[Background] Charlie Blackstar - Le retour

Forelayder

Soldat d'infantrie de charge russe
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22 Octobre 2009
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Leonid Osipov
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Dans une voiture, sur l'autoroute

<< Toute suite les informations, il est 8h00. Ce matin, le décès de Renaud Blackstar, un vieil homme qui entretenait un atelier d'inventions non loin de Downtown, la nouvelle a été parue ce matin comme étant une mort naturelle, l'enquête se poursuit cependant...
- ... Papa... Merde, je me mets à pleurer en voiture, je vais m’arrêter >>

Je pleurais. Renaud, mon père, celui qui m'a beaucoup appris, est mort, je ne peux pas tellement expliquer sa mort, mais si ils disent qu'il est mort naturelle... Non. Ce n'est pas de ma faute, ni de n'importe qui, il est sûrement paisible maintenant... Je passerai voir ma mère. Elle qui l'aimait tant, on se racontera des souvenirs de ce vieux gaillard... Moi qui avait trouvé un travail, il est parti avant d'avoir connu mon avenir... Reste en paix, Papa. Nous nous retrouverons un jour, je te le promets. Regarde ce que je vais devenir sous ton voile protecteur si tu le souhaites, je te surpasserai !

<< ... Je n'ai plus de larmes à verser je pense. Je vais y aller, il me reste encore beaucoup de chemins, je retrouverai mes amis. Ils s'inquiètent pour moi, j'en suis certain, je les appellerai sinon. >>

Je me présente, je suis Charlie Blackstar, un jeune homme de 20 ans. Je suis parti de ma ville natale sur un coup de tête, je n'ai pas prévu le coup, je n'ai pris que le strict nécessaire et quelques dollars dans la poche. Je sais, c'est assez triste de commencer sur la mort de mon père pour raconter ma vie mais, je n'ai pas voulu que ça se produise à ce même moment. Je ne peux pas tellement m'en vouloir, c'est le destin, malheureusement. Mise à part ça, je suis quelqu'un qui rêve beaucoup, et qui pense beaucoup, aussi. J'ai encore... Je vais voir mon GPS.

<< ... Vous avez encore 374 KM à parcourir.
- Vacherie... Et j'ai pas énormément d'essence. Trah tant pis, je vais rouler jusqu'à la station. >>

Je me dirigeai vers une ville que j'avais quitté, 3 ans auparavant. Je m'étais pas rendu compte que ça revivait, comme avant. Durant ces 3 années, j'habitais à Mercancie, une ville plutôt prospère. J'avais un emploi stable, une petite amie, et des amis. Je les retrouverai, je leur ai promis que je reviendrai à Mercancie le weekend, et je tiendrai ma promesse. Je vivrai en semaine à Townsend, et le weekend dans cette si belle cité. Townsend c'est uniquement parce que, il y a des gens que j'ai connu, que j'ai beaucoup aimé, et que la ville a subit une dictature pendant 3 années, qui m'a fait partir délibérément de cette ville. J'ai un esprit qui me suit néanmoins, une petite voix. Je l'écoute mais, pas toujours, je sais que je devrais.

<< ... Il manquait plus que ça. Un embouteillage... Et qu'est-ce que ?
- Monsieur, vous pouvez me prendre en auto-stop ?
- Biensûr, vous allez où ?
- À Townsend, c'est une vi-..
- Ah, j'y vais à cette ville dis-donc. Montez !
- Merci beaucoup !
- Comment vous vous appelez ?
- Je m'appelle Stranks, et vous ?
- Oh, vous pouvez me tutoyer au fait, je m'appelle Charlie !
- Et bien, enchanté, ravi de te connaître !
- En tout cas, je ferai pas la route tout seul désormais, pourquoi vas-tu dans cette ville ?
- J'ai un travail là-bas, et toi ?
- Oh, et bien moi j'y vais pour chercher du travail.
- Dans quel domaine ?
- Plutôt l’électronique, je verrai. Tu travailles dans quoi ?
- Les taxis !
- Et bien... Ah, la route est enfin libre ! >>

Je lui fais pas confiance. Mais bon, on va dans la même direction alors... Pourquoi pas. Le seul détail qui tue, c'est que j'allais tombé en panne.

<< To Townsend...
- Quézako ? Dis-je.
- Oh, j'ai enfin, j'ai un parent qui est mort et, je dois aller voir sur place, je n'ai pas encore eu la chance de lui dire adieu...
- Comme moi... J'ai perdu mon père il y a peu de temps.
- Ils ont annoncé tout à l'heure qu'il était mort, et je suis... Je suis triste.
- Comment ça tout à l'heure ?
- Oui, j'ai perdu mon père, Renaud, ils l'ont dit à la radio.
- Mais... C'est aussi mon père, mais alors, tu es ?
- Oh non... Je ne t'avais pas reconnu Charlie...
- Qui es-tu ?
- Ton petit frère.
- ... Wow... Mais, comment ?
- C'est maman, qui n'a pas voulu de moi, j'ai été placé dans une famille d'acceuil, et quand j'ai retrouvé mon père biologique, il y a un an, il m'avait beaucoup parlé de toi, et je ne pensais jamais te retrouvé, jusqu'à aujourd'hui.
- Mince... >>

Je l'ai pris dans mes bras. il... Enfin... Il n'a pas eu la chance que j'ai eu de grandir avec maman et papa. Il a vécu avec des parents adoptifs... Ça fait bizarre que de savoir qu'on prend en auto-stop son propre frère qu'on ne savait pas qu'il existait. Je pense que c'est l'émotion qui m'a poussé à le rassurer. Déjà mon père, et maintenant lui, je peux pas savoir si je vais continuer la route sans croiser encore des péripéties comme celle-là. Et si papa est mort à Townsend... Alors on se dirige sur la bonne voie, on ira lui dire au revoir ensemble.

<< Désolé, je pleure comme un gosse...
- T'inquiète pas Stranks, ça s'arrangera un jour ou l'autre. On ira lui dire au revoir ensemble.
- Merci beaucoup.
- Tu as quel âge ?
- J'ai 16 ans, j'ai fugué de la famille adoptive, ça fait 5 jours, et je me dirigeais à Townsend pour voir papa, mais ils ont annoncé qu'il est mort peu de temps après, alors malgré tout, j'ai quand même voulu y aller, et lui dire au revoir, et toi ?
- J'ai 20 ans, mais, pourquoi tu travailles dans les taxis ?
- Désolé pour ce mensonge, je pensais que c'était un argument pour qu'on me prenne en auto-stop et qu'on m'abandonne pas comme ça.
- Ah, d'accord. Pas de soucis hein, moi je m'en fiche. Tu peux être Jacky avec une salopette, ou Jennifer Lopez, j'en ai strictement rien à faire, du moment qu'on m'embête pas.
- T'es vraiment le portrait craché de papa toi alors...
- Ouais et bien fuguer à cet âge là, tu devrais pas en être aussi fier que maintenant. Et qu'est-ce qu'ils vont dire tes parents adoptifs ?
- J'en ai rien à faire d'eux, moi ! Qu'est-ce que tu veux que je me préoccupe de gens qui n'ont rien dans le citron ?
- Ahah, en parlant de citron, on va tomber en panne.
- Comment ?!
- Plus d'essence... C'est dommage, il restait encore 125 km avant d'arriver à destination.
- Seulement 125 ?
- Dommage, hein. Mais bon, il y a une station à quelques km, si on a la chance d'y arriver avant de tomber en panne sur l'autoroute...
- J'espère que tu sais ce que tu fais toi !
- Me parle pas sur ce ton, sinon je t'éjecte de la voiture, espèce de renégat.
- Tu vas pas abandonné ton frère que tu n'as pas vu depuis 16 ans quand même ?!
- Je me gênerai, haha.
- Tu blagues ?
- Biensûr. Bonne nouvelle, on va pouvoir faire le plein.
- Ah ouf.
- Mauvaise nouvelle, j'ai pas un rond.
- J'ai la carte de crédit de mon père adoptif ?
- Attends, tu piques les trucs toi ?
- Quand on fugue faut tout prévoir mon cher, j'ai dîné au resto toute la semaine.
- ... Fais le plein, dans ce cas. Je t'attends.
- D'acc. >>

