Hey tout le monde, voici une petite introduction à mon personnage “Felix Laforde”, c'est peut être pas de la grand littérature ou quoi que ce soit, mais j’espère quand même que vous allez apprécier !
Anchois.
“ La lune était déjà haute dans le ciel quand le camion s'approcha des routes Evocitiennes. Les dizaines de personnes entassées dans la remorque étaient peu bruyants:
Certains dormaient, d'autres sanglotaient et d'autres encore priaient. Aucun n'osait prononcer un mot a haute voix, de peur de se faire remarquer. A l'avant, deux hommes habilles en noir discutaient:
- Une fois qu'ils seront libres, enfin, si ils le sont un jour, tu penses qu'y feront quoi, toi, Bryce ?
- Bah, t'sais, ça dépend, j'pense qu'certains vont essayer d'ouvrir un p'tit commerce, si y sont chanceux y se feront pas remarquer et y pourront a peu prés manger jusqu’à qu'y soient pris ou meurent, les moins chanceux feront faillite et mourront seuls dans les rues...
- Pff... C'que tu peux être pessimiste... Moi je pense que les moins cons vont plutôt bosser dans l'ombre, comme nous... hehe, c'est fou ce que ça peut rapporter quand même ces conneries la ! Y veut nous payer combien pour ce coup, l'autre ?
- 150 000$ ! Il a bien dit 150 000$ ! Moi je dis qu’après ça, on part sur une île, une île loin, mais une île classe, touristique, tu vois l'genre ? Eh bah on va la bas, et pendant un an on vit la belle vie, avant de revenir a toute la merde dont on doit s'occuper ici... T'en penses quoi, toi, dis ?
- C'que j'en pense ? Bah j'en pense qu'y faut d'abord qu'on le fasse, ce coup ! Parce qu'a l'entree d'Evocity, ça m’étonnerait qu'on passe facilement avec ces 30 bâtards a l’arrière ! Oublie pas qu'on risque notre vie, dans cette affaire, te réjouis pas trop vite, Bryce...
- Tu vas voir, ces enfoirés de douaniers j'les descendrai avant qu'y puissent y toucher, a c'foutu camion !
Il posa sa main sur le manche de son M249, et caressa la détente.
- Toujours un bourrin, hein... J'me demande ce que tu foutrais sans moi... Ecoute, moi je te propose un autre plan, une diversion classique :
quand on arrive près de la frontière, un de nous deux se met sous le camion, s'accroche a ce qu'y peut, y a bien de quoi faire la dessous. Quand on arrive a la douane, juste avant qu'on soit fouillés, celui en dessous descend, et part en courant vers Evocity. Il sera surement poursuivi par les douaniers pendant que l'autre se débarrasse de ceux qui restent, et planque le camion dans un hangar, proche de la sortie de la ville. J'ai fait mes recherches, il est libre. L'autre vient au garage, et on s'occupe de nos “invités” la bas.
Bryce hocha la tête en signe d'approbation.
- Par contre, hors de question qu'ce soit MOI qui aille la d'sous, j'te laisse c't'honneur hehe...
- Je me doutais bien que tu dirais ça, t'as jamais aimé la course, Bryce... Ptet parce que t'es un gros lard... bon, de toutes façons, on arrive bientôt a la frontière, pas le temps de s'engueuler, j'y vais, frérot
Il ne savais pas pourquoi il l'avait appelé ainsi. Bien qu'il soit son frère, ils se voient tous les deux plus comme des amis, non seulement parce qu'ils n'ont aucune ressemblance physique, mais aussi parce qu'ils n'ont en aucun point la même manière de penser. Il prit néanmoins son Desert Eagle et descendit du camion
- Eh, Felix... Bonne chance !
Felix s'accrocha a ce qu'il pouvais, sous le camion, et Bryce prit le volant.
Les quelques dizaines de mètres restants avant leur arrivée a la douane passèrent lentement, les deux frères étaient aussi inquiets l'un que l'autre.
Arrives a la douane, ils mirent leur plan en action :
La poignée de son Desert Eagle bien en main, Felix se mit a courir en direction du hangar dont il avait expliqué précisément la position a Bryce, tout en faisant un détour pour semer ses poursuivants. Derrière lui, des cris : Ceux des agents de police, qui lui ordonnaient de s’arrêter. Mais il était beaucoup trop concentré pour les entendre, tout ce qui importait était sa course, rien que sa course. Et même dans ce moment intense ou quelques balles lui raflaient les membres, Felix était serein. Il rêvait a sa récompense, a ce qu'il ferait. Il ne regrettait rien, son esprit n’était pas dans le passé, il ne s’inquiétait de rien, ne pensant pas au présent : Il espérait, tout entier dans le futur. Ses rêveries furent interrompues par une dernière détonation, puis une douleur intenable a la jambe droite : Il avait ete touché. Et a ce moment, tout le stress, toute l'angoisse qu'il aurait du ressentir durant sa course désespérée lui revinrent d'un coup. Mais il ne pensait pas au sort qui l'attendait, il s’inquiétait pour Bryce, qu'allait-il faire sans lui ? C'est toujours Felix qui l'a sorti des mauvaises situations, qui lui a tout appris...
