été créé.
- D'accooord... Ben... Qu'est-ce que je suis supposé faire au final ? Je veux dire... Je me sens très seul comme je suis, j'aimerai juste avoir un peu de compassion...
- Comme je te l'ai dis, les églises sont un bon point pour ta voie, et une source revigorante pour ta vie, tu peux aller les voir, ils te croiront être un miracle, et tu pourras les aider, c'est comme ça que tu vies, tu vies uniquement parce que tu peux aider les autres, pas parce que tu peux t'aider, même si tu le voulais.
- Et bien... En ce qui concerne l'amour, je...
- Tu peux le trouver où tu veux.
- Vraiment ?!
- Biensûr, l'amour touche n'importe qui, n'importe quoi, n'importe où, et n'importe quand. Que tu sois amoureux d'un meuble ou d'un être humain, saches que c'est ton choix. Nous n'avons pas d'à priori avec ça.
- Oui enfin, aimer une chaise ou une commode, c'est pas mon truc...
- Disons que ce n'est pas ta voie. Trouves-la, et reviens me voir, j'aurai peut-être quelque chose à te donner pour tes fiançailles...
- Une amie, Sitrencia, m'avait parler de quelque chose que je trouverai ici, elle m'avait aussi dit que c'était difficile de venir ici, est-ce vrai ?
- Il n'est pas difficile de venir ici, si l'on croit à ce qu'on fait. Et le quelque chose, ce n'est que moi.
- Cependant même si vous êtes âgé, vous êtes qui au juste ?
- C'est une très bonne question, mais, je suis défini par ceux qui me respectent, comme "dieu"
- C'était donc ça votre sous-entendu...
- Il y a plusieurs dieux, mais ils se rejoignent tous en moi, n'importe qui est libre de me croire différent de ce que je suis, parce que je suis là pour les rassurer, tout comme, tu es là pour les aider, tu es comme mon fils.
- Comme votre fils ?
- Biensûr, tu peux résider ici, et tu vies dans le même objectif que moi, et si tu cherchais les tiens, j'en suis le père de ces derniers qui ont disparus depuis longtemps...
- Voilà qui explique beaucoup... Euh, une dernière chose, si jamais je vais dans une église, et qu'on me prend pour quelqu'un de méchant qu'est-ce que je fais ?
- N'insistes pas, la culture de beaucoup n'est pas la même pour tous, et il est inutile que tu essayes de leur dire que tu n'es pas là pour leur faire du mal, ils comprendront bien assez tôt si ils doivent te faire confiance ou non.
- Merci beaucoup pour toutes ces réponses.
- Je t'en prie, si jamais tu as une question, viens me la posée ici, le paradis est ta maison, jeune ange, profites bien de mes conseils, la sagesse ne se perd jamais.
- Super, à plus tard ! J'y retourne. >>

Ce quelque chose, c'était lui, il n'y avait pas de doutes ! Il est tellement... Réfléchis, tranquille, avec la réponse à tout... C'est si bizarre de penser que finalement, même si les gens le défigure, ou ne croient pas en lui, qu'il n'en a rien à péter, il est calme sur tout et il pense à tout. Enfin, bref, parmi toutes ces réponses, toutes ont été positives, je suis content pour ça, sauf pour les miens... Ce qui veut dire, que le dernier survivant, ou plutôt, la dernière survivante, c'était Sitrencia avant moi ? Comment c'est possible... Comment le monde, a pu se vider des anges aussi rapidement.

<< Il doit être encore 7h... Il est vraiment tôt... Je vais aller voir l'église pas loin d'ici... >>

Arrivant aux portes de l'église, le chant de choristes me transperçait mon âme, et j'entrais noblement dans la demeure de dieu.