Stranks me ressemblait un peu, c'est vrai. Mais bon, je peux pas reculer maintenant, on ira là-bas ensemble.

<< AHHHHHHHHHHHHHHHH ON SE TIRE ! Cri Stranks.
- QUOI ?!
- LA CARTE EST PLUS VALIDE !
- PUTAIN QUEL ABRUTI !
- FONCE FONCE FONCE !
- Elle fait ce qu'elle peut la caisse, on a arraché le tube d'essence en plus !
- AHahhaah énorme !
- Comment ça énorme ? On est dans la merde à cause de tes conneries. Tu vas me faire le plaisir de jeter cette foutue carte de crédit !
- D'accord... N'empêche que personne nous a vu.
- Je vais te jeter de la voiture, tu vas voir rapidement.
- Je m'excuse... >>

Je l'ai réellement jeté de la voiture en plus. C'était pas mon intention mais, je préfère ne plus le fréquenter avant que j'ai beaucoup de problèmes.

<< Mais, je vais faire comment ?
- Tu te débrouilles, t'as une carte de crédit, tu trouveras bien ! Salut. >>

J'étais un peu cruel, je l'avoue. Mais Stranks est tout ce que je refuse de voir, on va dire que je me suis protéger de quelqu'un qui est complètement hors-la loi.

<< Je ne sais pas si c'était vraiment quelqu'un en qui fait confiance. Il reste encore... 75 km... C'est plus très loin. >>

Une petite voix commençait à me parler...

<< Toi tu es moi, et moi je suis toi.
- Comment ? Dis-je à cette voix.
- Pourquoi tu l'as éjecté de la voiture ?
- Parce que c'est pas du tout le genre de gars qui pourrait rester comme étant mon frère.
- Ou peut-être que tu as peur du présent...
- Non, c'est pas ça. Tu as un peu de vrai dans ce que tu dis, mais c'est pas ma réalité. Le soucis c'est que j'ai tellement fréquenté des gens comme lui, que je fuis ce qui ne me ressemble pas. Il me ressemble pas, alors je le fuis.
- Les larmes lavent le cœur de souffrances...
- Si tu es entrain de me conseiller de pleurer pour un gamin que j'ai laissé au bord de la route... Merde... C'est encore qu'un enfant.
- Les méandres de l'empathie te poursuivront... Je te laisse. Je prendrai soin de ton âme... ~
- Attends, qui es-tu ? ... Hm. Comme si j'allais savoir qui était cette petite voix, ça fait bien des années que je lui parle comme ça.
- Tu te demandes de savoir qui je suis alors que tu ne te connais même pas... Un jour viendra, tu sauras qui je suis. Pour le moment, tu n'es pas prêt. Je suis désolé... À plus tard, prends soin de toi. >>

Je ne peux pas tellement expliquer si je suis schyzo ou conscient que j'ai une voix qui me parle souvent dans la tête. C'est pas ce qui m'handicape, je trouve ça d'ailleurs plutôt utile d'avoir une conseillère vocale, mais quand même... Il me restait plus que 30 km avant d'arriver à la ville.

<< Le destin s'illumine à ceux qui ne s'y attendent le moins, Charlie Blackstar...
- Tu es revenue... Qui es-tu ? Je... Je supporte pas de ne pas savoir qui tu es.
- ... Ta conscience. >>

Je me suis figé, et j'ai regardé la ville peu après. C'était finalement là où elle se manifestera encore... Encore... Encore... Et encore. Je pourrais pas tellement me dire que ce que je ferai lui plaira, mais, j'essayerai. C'est ma vie, et je la ferai avec la conscience... Même si je me doute bien que la méchanceté pourrait se manifester... Je pense... Je crois ?
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Finalement, non, elle n'est plus là.


C.B. ~ Jouer le rôle d'une personne dans un jeu # Être différent quand on parle normalement. Présentation RP d'un personnage crée par l'imagination ~ peut-être défini de "background" pour les initiés.
 

Forelayder

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>
Le penser... Hm. Enfin


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<< Ma conscience... Tu tires les ficelles depuis le début ?
- Depuis que tu es né. Je sais qui tu es, je sais d'où tu viens, je sais tout de toi. Je te crée ce que tu es. Tu es à moi. Mais, ne le prends pas mal, car tu as ta liberté de choisir. Malgré tout, tu m'appartiens.
- Attends voir là, si je t'appartiens, tu n'es plus ma conscience ?
- Je ne pourrais pas non plus être un de tes parents. Disons plutôt, je suis celui, ou celle, qui t'a crée.
- Celui ou celle...
- C'est à ton goût. Je me fiche de savoir si je suis un homme ou une femme.
- Ça fait autoritaire de savoir que je vie parce qu'on m'a crée depuis la pensée de quelqu'un... Une femme ça t'irait ?
- Ça ne me déplaît pas. Maintenant, va, regarde la ville, regarde ce que ton passé est devenu. Nous nous retrouverons...
- Attends ! Et comment je fais si je veux te demander quelque chose ?
- Pense-le. Dit-elle une fois disparue. >>

Le penser... Hm. Enfin bref, je suis arrivé en ville, Townsend n'a pas beaucoup changé, on voit toujours autant d'activités. C'est pas pareil que Downtown, mais c'est la ville voisine, encore moins ma ville natale. Je devrais m'attendre à ce qu'on se souviennent de moi, mais...

<< Eh psst.
- Oui ? Dis-je.
- Tu connais Charlie ?
- Euh... Disons que je m'appelle de la même manière...
- Blackstar ?
- Plus ou moins, pourquoi ?
- Je t'ai déjà vu, c'est pour ça.
- Ah... D'accord. Ne te fais pas d'illusions, ce n'est plus le même.
- Pourquoi ? T'as le prénom et le même nom non ? T'inventes des trucs ?
- Disons que c'est bien-sûr toujours la même personne mais, que je ne renferme pas mes mots en te disant que j'ai changé.
- Ah ok. >>

On me connaissait toujours autant, oui, mais, c'était différent. J'allais pas affirmer que j'étais le même, parce que c'est évident qu'il y a eu des années d'écoulées et qu'évidemment je ne peux pas dire si j'ai changé ou non, je le sais simplement de ce qu'on m'en raconte. Enfin, je me dirige près de la ruelle, cachée par la voiture rouge du peintre. Il y avait quelque chose qui avait captivé mon attention.