C'est pourquoi Felix décida qu'il devait vivre : Pour son frère.
Le camion arriva au hangar, Bryce descendit, s'alluma une clope, et attendit son frère.
Il ne s’inquiétait pas, il avait confiance en Felix. Combien de fois avait-il affronté les jeunes délinquants de leur quartier pour le protéger ? Il a toujours su se sortir des situations désespérées.
Et, conformément aux attentes de Bryce, Felix arriva. Il boitait, avait le visage taché de sang, une large plaie béante dans le bras, mais il souriait, et saluait son frère de l'autre bras.
Bryce pouffa de rire :
- Pff, encore blessé, hein ? Comment ça s'est passe cette fois ? T'as croisé un chihuahua sauvage ?
- Crois moi, tu veux pas savoir ce qui s'est passé... Et juste comme ca, le sang n'est pas qu'a moi...
- J'me doute bien ! Sinon...
- Stop. Je te rappelle qu'on doit s'occuper de notre “cargaison”...
Les deux frères s’approchèrent de l’arrière du camion, ouvrirent la remorque, et une bonne trentaine de personnes descendirent, dans un brouhaha joyeux respirant le soulagement. Felix prit la parole :
- Taisez vous ! Je vous rappelle que vous n’êtes pas a Evocity pour des vacances, vous êtes notre espoir a tous, l’élite des rebelles. Vous vous êtes inscrits a ces listes non pas pour quitter vos pays, mais pour rejoindre la rébellion !
C'est avec joie que je vous déclare désormais membres de l’Unité de Libération Evocitienne ! Mort au dictateur Morto !
Tous en cœur, les nouveaux rebelles répétèrent les mots de leur mentor.
Un chef d'unité fut nommé par Felix : un certain Adi Sam...”
Les rebelles vont-ils renverser le pouvoir ? L'affreux dictateur Morto dévoilera-t-il son vrai visage, dissimulé derrière son masque de chat ? Vous le saurez dans le prochain épisode de...
Laforde, la famille libre !
Anchois.
“ La lune était déjà haute dans le ciel quand le camion s'approcha des routes Evocitiennes. Les dizaines de personnes entassées dans la remorque étaient peu bruyants:
Certains dormaient, d'autres sanglotaient et d'autres encore priaient. Aucun n'osait prononcer un mot a haute voix, de peur de se faire remarquer. A l'avant, deux hommes habilles en noir discutaient:
- Une fois qu'ils seront libres, enfin, si ils le sont un jour, tu penses qu'y feront quoi, toi, Bryce ?
- Bah, t'sais, ça dépend, j'pense qu'certains vont essayer d'ouvrir un p'tit commerce, si y sont chanceux y se feront pas remarquer et y pourront a peu prés manger jusqu’à qu'y soient pris ou meurent, les moins chanceux feront faillite et mourront seuls dans les rues...
- Pff... C'que tu peux être pessimiste... Moi je pense que les moins cons vont plutôt bosser dans l'ombre, comme nous... hehe, c'est fou ce que ça peut rapporter quand même ces conneries la ! Y veut nous payer combien pour ce coup, l'autre ?
- 150 000$ ! Il a bien dit 150 000$ ! Moi je dis qu’après ça, on part sur une île, une île loin, mais une île classe, touristique, tu vois l'genre ? Eh bah on va la bas, et pendant un an on vit la belle vie, avant de revenir a toute la merde dont on doit s'occuper ici... T'en penses quoi, toi, dis ?
- C'que j'en pense ? Bah j'en pense qu'y faut d'abord qu'on le fasse, ce coup ! Parce qu'a l'entree d'Evocity, ça m’étonnerait qu'on passe facilement avec ces 30 bâtards a l’arrière ! Oublie pas qu'on risque notre vie, dans cette affaire, te réjouis pas trop vite, Bryce...
- Tu vas voir, ces enfoirés de douaniers j'les descendrai avant qu'y puissent y toucher, a c'foutu camion !
Il posa sa main sur le manche de son M249, et caressa la détente.