<< Euh, bonjour... Dis-je.
- Qu'est-ce que... Oh mon dieu les enfants, ne soyez pas déstabiliser, continuez de répéter le refrain, je reviens !
- On dirait que j'ai secouer toute l'église dès le matin... Me dis-je.
- V... Vous êtes un ange ? S'écriant le prêtre qui faisait répéter une chorale pour des enfants.
- Parlez doucement, dis-je, vos élèves auront des difficultés à faire le refrain... J'étais venu écouter ces jolies voix...
- Mais... Mais... Je ne comprends pas, comment... Vous existez ?
- On va dire ça comme ça, je suis là dans ce monde pour aider, pour protéger, et pour mettre en confiance les gens avec dieu.
- Dieu soit loué... Dit-il en priant.
- Est-ce que vous voulez que je me présente à vos petits choristes ? Ça pourrait leurs faire chaud au coeur, non ?
- Je.. J'en serai honoré mais, êtes-vous sûr que ça ne vous dérange pas de nous honoré de votre présence ?
- Vraiment pas, bien au contraire, si j'existe c'est pour me rendre utile, allons donc les voir. >>

En avançant peu à peu dans l'église, des enfants me pointaient du doigt, ils avaient de 6 jusqu'à 14 ans, c'était perturbant de les voir si étonnés, mais, d'une autre part, je me sentais un peu plus en confiance, certains enfants touchaient mes ailes pour voir si c'était des vraies, et d'autres me posant des questions.

<< Vous êtes vraiment un ange ?
- Bien-sûr.
- Péqua vous avez des plumes dans l'dos ?
- Pour servir tout le monde dans ce monde.
- Est-ce que vous avez vu ma grand mère au paradis ?
- Difficile à dire, mais je répondrai que si elle était gentille pendant la majeure partie de sa vie, c'est possible qu'elle y est !
- Monsieur, monsieur, pourquoi vous êtes un ange ?
- Et bien...
- Cessez donc d'importuner un peu notre invité, dit le prêtre.
- Oh, ce n'est pas grave mon prêtre, ils sont si curieux, mais, appelez-moi...
- Charlie ?
- Gh... A... Anna ? C'est bien toi ?
- Oh mon dieu, je rêve, dit-elle en entrant dans l'église, j'étais venue prier, et finalement...
- Excusez-moi, mon prêtre, et les choristes, je dois aller voir une amie, mais, je vous en prie, chantez, vous avez tous autant que vous êtes, une très jolie voix. >>

Me rapprochant d'Anna, cela faisait un an que je ne l'avais pas vue...

<< Alors, qu'est-ce que tu deviens finalement ? Un ange c'est ça ?
- Disons que j'aide les gens, et que je les mets en confiance en eux-mêmes.
- Woa, et bien. J'étais venue prier comme je t'ai dis, je suis venue avec une amie qui m'attend dehors.
- Pourquoi ne vient-elle pas ?
- Elle dit que croire, c'est bidon, alors, elle n'est pas venue...
- Quelle sotte, elle ferait mieux de croire que tout est possible.
- Enfin bref, comme tu vois, moi j'ai toujours mon ancienne vie en cavale finalement, j'ai repris mes activités illégales, mais, ça ne m'empêche pas d'être devenue croyante.
- C'est ton choix.
- Je pari que t'as l'envie d'aller la voir pour lui dire qu'elle a tord, je me trompe ?
- Oh non, tu te trompes pas, mais, je ne dois forcer personne, c'est une règle d'or, et si je la transgresse, je serai dans le pétrin, c'est un dur travail...
- Il a pas l'air si dur que ça pour que tu viennes voir les enfants de la chorale un samedi matin quand même !
- C'est pas tout les jours la même chose après, c'est vrai.
- Bon, j'étais venue vite fait, et je m'éternise, tu veux aller la voir ?
- J'ai juste envie de lui montrer que tout est possible, oui.
- Ben vas-y, elle doit être devant. >>

En sortant de l'église, je l'ai vue directement, elle avait des cheveux particuliers.