<< DISEUSE D'AVENTURES. Mouais. Pourquoi pas ! Peut-être qu'elle pourrait m'aiguiller dans cette ville ?
- ELLE EST FOLLE ! AHHHHHHHHHH ! Cri un homme en sortant de la petite tente.
- C'est définitivement ce qu'il me faut, je craque... J'y vais ahah. >>

Une tente noire, avec des étoiles qui brillent. C'est loin d'être commun, ça oui... Mais bon, j'étais décidé à y aller rapidement.

<< Bonjour...
- Bonjour ! Entrez jeune homme. >>

C'était une vieille dame, l'intérieur de la tente était comme le cosmos... C'était une petite tente, mais qui paraissait énormément grande une fois dedans, je me croyais dans l'espace.

<< N'ayez crainte de ma boule, elle ne vous a simplement pas vu entré !
- Oh, ce n'est pas grave.
- D'ailleurs, elle réagit bizarrement...
- J'ai l'habitude des bizarreries à vrai dire, hah...
- Que puis-je pour vous ? ... Attendez, je me détends... Oh oui, je sais qui vous êtes, Charlie Blackstar... L'étoile noire du ciel...
- Qu'est-ce que...
- Vous êtes venus car vous êtes perdu, je me trompe ?
- Non non, c'est bien ça, je ne sais pas où aller, j'ai perdu mon père dans cette ville, j'aimerai trouver un...
- ... Logement, de la nourriture, un travail... Oh je sais, je vois ce que vous dites. Quoi que vous diriez, je le saurai déjà.
- Vous ne serez pas ?
- Non, je ne suis pas cette mystérieuse jeune fille dont tu penses. Peut-être qu'elle est ta conscience ou je ne sais quoi, car je suis entrain de lire ta pensée, tu es très ouvert, comme un livre...
- Impressionnant... Enfin, j'aimerai aussi...
- Votre père n'est pas encore parti, il est encore dans notre monde...
- Ah bon ?!
- Il est à ce que la vie ne sait quoi faire, il est dans un coma...
- Vous, vous n'êtes pas qu'une simple diseuse d'aventure...
- Non, je suis aussi voyante, mais je le cache. Les personnes qui viennent ici, ne supportent pas l'attention que je concentre sur leur esprit, ils ne s'ouvrent pas, ils ne sont pas comme vous. Vous avez déjà vécu une vie ?
- Vécu une vie ... ? Mais c'est impossible, si ?
- C'est impossible à ceux qui n'ouvrent pas les yeux.
- Je suppose... Je crois que je n'ai plus de questions, ormis...
- Appartement de la plage du lac, le 4è.
- Mais encore...
- Vous mangerez des pâtes.
- Ah, ça change pas...
- Autre chose ? Dit-elle.
- Je vous remercie. Dis-je >>

Elle m'avait dit ce que je voulais savoir, c'est plutôt génial de savoir que finalement, Renaud, mon père, n'est pas mort. Mais pourquoi la radio aurait-elle dit ça ?

<< Taxi !
- Owi monsieuw ?
- Au lac, s'il vous plaît.
- D'accoeux, on y vôa twès wapidement. >>

Pour y aller rapidement, ça l'était, en quelques secondes, la voiture faisait déjà du 100km/h...

<< Nous sommes s'awivé. Ça vous fewas swôassantes dollaws.
- Tenez, gardez la monnaie. Merci. >>

Appartements... À peine arrivé, je me suis précipité à l'appartement 4, il était libre, j'ai directement posé mon écriteau dessus.

<< Ahhhhhh... Je serai tranquille ici. Je vais aller me baigner, ça me fera du bien... >>

Alors que j'étais habillé, je me suis précipité sur la plage, j'allais sauter comme ça, mais un rocher m'a fait trébuché, j'ai perdu connaissance dans l'eau, car ma tête a tapé contre le sable. Je me voyais déjà noyé...

<< Où-suis-je... C'est bizarre ici... Je suis sous l'eau entrain de marcher sur un chemin en pierre ? Il y a quelqu'un ? Crie-je. Je me sens seul... Et j'ai froid. Mieux vaut ne pas traîner, en plus, je suis forcé de suivre ce chemin, il y a du vide... UN REQUIN ! >>

Un énorme squale commence à naviguer au dessus de moi, j'avais un peu peur de mourir dans... Où j'étais déjà ?

<< Je cours ! J'en ai rien à faire du vide ! Ahhhhhhhh ! MAIS IL Y A PLUS DE CHEMINS ICI ?!
- Saute.
- Oh... Toi.
- Saute !
- Mais il y a du vide et il y a un requin qui veut me bouffer !
- SAUTE !
- ... Et merde. >>

J'ai sauté dans le vide. Le paysage défilait du bleu, au noir, et d'un coup, le blanc.

<< Je t'avais dis de sauté.
- Mais... On vole ?
- C'est un rêve...
- Pourquoi je rêve ?
- Il me semble que tu es par terre, sur la plage, avec une bosse sur la tête.
- Ah... Ça fait mal ?
- Tu as perdu connaissance, évidemment que ça fait mal !
- Mince... Et combien de temps ça va durer ?
- Le temps que je dispose.
- Comment ?
- Tu verras bien, assieds-toi... Détends-toi...
- Pourquoi tu es avec moi ? Pourquoi moi d'ailleurs ?
- C'est une longue histoire...
- Je t'écoute, j'ai beaucoup de temps devant moi !
- Tu n'as pas eu de chance quand tu étais plus jeune, c'est bien ça ?
- Ben disons que j'étais solitaire mais bon...
- Ta solitude était peut-être pesante. C'est pour ça que je suis venue. J'étais seule moi aussi. Dit-elle en rapprochant ses genoux vers elle. On se sentait seuls.
- Je comprends pas...
- Écoute, la seule chose que tu dois retenir, c'est que je ne suis pas là par hasard. Je suis là pour une raison que tu as déclenché.
- Ehhhh j'ai rien voulu déclenché moi, et encore moins te déranger !
- Et pourtant... Ça ne me dérange pas, dit-elle en dépliant ses ailes sur moi. J'ai quelqu'un sur qui veiller au moins.
- Tu te sens seule parce que les gens t'oublient ?
- Plus ou moins. Je me sentirai pas très amicale avec une personne qui ne se sent pas spéciale. Le monde est spécial. Mais personne ne se rend à l'évidence. Alors j’erre seule...
- D'où pourquoi tu es venue à moi quand tu as su que je me rendais effectivement à l'évidence que j'étais finalement plutôt spécial dans mon genre. C'est ça ?
- Oui. Depuis, je n'avais pas voulu te parler. J'avais des doutes.
- Eh bien... Et tu as toujours été, enfin, tu as toujours été ce que tu es toute ta vie ?
- Non... J'avais une vie avant. J'étais vivante. Maintenant... J'ai perdue la vie.
- Pourquoi avoir voulu prétendre être ma conscience ?
- C'était plus facile de se faire passer pour quelque chose qui te serait familier, ça m'aurait prise beaucoup trop de temps à t'expliquer ce que je suis.
- Ça se tient. Et est-ce que tu connais mon passé ?
- Je le connais oui, je sais que ta mère t'a abandonné quand tu étais enfant. Mais, c'était pas tellement la faute à qui que ce soit, ça peut arriver je pense. Je t'ai juste parsemé de la chance dans la jeunesse.
- Ehhhh tu as triché mon enfance ! Hahah.
- Je ne peux pas dire le contraire, hihi. Réveille-toi.
- Hein ? Comment ?
- Charlie, réveille-toi !
- Comment ?!
- Debout ! Je t'en supplie >>