- Toujours un bourrin, hein... J'me demande ce que tu foutrais sans moi... Ecoute, moi je te propose un autre plan, une diversion classique :
quand on arrive près de la frontière, un de nous deux se met sous le camion, s'accroche a ce qu'y peut, y a bien de quoi faire la dessous. Quand on arrive a la douane, juste avant qu'on soit fouillés, celui en dessous descend, et part en courant vers Evocity. Il sera surement poursuivi par les douaniers pendant que l'autre se débarrasse de ceux qui restent, et planque le camion dans un hangar, proche de la sortie de la ville. J'ai fait mes recherches, il est libre. L'autre vient au garage, et on s'occupe de nos “invités” la bas.
Bryce hocha la tête en signe d'approbation.
- Par contre, hors de question qu'ce soit MOI qui aille la d'sous, j'te laisse c't'honneur hehe...
- Je me doutais bien que tu dirais ça, t'as jamais aimé la course, Bryce... Ptet parce que t'es un gros lard... bon, de toutes façons, on arrive bientôt a la frontière, pas le temps de s'engueuler, j'y vais, frérot
Il ne savais pas pourquoi il l'avait appelé ainsi. Bien qu'il soit son frère, ils se voient tous les deux plus comme des amis, non seulement parce qu'ils n'ont aucune ressemblance physique, mais aussi parce qu'ils n'ont en aucun point la même manière de penser. Il prit néanmoins son Desert Eagle et descendit du camion
- Eh, Felix... Bonne chance !
Felix s'accrocha a ce qu'il pouvais, sous le camion, et Bryce prit le volant.
Les quelques dizaines de mètres restants avant leur arrivée a la douane passèrent lentement, les deux frères étaient aussi inquiets l'un que l'autre.
Arrives a la douane, ils mirent leur plan en action :
La poignée de son Desert Eagle bien en main, Felix se mit a courir en direction du hangar dont il avait expliqué précisément la position a Bryce, tout en faisant un détour pour semer ses poursuivants. Derrière lui, des cris : Ceux des agents de police, qui lui ordonnaient de s’arrêter. Mais il était beaucoup trop concentré pour les entendre, tout ce qui importait était sa course, rien que sa course. Et même dans ce moment intense ou quelques balles lui raflaient les membres, Felix était serein. Il rêvait a sa récompense, a ce qu'il ferait. Il ne regrettait rien, son esprit n’était pas dans le passé, il ne s’inquiétait de rien, ne pensant pas au présent : Il espérait, tout entier dans le futur. Ses rêveries furent interrompues par une dernière détonation, puis une douleur intenable a la jambe droite : Il avait ete touché. Et a ce moment, tout le stress, toute l'angoisse qu'il aurait du ressentir durant sa course désespérée lui revinrent d'un coup. Mais il ne pensait pas au sort qui l'attendait, il s’inquiétait pour Bryce, qu'allait-il faire sans lui ? C'est toujours Felix qui l'a sorti des mauvaises situations, qui lui a tout appris...
C'est pourquoi Felix décida qu'il devait vivre : Pour son frère.
Le camion arriva au hangar, Bryce descendit, s'alluma une clope, et attendit son frère.
Il ne s’inquiétait pas, il avait confiance en Felix. Combien de fois avait-il affronté les jeunes délinquants de leur quartier pour le protéger ? Il a toujours su se sortir des situations désespérées.
Et, conformément aux attentes de Bryce, Felix arriva. Il boitait, avait le visage taché de sang, une large plaie béante dans le bras, mais il souriait, et saluait son frère de l'autre bras.
Bryce pouffa de rire :
- Pff, encore blessé, hein ? Comment ça s'est passe cette fois ? T'as croisé un chihuahua sauvage ?
- Crois moi, tu veux pas savoir ce qui s'est passé... Et juste comme ca, le sang n'est pas qu'a moi...
- J'me doute bien ! Sinon...
- Stop. Je te rappelle qu'on doit s'occuper de notre “cargaison”...
Les deux frères s’approchèrent de l’arrière du camion, ouvrirent la remorque, et une bonne trentaine de personnes descendirent, dans un brouhaha joyeux respirant le soulagement. Felix prit la parole :
- Taisez vous ! Je vous rappelle que vous n’êtes pas a Evocity pour des vacances, vous êtes notre espoir a tous, l’élite des rebelles. Vous vous êtes inscrits a ces listes non pas pour quitter vos pays, mais pour rejoindre la rébellion !
C'est avec joie que je vous déclare désormais membres de l’Unité de Libération Evocitienne ! Mort au dictateur Morto !
Tous en cœur, les nouveaux rebelles répétèrent les mots de leur mentor.
Un chef d'unité fut nommé par Felix : un certain Adi Sam...”
Les rebelles vont-ils renverser le pouvoir ? L'affreux dictateur Morto dévoilera-t-il son vrai visage, dissimulé derrière son masque de chat ? Vous le saurez dans le prochain épisode de...
Laforde, la famille libre !