<< Tu es l'amie d'Anna ?
- Ouais, et ça te pose un soucis ?
- Non, simplement, je m'attendais à ce que tu sois surprise.
- Surprise de quelqu'un qui fait du cosplay ouais.
- Et est-ce que quelqu'un qui fait du cosplay peut voler de ses propres ailes, dis-je en volant.
- Ben, euh...
- Bien. Simplement, j'étais venu là pour t'éclaircir l'esprit, tout est possible en ce monde.
- Ouais mais tu vois c'est juste que tout n'est pas rose dans ce monde non plus, avec Anne on fait du trafique d'armes, et on se fait traquer par les keufs, c'est pas easy.
- Je suis sûr que vous trouveriez une solution prochainement.
- L'argent ça tombe pas du ciel, même si toi t'as l'air d'en tomber après tout...
- Je suis seulement différent.
- Je suis revenu ! S'écriant Anna, pfiou... Charlie, je te présente Eve.
- Mouais, enchanté, dit-elle.
- Enchanté... Effectivement, c'est le mot... Bon, j'ai mieux à faire, Anna, je t'appellerai si tu veux boire un verre la semaine prochaine, j'ai encore une longue journée.
- Ça roule, à la semaine prochaine Charlie ! >>

Elles avaient des noms bizarres, mais bon... Il me restait à savoir quelque chose, puisque j'y pense, je dois aller prévenir Malruth que je prendrai le relai aujourd'hui, qu'il n'avait pas à s'inquiéter que finalement, je n'allais pas prendre toute la journée pour si peu. Ah et, qu'il me donne un ou deux croissants, j'ai très faim.
Sans oublier, que je passerai voir quelques églises et mosquées, j'avais certaines âmes en peines à rassurer.
Ah et aussi que... Bon, finalement j'avais VRAIMENT beaucoup à faire, ça allait être une très loooongue journée...
 
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<< C'est moi, je suis rentré plus tôt, tu es là Sit' ?
- Oui Charlie, je m'apprêtais à partir au travail, tu y es déjà allé ?!
- C'était pas si dur que ça, j'ai vu le... Quelque chose.
- Oh... C'était donc lui... C'est pour ça que Malruth n'y es jamais parvenu, il y parviendrait jamais d'ailleurs... Et donc ?
- Et donc je pense que l'halo va me plaire, il m'a répondu à toutes mes questions, et je suis libre de faire ce que je veux finalement !
- D'accord, mais oublies pas de prendre le pain par contre...
- Grmbl...
- Bon, je file, je vais être en retard, amuses-toi bien !
- Toujours pressée à vivre celle-là... Bon, je ferai mieux de partir. >>

La journée a été très longue, j'ai vu plein de gens... Et c'est fatiguant au final. J'ai plus l'impression d'être un pantin que d'être libre, et ça me tue à la tâche. Finalement, je pense que je ferai ce que je fais d'habitude, aider les gens, mais pas aller les voir comme ça... C'est lourd et ça me coûte du temps. Au soir, je suis rentré exténué à l'appartement...

<< Dure journée... Dis-je en marmonnant.
- Oh, tu-tu es déjà là Charlie ? Je... Ben entres.
- Euh pourquoi tu es...
- Un chocolat chaud ?!
- Esquives pas le sujet, tu faisais quoi là haut précisément ?
- Ma douche !
- C'est quoi le type en bas ? Dit une voix en haut.
- C'est quoi ton type de pantalon ? Dit Sitrencia.
- Il y a quelqu'un là-haut ?! Oh non, me dis pas que... ME DIS PAS QUE TU...
- Trop tard... Dit-elle.
- TU FAISAIS... AAAAH. MAIS TU ES... AAH !
- Il faut avancer dans la vie, enfin...
- Tu me dégoûtes, espèce de ... Yerk, j'en veux même plus du chocolat chaud, tu sais quoi ? Je me barre, je reviendrai pas, tu me répugnes...
- Cha-...
- Tais-toi. Débrouilles-toi, fais ce que tu as envie avec cet homme, dis-je en claquant la porte. >>

Je me sentais blessé au final, même si, il fallait que je m'y attends un jour, elle avait fait l'amour en haut, dans le lit, et je n'allais jamais avoir l'intention de lui pardonner ça, au final, j'allais prendre une nouvelle direction, une nouvelle vie ailleurs, loin d'elle.
Elle m'a déjà pris ma vie, parce qu'au final, elle m'a donné sa besogne, et maintenant, je ne peux plus vivre normalement. Qui plus est à cause d'elle, je n'ai aucune chance de vivre sur terre, je dois trouver une solution, parce que je ne quitterai pas ma terre, même si elle grouille de délinquants, de fous dangereux, et de croyants subordonnés.