Je me suis réveillé en sursaut sur la plage.
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<< Ahhh... Il était temps ! Tu peux me voir enfin.
- Qui es-tu ? Celle auquel j'ai vue dans mon rêve ?
- Qu'importe qui je suis, mon nom est Sitrencia. Maintenant que tu n'es plus le seul à me voir...
- Attends, tu es vivante maintenant ?
- Exact !
- Woa, génial, je crois rêver encore ma parole ! >>

C.B #~
 

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Une semaine est passée depuis

Une semaine est passée depuis que nous nous sommes rencontré par un hasard... C'est sûr, j'avais repensé à ce qu'elle m'avait dit, qui ne l'aurait pas fait ? Cependant... Actuellement je veux dire, elle semblait déjà un peu plus humaine, même si elle oublie qu'elle peut mourir désormais, mais ça ne la dérangeait pas, je sais bien que je ne devrais pas me faire de soucis, mais ça fait la deuxième fois qu'elle vit dans notre monde et elle a déjà l'envie d'en repartir... C'est étrange. Je lui donne mon temps pour savoir ce qu'elle veut.

<< Pffff, il neige déjà... C'est à se demander si vivre dans cet appartement miteux valait vraiment la peine...
- Charlie, si un bandit me braque, je fais quoi ?
- Oh, et bien tu prends ce genre d'arme et tu... AHHHHHH ! >>
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<< Jette ton arme au sol ! Sinon la fille mourra !
- L'écoutes pas Charlie rholalala... Il tremble de son arme, tu crois vraiment que je vais mourir à cause d'un type comme ça...
- Lâches-la et je te laisse partir en vie !
- Pas question, dit-il, tu vas me donner 500$ sinon elle meurt ! >>

Exténué, j'allais tiré. Mais... Elle était là. Elle a pris le bras du gangster, elle l'a plaqué sur le sol, mit un coup de pied dans les bijoux, et écrase à moitié la tête du type sur le sol.

<< Excuse-toi. Dit-elle.
- J'espère que tu ne lui as pas brisé les bijoux comme tu as fais avec les autres gangsters qui ont essayé de faire la même chose... Je voudrai pas que le commissaire vienne pour nous demander de nous calmer...
- T'en fais pas Charlie. Il s'en souviendra.
- Bon aller... Excuse-toi à la dame, vil brigand.
- SSS'cuzez-moi.
- Il a été plutôt coopératif, dis-je, mais je refuse de vivre plus longtemps ici, on va devoir prendre une décision...
- D'accord Charlie, aller fuis, sinon... Je te les briserai pour de bon.
- ILS SONT FOUS !
- Il est parti... Dis-je. Bon, viens, assieds-toi, on va chercher où vivre tranquillement. >>

Assis tout les deux sur le canapé, nous cherchions les petites annonces. Il n'y avait rien aux alentours, il fallait changer de ville, et d'un coup, une idée lumineuse...

<< Je me souviens d'un local que je possédais à l'époque, sur downtown street, une salle dans les égouts, loin de tout. À l'époque c'était pour des expériences, mais, je pense que c'est encore libre. Regarde l'annonce...
- Laboratoire tout équipé avec carrelage, aucun vis à vis, deux rails, et un local à poubelle. C'est ça ?
- C'est ça ! Il est donc encore libre...
- On va vivre là-bas ?
- Plus ou moins. Ça nous servira en attendant d'avoir un vrai appartement, et ça me servira pour reprendre du service.
- Ah oui, tu étais inventeur ?
- Je ne peux rien te cacher !
- La tablette graphique, la radio, la planque... Oh oui, c'est encore frais !
- Exactement. Et je pense qu'en étant là-bas, je pourrais en faire d'autres et gagner ma croûte.
- On y va !
- Sans voitures ?
- Euuuuh... Dit-elle.
- Je plaisante, j'ai la mienne.
- Le tas de ferraille rouge ?
- Eh, elle a tenue le coup jusqu'ici !
- Bon bon... D'accord. >>

Je voulais voir mon père. Nous sommes passé à l'hôpital. Il était sur un lit, tristement, dans une chambre...Ce qu'en disait simplement l'infirmière

<< Mais bon sang je vous dis que je suis de sa famille ! Je suis même son fils !
- Vous n'avez AUCUN papier sur vous, JE NE VOUS CROIS PAS.
- Laisse-moi faire Charlie... Dit-elle >>

Elle regarda les yeux innocents de l'infirmière, et elle parlait bizarrement...

<< Slart artacia quirentio... Murmura-t-elle.
- Attends qu'est-ce que tu ... ?
- Charlie Blackstar ? Dit l'infirmière, par ici. Votre père est à la chambre 14.
- Euh... Merci. Dis-je.
- Je te raconterai, me chuchote Sitrencia. >>

J'avais un peu peur d'elle à présent, elle avait prononcé des mots bizarres et l'infirmière a réagit comme un robot...

<< Je peux savoir ce que tu as fais ?
- Juste un petit coup de pouce...
- Oh non, pas cet air mystérieux, je t'en prie...
- C'est de mon ordre d'avancer ton destin, je ne suis pas là pour attendre des plombes.
- Avancer mon destin ? Tu gères ma vie ?
- Exactement. Je connais toute ta vie.
- Quoi ça veut dire que tu sais si par exemple je fais ça...
- Non, c'est disons, les imprévus que ta vie subit, je ne les connais pas. Je connais le tracé et les moments importants.
- Ah... Et tu peux pas me les... Enfin, disons... S'il te plaît ?
- Non.
- Trah. Même pas un peu ?
- Hors de question. Allons voir ton père...
- À tout hasard on est déjà à sa porte ?
- Non, il a été transporté à la chambre 16.
- PFFT. C'est même pas marrant. Rien que pour le plaisir, je vais ouvrir quand même la chambre quAAAAAAAAAAAAAAATOOOOOOOOOOORZE ?!
- Hihihi... Tu parles d'un héros...
- TU POUVAIS PAS ME PRÉVENIR QUE C'ÉTAIT UN ACCOUCHEMENT ?!
- Les imprévus... Désolé.
- Imprévus d'un imprévu... C'est ici. Comment je suis ?
- Toujours aussi... Sexy...
- EHHHH Je t’arrête toute suite ! Tu sais autant que moi que j'aime quelqu'un déjà !
- ... Je m'excuse.... Rabat-joie. Et pourquoi elle est pas avec toi ?
- Les études ! ... Bon j'y vais. >>

En entrant, je voyais mon père sur son lit. Il n'avait pas changé.

<< Papa...
- Monsieur...
- Monsieur ?
- C'est ton père, c'est lui qui t'a fait, sans toi je serai encore dans mon coin...
- Ah... Et c'est la raison pour laquelle tu t'agenouilles ?
- Je lui témoigne mon respect...
- Le truc c'est que, tu sais tout de moi, mais moi je sais rien de toi.
- Ça viendra...
- Ah oui ? Et bien dis donc. Si je fréquente mes amis et que tu te comportes comme ça, on va beaucoup rigoler !
- Il se réveille. Je te laisse, je vais me faire discrète...
- Mais ?
- Je me glisse sur la chaise...
- Quoi ? Tu as peur qu'il te vois ?
- Il ne doit pas me voir...
- Hein ? ... Tu es étrange, mais je t'aime bien.
- Cht. Il écoute.
- Ch... Charlie ? Dit Renaud.
- Papa ?
- Oh... Tu es revenu voir ton vieux débris...
- Dis pas ça... J'étais très inquiet...
- Ahah... Mon fils qui s'inquiète pour moi !
- Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
- Une expérience qui a mal tournée. Il faudra que tu m'aides, j'ai beaucoup à faire, je vais être à la retraite et j'aimerai devenir trappeur pour vivre des jours heureux dans la forêt...
- Toi qui voulait toujours souder des tonnes de choses, tu veux devenir chasseur ?
- Et oui... J'arrive à un âge où, j'ai envie de me retirer de tout, et de découvrir une autre passion... J'ai une création qu'il faudra que tu examines, je te connais et, je suis sûr que ça te passionnerait.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Une platine DJ avec synchronisation de la plaque sur les lumières... Malheureusement, la plaque m'avait électrocuté et c'est comme ça que je suis me retrouvé à l'hosto.
- Pas mal... Même si... Je l'ai déjà fais des centaines de fois, ormis pour la plaque...
- Et tu me présentes pas ton amie ?
- Euh... Sitrencia ?
- C'est à dire que... Euh... Je... Dit-elle en rougissant. Je ne peux... Zut...
- Elle est très timide, dis-je, mais elle est gentille. On s'est rencontré dans le métro.
- Oh, et bien, elle a l'air plus vieille que toi, c'est tant mieux si elle peut prendre soin de toi plutôt que... Cette sorcière...
- C'est pas grave papa, elle m'a peut-être abandonné, mais n'oublie pas que je n'ai jamais cessé de te chercher. Je vais filer, je veux que tu te reposes.
- D'accord... Et bien, à plus tard les jeunes !
- Au revoir monsieur Blackstar.
- À plus papa ! >>

Je n'ai pas compris pourquoi Sitrencia était tout d'un coup gênée.

<< Il ne devait pas me voir.
- Pourquoi ça ?
- Le futur est modifié. Il a vu une personne qui n'était pas importante, et je suis sûr qu'il se fait l'illusion que je suis ta petite amie !
- Meuh non, tu t'inventes des histoires pfffffffft.
- Il connait le fait que tu as déjà une petite amie ?
- Ben étant donné que... Non.
- Je suis heureuse de te dire que je ne connais plus du tout ton futur !
- La poisse, mince alors... Ahah, c'est pas mieux ainsi ?
- Je ne sais pas, je me sens plus rassurée.
- Boarf, on va repartir, filer à downtown, et tout rentrera en ordre ! >>

En crissant les pneus une fois les valises faites, nous sommes partis dans la ville voisine, dans mon laboratoire.
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En passant devant la ville,

En passant devant la ville, un cimetière gisait. Je n'avais pas l'envie d'aller y entrer, je m'y sens pas à l'aise, mais... Je le devais, pour une amie. Ma cousine, pour être précis.
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<< Même si je connais ton passé, je n'ai pas l'impression d'avoir connue cette fille... Qui est-ce ?
- C'est ma cousine. Elle inventait pas des trucs mais, elle vivait paisiblement dans cette ville. Je n'étais pas son voisin en tout cas, je lui avais insisté sur le fait que cette ville n'est pas faite pour les jeunes filles de son âge, mais elle a voulu prendre ses responsabilités, et elle a vécu 3 ans dans cette ville.
- Je suis désolé... Et... Par quoi a-t'elle trouvé la mort ?
- Un braquage. Ils ont tiré partout, ont prit l'argent, et ne se sont pas préoccupés que cette gamine n'avait que 16 ans, elle vivait dans un appartement pour des petits boulots et gagner sa vie pour payer son permis et ses études. Je n'ai jamais cessé de croire, que si le maire ne changeait pas tout les jours, elle pourrait toujours être en vie... Seulement, on choisi pas sa vie, je ne la connaissais pas beaucoup.
- Et bien... En tout cas, ses fleurs sont fraîches... !
- Comment ?
- Regarde, elles ont été arrosées il y a pas si longtemps à ce que je vois, dit-elle.
- Alors quelqu'un prend soin de sa tombe... ?
- Mieux vaut ne pas trop traîner par ici... >>

J'hallucine. Personne ne se préoccupait de cette fille sans histoire, et pourtant quelqu'un arrose sa tombe... Je ne sais pas quoi dire. Je vais simplement laisser ça, ça ne me regarde plus...

<< Tu es silencieux depuis qu'on est passé devant la tombe... Ça va ?
- Je prends simplement conscience que cette ville est très dangereuse, même pour quelqu'un comme toi.
- Oui mais si on reste groupé, on risque rien...
- C'est une mauvaise logique, soit tu te démerdes pour être tranquille après des risques énormes, soit tu restes tapis dans l'ombre à attendre la bonne occasion pour te débrouiller. En gros, soit tu prends, soit tu laisses, et il y a toujours une deuxième chance, sauf à ceux qui l'ont déjà prise.
- Et tu vis dans cette ville ?
- J'irai pas jusqu'à dire que c'est une mauvaise ville, attention, c'est juste, si tu as compris comment elle marche, il faut suivre le rythme ou nager à contresens. On est bientôt arrivé, ma parade face à tout ces problèmes, c'est de vivre tranquillement.
- Ah, donc la tranquillité est possible !
- Oui, quand même ! >>

Dans le métro, un homme bizarre traînait vers mon laboratoire, Sitrencia avait peur pour moi, alors on s'est mit à l'interroger d'une manière brutale.
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<< Qu'est-ce que tu fiches ici ? Dit-elle. Retiens-le bien Charlie.
- Je venais juste savoir si c'était à louer ! dit-il.
- On devrait le laisser partir... Dis-je.
- Avec une gueule en vrac, il va prévenir son petit poulailler.
- Justement, dis-je, si tu continues à le taper dans la tronche, ils vont débarquer et on sera dans de beaux draps.
- C'est pas toi qui a dit qu'il fallait prendre ou laisser ? Pourquoi je devrais le laisser partir faire ses magouilles et ne pas prendre l'occasion de leur donner une leçon ? Dit-elle.
- C'est pas si faux que ça, dis-je.
- Je... Je vous jure je bosse pour personne !
- C'est ce qu'ils disent tous, mais ils préviennent leur copain qu'ils sont attaqués par une chinoise et par un anglais.
- Bon on devrait vraiment le laisser partir, dis-je.
- T'as de la chance que Charlie est bon avec toi, si ça tenait qu'à moi, je t'aurai fracturé la mâchoire. Files, reviens plus. >>

Je n'avais pas compris pourquoi Sitrencia s'était subitement transformée en machine à tuer. Elle me protégeait ? ... Peut-être. Ou peut-être qu'elle avait peur...