<< Euh, c'est moi, je suis revenu, vous êtes là ? Dis-je arrivant au paradis.
- Ah, Charlie, j'ai appris.
- Appris ?
- Oui, de ton départ de ton ancien appartement avec Sitrencia, j'ai appris.
- Ah oui... Vous voyez tout c'est ça...
- Oui, j'ai cru comprendre que tu avais des soucis avec ta vie actuelle... ?
- Plutôt, j'aimerai avoir un travail, une femme, une maison, mais c'est pas possible, je ne peux pas avec ma forme actuelle...
- J'ai quelque chose à te proposer...
- Oui ?
- Je t'enlève certains pouvoirs, mais il y aura des effets secondaires inconnus.
- Ben, la peau blanche et les cheveux blancs, avoir l'apparence normale, et les ailes un peu moins de tailles, et l'halo qui flotte aussi, je voudrai pouvoir l'enlever et le remettre, et qui me serait lié qu'à moi.
- En gros, tu souhaiterais pouvoir être normal ou ange à ta guise, sans la peau blanche et les cheveux blancs, et des ailes un petit peu petites, c'est bien ça ?
- C'est ça. Le reste, je me débrouillerai sur terre.
- Bon, je vais voir ce que je peux faire, allonges-toi, penses à rien, et ne bouges pas...
- D'accord... >>

Glacé de mon esprit, il envoûta ce que j'avais demandé, et un miroir se dressa quand il me demanda de me lever...

<< C'est... C'est moi ça ?
- Oui, tes ailes ne sont plus, je t'ai accordé le droit de pouvoir voler sans, et ton halo peut s'enlever et se remettre que par toi, et quiconque y touchera, s’électrifiera.
- C'est vraiment parfait, mais... Que sont les effets secondaires ?
- Je n'en sais rien en revanche... Dit-il.
- Zut, dis-je, ben je pense pas que ça me dérangera tant que ça, merci beaucoup pour tout !
- Il n'y a pas de soucis.
- Ben j'y retourne alors, je vais aller voir les petites annonces...
- Il y a un appartement en ville à la rue saint Lectar, le deuxième étage porte à gauche.
- Il est en vente ?
- Il est à toi plutôt, je l'ai soumis à ma volonté, tu pourras y aller, et tu auras un mobilier basique.
- Merci beaucoup, j'y vais, à plus tard !
- Au revoir, mon fils... >>

"Dieu" n'était pas si protecteur de l'ordre des choses finalement, il était plutôt relax sur ce point...

<< Home, sweet, home... Dis-je en poussant la porte. Ça a l'air petit, mais bien, j'ai tout ce qu'il y a de base, d'ailleurs, est-ce que je devrais prendre un autre nom... Non, je ne pense pas. Mais... J'ai une impression de déjà-vu, est-ce que dehors... >>

J'étais le voisin de pallier de l'appartement de Sitrencia.