<< Tu étais obligé de le frapper ? Dis-je. Maintenant, ils vont débarquer, et on a rien pour se protéger !
- Tu avais des armes quand tu as quitté le labo. Elles y sont peut-être encore.
- Je ne sais pas, ça fait des années que je ne suis pas revenu ici...
- Bon, et bien on ira s'en procurer, juste pour être sûr qu'on ne sera pas attaquer par des filous...
- ... Sitrencia, il faut qu'on parle. Je veux bien que tu sois un esprit, que tu n'as pas totalement conscience de tes actes, et que le monde te semble encore grand, mais, n'abuses pas. Dans ton monde, je t'ai obéis, ici tu n'es pas chez toi, tu es dans un monde partagé par plusieurs millions de personnes, si tu n'arrives pas à admettre que vivre dans ce monde, il faut savoir respecter des règles et que contrôler la situation tout le temps n'est pas une masse à faire, tu n'arriveras jamais à vivre ici et tu vas finir par mourir et te retrouver seule. Ce que je te propose, c'est de vivre avec moi, pour éviter que le fait que tu sois nouvelle dans ce monde n'attire trop de soucis et que le fait qu'on me connait puisse te protéger, mais si tu ne respectes pas ce que j'attends de toi, je ne pourrais plus t'aider...
- Et bien... Oui mais... D'accord. Je suis navrée.
- Bon, on va devoir se préparer au pire, sauf si c'est simplement quelqu'un qui a peur de nous, je te propose qu'on entre et qu'on nettoie mon labo avant de se préparer à cette situation plutôt critique.
- D'accord Chef !
- Repos, on y va. >>

La clef que je tournais pendant des millions de fois me rappelait des souvenirs...

<< Qu'est-ce que... Dis-je. Me dis pas que Renaud à entreposé l'une de ses inventions défectueuses dans MON laboratoire... Zut.
- ... Ahah... Ahahah !
- J'espère simplement qu'il se rétablira vite pour qu'on puisse dégager cette... Chose.
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Tout d'un coup, un énorme


<< Il faut tout refaire dans cet endroit miteux... On va vraiment vivre là-dedans ?
- Et bien, Sitrencia, j'y ai vécu dans des conditions abominables, pourquoi je devrais... On va refaire là-dedans.
- Non, JE vais refaire. Toi, tu as un passé à rattraper, t'occupes de rien, je gère cet endroit !
- Bon bon, d'accord, je te fais confiance Sitrencia. À plus tard !
- À plus ! Je t'appellerai.
- Comment ?
- Oh... Par télépathie.
- Ahah... D'accord ! >>

Je suis parti en me disant que ça n'existait pas, ahah. Enfin bref, qu'est-ce qu'elle voulait dire par... Un passé à rattraper ? Dois-je... Je me sens pas bien.

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<< Alors ça... Soit je suis vraiment revenu dans le passé, soit je me suis évanouis quelque part...
- Eh psst. Un petit contrat ?
- Un contrat ? Quel contrat ? Dis-je.
- Ouais, un contrat. T'en veux un ?
- Le seul contrat c'est celui de la confiance que je souhaiterai.
- Ok pas grave.
- Woaw... Je n'avais pas remarqué mais, il n'y a même pas de neige sur le sol ? On est revenu jusqu'où ? ... Je vais demander à un passant. Eh vous !
- Oui ? Je peux vous aider ?
- M'excusez mais, quel date sommes-nous ?
- Oh et bien, le 19 Janvier 2010, pourquoi ?
- Pour rien, merci monsieur... ?
- Wesker. Charlie Wesker.
- D...D'accord. >>

J'ai eu un froid dans le dos. J'étais même pétrifié. Mon propre moi ? Est-ce possible ? ... Il faut que je me reprenne. C'est un rêve. Ce n'est qu'un rêve...

<< D-d-d-d-d'accord, c'est j-j-j-j-uste un rêve... J'ai très froid... BRAAAAAAAAH !
- Excuse, je voulais pas te faire peur !
- Qui êtes-vous ?
- Je sais pas qui je suis moi et toi t'es qui ? T'as un rond à me filer ?
- Un rond... Ahah... Ahahah.. Non, désolé.
- D'accord pas grave. >>

Tout d'un coup, un énorme bruit tout droit sorti d'un haut-parleur retentit.

<< Le commissaire Roborvski et toute sa clique est demandé à la marie, magnez-vous le train. Je rappelle aux citoyens que nous sommes dans une phase dictatoriale pour maintenir et contenir les récidivistes de gangters à 3 balles. Merci de votre compréhension.
- Une dictature... Mon dieu. Il faut que je me cache !
- À vendre suhi suhi pas cher pas cher !
- J'ai... Non, c'est simplement de la gourmandise. Je n'ai pas faim. Je me demande juste... Si moi-même et Sitrencia sommes dans le métro, alors où mon autre moi va-t'il ? ... Oh mon dieu. Je sais. Ma cousine, elle est sûrement en vie ? >>

Je suis parti dans les appartements, dans la hâte, j'ai oublié une chose : mon autre moi se retrouvait souvent coincé dans les ascenseurs.

<< Retenez l'ascenceur ! Criait mon autre moi.
- D'accord... Dis-je.
- Merci. Je vais au deuxième, vous y allez aussi ?
- Oui.
- D'acc... Et sinon, enfin, pendant que ça monte, vous êtes nouveau ?
- Plutôt...
- Ah ok, ben bienvenue alors. Vous vous appelez comment ?
- Euh... Sinistrio. Oui.
- Ah ben, il te faut un nom de famille. Oh pardon, je peux vous ?
- Oui tu peux me tutoyer.
- D'acc. Ben oui un nom de famille car on est sur un darkrp.
- Stranks Blackstar, ça marche ?
- Ah ben oui ça va. Les gens d'ici sont plutôt sympas ça va mais bon. Oh oh, l’ascenseur... Il est coincé.
- C'est bien ma veine, dit-on.
- Oh, et bien, tu me voles mes mots ! Dit-il.
- J'ai une question... Vous connaissez Chikalia ?
- Oui vite fait, c'est juste ma cousine. Pourquoi ?
- Elle habite au deuxième appartement du deuxième étage, c'est ça ?
- Oui oui c'est ça. Pourquoi ? Tu l'aimes ?
- EHHH. Depuis quand connaître quelqu'un ça fait de nous quelqu'un d'amoureux ou non ?
- Ahhh, désolé, j'ai jamais connu l'amour c'est pour ça.
- Bon bon... Dis-je. Tu inventes des trucs ?
- Oui enfin, ça m'explose à la tronche, mais sinon, j'ai inventé récemment la tablette à dessin dans la maison près du hangar jaune.
- La tablette à dessin... Un conseil, l'increment decrement ne sert pas qu'à la couleur.
- Comment ?
- Increment augmente une valeur, et decrement la réduit.
- Oh mais... Ça veut dire que je peux m'en servir pour beaucoup de choses ! Merci !
- De rien... En parlant de ça, l’ascenseur remarche.
- Han, je refile dans mon labo, merci encore !
- Pas de soucis. >>

Je me suis rendu devant la porte de Chikalia... Enfin, ce n'est pas qu'elle me manquait ou non, c'est juste, j'avais envie de la revoir.