<< Oh non, c'est pas vrai, qu'est-ce que ça veut dire... Bon, d'accord, relax, ça ne me concerne plus, c'est juste... Juste... S... Sitrencia... Oui, c'est juste elle.
- Charlie ? Tu n'étais pas parti en colère contre moi ? Et tu n'es plus un ange ?!
- Tu m'as foutu une frousse... dis-je en croyant que c'était quelqu'un d'autre, SITRENCIA ?!
- Ah tu l'es encore...
- Non, c'est juste que, j'ai besoin de temps.
- Ah, oui, je vois...
- Non, non, qu'est-ce que je dis, écoutes-moi, viens, assieds-toi.
- D'accord, dit-elle en s'asseyant, je t'écoute.
- Je sais bien que, tout à l'heure, j'étais en colère, et choqué, mais... Enfin, comme tu l'as dis, la vie avance et, on a parfois le choix de certaines choses, mais, enfin, tu as eu la chance de vieillir, de vivre, de connaître les choses que j'ai connu, tu as la chance de vivre une vie normale, et moi, je n'ai pas vieillis depuis un an, je suis toujours le même, sauf que, il y a un an, nous étions ensemble, maintenant c'est du passé, tout à l'heure je n'avais pas en tête le fait que nous étions des amis proches mais plutôt ce que j'avais en tête d'y à un an. Tu comprends, c'est dur pour moi de te voir faire autant de choses, alors que je n'arrives pas à avancer dans ma vie, mais, tout ça, ça va changer, regardes moi, j'ai une apparence assez normale, j'ai un nouvel appartement, et je vais trouver du travail, je vais enfin pouvoir avancer dans ma vie et te laisser vivre finalement. Tout ça pour dire que, je suis désolé d'avoir agis comme un idiot, j'aurai dû comprendre que tu voulais fonder une famille avec ton homme.
- Oh non, c'est plutôt moi qui me suis comportée comme une égoïste, j'ai profité du fait que tu étais pas là pour faire ça comme ça, j'aurai au moins dû te prévenir, te dire que ça allait se passer ainsi, et que je voulais avoir un enfant, mais sauf que, prise au dépourvue, je n'ai rien dis ou pu faire sur le moment. Il risque d'emménager chez moi, et il est déjà mon homme désormais. Mais, je comprends Charlie, tu avais besoin de temps pour beaucoup de choses...
- Sur le moment Sit, j'avais peur, peur de ne pas savoir où aller après, au final, c'est sorti en colère.
- Oui oui... On se verra moins quand nos vies se feront, mais comme nous sommes voisins, profitons-en pour se voir plus souvent avant.
- Ne dis pas ça comme si nous nous verrons plus jamais, parce que, en apparence, je peux toujours voler, je peux toujours faire un tas de choses, je te retrouverai où que tu ailles pour savoir si tu vas bien.
- D'accord... Je voulais te dire un truc, mais, je n'ai jamais pu te le dire, à chaque fois j'avais quelque chose à faire ou tu avais quelque chose à faire, nous étions beaucoup occupés chacun de notre côté... Je voulais te dire, merci. Merci pour m'avoir donné la chance de vivre, merci pour tout.
- De rien Sit, de rien... Je connais ton passé, et je t'offre la chance que j'ai pour toi.
- Je te rendrai l'appareil un jour, t'en fais pas, tu ne t'y attendras pas !
- J'en doute !
- Bon aller... Je vais chez... Chez moi.
- D'accord ben... Au revoir, oui, dis-je en lui faisant la bise.
- C'est dingue, c'est la première fois qu'on se dit au revoir...
- Il y a une première fois à tout... Portes-toi bien.
- Au revoir Charlie, à la prochaine.
- Attends je te raccompagne au couloir au pire.
- Ah oui pourquoi pas.
- T'habites là non ?
- Oui juste là.
- Ben voilà.
- Ben au revoir Charlie.
- Ah oui oui, t'en fais pas j'habite juste là.
- Ah oui, d'accord.
- Au revoir Sitrencia. >>

Et nous claquions nos portes. Ça faisait bizarre, ça faisait nouveau... Mais... J'entendais pleurer à côté. Elle pleurait sûrement, parce que, nous étions toujours ensemble, toujours... Nous vivions ensemble, nous nous battions ensemble, nous avions fuis ensemble, nous avons fait énormément de choses ensemble, et maintenant, nous allions vivre chacun séparé de l'autre. Et, ça faisait, bizarre... V-v-vraiment... Bizarre. Elle n'était plus seule à pleurer, je m'y mettais aussi...
 
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