<< Toc toc... Dis-je.
- Oh c'est toi Charlie, j'arrive !
- On dirait que ça marche toujours... Chuchote-je.
- Et bien, on dirait que tu as troqué tes vêtements bleus avec des beaux vêtements noirs ! Entre !
- Comment ça va ?
- Et bien ça va bien Charlie, merci pour la petite radio, je m'en sers beaucoup.
- Écoute, si je suis venu, c'est pour te prévenir de quelque chose.
- Quoi donc ?
- Je suis pas le Charlie d'ici, je viens du futur. Je suis toujours Charlie mais, il y a quelques années d'écart.
- Un être du futur... Dit-elle.
- Écoute moi bien, dans quelques mois, tu vas avoir un accident de voiture, surtout, ne traverses aucune route sans bien regarder de droite et à gauche. Tu le feras ?
- D'accord... Je le ferai.
- Merci.
- Mais, est-ce que ça veut dire que je vais mourir ?
- Non, pas si tu fais très attention.
- Ok... Et bien... Je veux que tu saches, que ça me fait plaisir que tu fasses attention à moi, que tu viennes du futur ou non, nous nous reverrons Charlie...
- On se reverra, et oui... Je te le promets. >>

Sur ces mots, une voix familière me rappelle à l'ordre...

<< Charlie... Dit Sitrencia dans ma tête.
- Beuaaaaaaaah ! Mais t'utilises vraiment ce que tu racontes dis-donc ! Pensais-je.
- Que crois-tu, je ne dis jamais les choses à moitiés... Seulement, je t'ai cherché partout en ville, reviens vite...
- Aurai-tu peur pour moi ?
- Et pas que, sans toi je ne suis rien.
- Je vais essayer quelque chose, va dans le métro.
- D'accord... >>

<< Chikalia, sur ces paroles, je dois y aller. À plus tard dans ce cas, fais attention à toi !
- Oui chef ! Haha. >>

Je suis retourné dans le métro, et là, la neige ré-envahissait la ville derrière moi.

<< Et bien... Quel voyage... C'était un rêve ou la réalité... Je n'en ai aucune idée. J'aimerai juste que j'ai eu la chance de pouvoir le lui dire ce qu'elle risquait.
- Charlie !
- Rebonjour Sitrencia, dis-moi, est-ce que les voyages dans le temps sont possibles ?
- Euh... Quelle question ?
- Et bien... Non laisse. Je m'inquiétais juste à ce sujet, j'ai l'impression d'être revenu d'une vieille époque.
- Viens vite voir ce que j'ai fais de ton laboratoire ! Dit-elle en souriant. >>

Et là, le drame...
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<< MON LABORATOIRE ! Crie-je. QU'EN AS-TU FAIS ?! C'est... C'est un bijou maintenant.
- Hahahah, je suis content qu'il te plaise ! Tu as vu ce dont j'ai fais des vieux murs ? J'ai demandé un peu d'aide mais sinon, j'ai complètement transformer ton vieux labo moisi en studio tout neuf ! Il y a un conduit d'aération pour que tu puisses vivre comme un rat mais bénéficier de l'air extérieur quand tu veux, tu as un petit bureau, deux banquettes pour recevoir tes amis pour manger, une télé branché avec le meuble, un frigo, les toilettes sont cachés à partir du plafond, la canalisation remplace l'évier ce qui permet un gain de place considérable, enfin bref. Qu'en dis-tu ? Visite-le !
- Je ne sais pas quoi dire... C'est magnifique, je me sens chez moi, il manquerait peut-être une cheminée et ça serait absolument génial. Merci beaucoup Sitrencia, dis-je en lui faisant la bise. Et il y a même un bon lit !
- Par contre... Nous allons devoir vivre ensemble... Je n'ai pas de maison.
- Oh et bien, je pense qu'avec ton exceptionnel travail, tu mérites bien d'y vivre en effet !
- J'espère simplement que tes vieilles habitudes ne reviendront pas, je ne veux plus que tu bricoles dans des conditions déplorables...
- T'en fais pas, ça ne risque plus. Dis-je. Une nouvelle ère commence ! >>
 

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Déjà une semaine s'est

Déjà une semaine s'est écoulée, je me suis habitué à vivre dans mon labo de cette manière...

<< Eh, passe moi le café s'il te plaît.
- Tiens le voici, dis-je. Tu peux me contre-donner le lait s'il te plaît ?
- Ahah, oui oui voici ton lait ! ... Au fait, dit-elle, tu penses qu'on aura encore des nouvelles de l'armée ?
- Je pense... Ça fait des années qu'ils m'en veulent. Ils me veulent vivant, car je suis assez réputé pour construire tout et n'importe quoi.
- Pourquoi tu ne leur demandes pas ce qu'ils veulent ?
- Je l'ai déjà fait, ils me veulent pour construire des armes, des machines, sauf que je me suis renseigné et, je n'ai pas envie d'en faire parti. Ils m'offraient de l'argent, j'ai refusé, j'ai déjà tout ce que je veux dans mon labo.
- Et maintenant ?
- Ils me veulent toujours vivant qu'est-ce que tu crois ! Mais, un agent double est parmi eux. Il vient toujours en avance pour me prévenir...
- Ça toque... Ça crochète !
- Chhhht ! Dis-je. On va se cacher. >>
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Quelqu'un avait ouvert la porte. J'avais éteins la lumière, et j'ai attendu derrière le meuble avec Sinistria.

<< Charlie, j'ai peur...
- Chhhht, ça va bien se passer, dis-je. Ne fais pas de bruit...
- Charlie si t'es là, c'est moi, ton ami 45-84.
- 45-84 ! Tu es là ! Dis-je >>

Quarante-cinq quatre vingt cinq c'est son nom de code. Son véritable nom, c'est Marc.

<< Eh dis-donc ça a changé chez toi ! S'écriait-il.
- Et oui... Comment vas-tu ?
- Bien ça va... Je suis venu comme d'habitude te prévenir, ils arrivent dans 20 minutes.
- Et zut...
- Comment ça ? Dit Sinistria tout étonnée.
- Oh bonjour toi, Char-...
- Non, c'est pas elle. C'est une amie, nous nous sommes rencontré il y a peu de temps. On est colocs.
- D'accord, autant pour moi ! Et bien, les militaires arrivent en un groupe de 10 pour venir te chercher Blackstar. Le hic, c'est que j'ai une arme en trop, j'espère que tu sais bien visé, ils veulent te tuer maintenant.
- Ah bon ? Mince... On avisera. On va boire un coup, et on se tiendra prêt.
- Pas de soucis chef, comment s'appelle la demoiselle ?
- Je m'appelle Sinistria.
- D'accord, enchanté, moi c'est 45-85, ou Marc pour ceux qui me connaissent.
- Je vais surveiller, buvez et on se retrouve à l'entrée, dis-je. Donne moi une arme.
- Tiens, une carabine M4. J'arrive une fois mon café fini.
- Vous allez vous battre ?
- Il faut bien, dis-je. On a pas le choix, si ils veulent ma mort, alors je me battrai. >>

Je suis sorti, et je me suis mis à ma droite pour surveiller. Je profitai d'un instant de répit avant de tirer partout... Ce que je trouve bizarre, c'est pourquoi moi et pas un autre, à croire que je suis à leur yeux le seul qui compte. Ça me dégoûte un peu mais je commence à m'y habituer. J'espère seulement que ça ne deviendra pas une habitude...

<< Ok, je suis en position ! S'écrie Marc.
- Explique-moi Charlie, dis-moi pourquoi tu te bats alors que tu pourrais leur parler ?
- C'est simple, je vais t'en donner 3 raisons.
La première, c'est que ma vie est bien assez précieuse aux yeux de beaucoup de personnes qui peuvent compter sur moi, et qu'elle est tout autant à mes yeux, que je n'ai pas du tout envie d'y passer, même si je sais que ma famille n'a plus beaucoup de membres, ça me donne pas le droit de me dire que je dois simplement mourir.
La deuxième, c'est plus précis. 45-85 comme tu vois, il est dans le même bateau, excepté qu'il est un espion. Tu vas te dire "mais oui mais pourquoi il est toujours pas repéré ?" la chose c'est qu'il est extrêmement doué et que si tu lui confies ta vie comme tes biens les plus précieux, tu peux le faire. Il arrive à sniper déjà avec un fusil à pompe, donc tu peux tout simplement te rappeler qu'il est pas là pour se battre mais qu'il est là pour moi. Si tu te demandes pourquoi il me protège autant, c'est parce que son cœur fonctionne à l'aide d'une gate. Aussi incroyable que tu vas en tirer une tronche de 15 mètres, oui, il vit grâce à une gate. C'est moi qui le lui a posé, il allait mourir, et accidentellement alors que je pensais que c'était fini, son cœur s'est remit à battre, et depuis, il n'a jamais cessé de vivre que pour lui et pour moi. C'est impossible de lui dire qu'il ne doit plus me protéger, il le fera quand même. En échange, je vérifie son état de santé, et tant qu'il vit...
La troisième, c'est que même si la violence me dégoûte par définition, quand on est forcé à se battre, on se bat. Si quelqu'un te frappe, tu vas le laisser frapper ? Si quelqu'un t'enlève un des membres de ta famille, tu vas le laisse filer ? Si quelqu'un va menacer quelque chose auquel tu y tiens, tu vas le laisser faire ? Non. La raison, c'est ça. Si tu ne fais rien pour ce que tu crois, alors tu n'es pas dignes de ma confiance. Alors que si tu te bats parce que tu en es forcée de le faire, alors fais-le.
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2013-12-22_00001.jpg[/img]​
- Merci pour ce lonnnng discours monsieur Blackstar. Seulement, je refuse de croire qu'en leur tirant dessus ça va résoudre les choses !
- En tout cas ça me donne quelques mois de tranquillité, c'est déjà ça. Et 45-85 a l'air d'apprécier de tirer sur des hypocrites et des menteurs, alors je le laisse faire. Le monde est déjà gouverné par tant de menteur et d'hypocrite, qu'il s'est fait sa religion. Et tu peux me croire, ça n'a rien à voir.
- Alors... N'en meurs pas... S'il te plaît. Et ne les tues pas...
- Je viserai les jambes, ils iront à l'hosto, et ils reviendront plus tard. D'accord ?
- D'accord ! Sourie Sinistria. >>

Et la fusillade commence... 45-85 s'en donnait déjà à cœur joie, il criait, et pendant ce temps, je tirai sur les jambes des militaires, pour qu'ils fuient.

<< Ils sont partis... Dis-je. Bien joué !
- Haha, ils sont pas prêts de revenir ces vauriens ! Je dois filer Charlie, à l'occasion, on ira faire un bowling, je dois aller faire mon rapport sur leur défaite.
- Merci Marc ! À plus. >>

Nous sommes rentrés à l'intérieur, nous parlions à table.

<< Je ne sais pas quoi dire. Tu avais l'air d'un animal. Tu n'as même plus cet air si spécial que tu avais...
- Le plus spécial des airs que je vais te dire, c'est...
- Oui je sais la survie... Mais quand même.
- Ça y est, tu remets ça sur le tapis. À croire que c'est de ma faute si ils viennent !
- C'est pas ça, c'est juste que tu ne veux même plus leur parler !
- Et alors, ils veulent me tuer, tu veux que je fasse quoi ? Je tonde leur pelouse ? Ça marche pas comme ça ! Soit tu tues, soit tu te fais tué, chassé, ou être chassé...
- C'est un monde de barbare ! Je me demande pourquoi je ne suis pas restée là-haut...
- Si tu veux t'isoler d'un monde qui a besoin de toi, alors fais-le dans un rêve.
- Je ne sais même pas ce que c'est...
- C'est ton inconscient qui te construit quelque chose que tu dois comprendre, voilà ce que c'est. Sur ce, je vais aller me balader, tu n'as qu'à faire une sieste !
- Une sieste... D'accord Charlie, j'y réfléchirai. Mais je me méfie.
- Pffft, comme si le monde allait s'écrouler... Franchement, oui, réfléchis. Bon, je te laisse, dis-je en lui faisant un bisou sur le front, dors bien.
- Oui oui... >>

Je me demande si c'était une bonne idée que de la laissée rêver, en sachant ce qu'elle peut faire de moi... Brrr, ça me donne le froid dans le d-...os ?

<< Qu'est-ce que je fais ici ? Dis-je.
- Tu es un hypocrite car c'est toi que tu prives de ta vie au profit des gens qui ont besoin de toi !
- Hein ? Sinistria ? >>
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<< Tu confonds beaucoup, dis-je. Ils ont besoin de moi pour tuer des personnes.
- Et si l'armée voulait tuer des gens qui veulent en tuer ? Et qu'ils avaient besoin de toi ?
- C'est pas pareil... Tu t'énerves en plus... Je t'en prie, c'est pas la peine d'en parler. Et pourquoi sommes-nous revenu de l'endroit de la dernière fois ?
- Car je veux te persuader que tu es quelqu'un de spécial.
- Si par spécial ça signifie pacifique, non. Après... Bon... Peut-être que tu as raison, je veux dire... Tu pleures ?
- Je ne pleure pas ! Dit-elle.
- Haha... Bon c'est d'accord, j'irai leur parler...
- Et tu les aideras ?
- Ça dépend. Si la cause est pour la nation, d'accord, si c'est pour détruire le monde ou tuer des innocents, absolument pas. Je verrai bien, repose-toi donc plutôt que de te prendre la tête avec ça... Et puis, ça ne te concerne pas, c'est à moi d'en prendre la décision.
- ...
- Tu dors ? ... Mince... Elle est déjà allongée ? Comment je sors d'ici ? Dis-je. >>
 

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J'avais peur. Parce que...


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<< Je suis toujours dans son rêve ? Le décor a changé d'un seul coup... Oh mon dieu. >>

C'était l'apocalypse. Je ne bougeai pas, mais je me sentais regardé. C'était un cauchemar... Je n'avais qu'une envie : qu'elle me sorte d'ici.

<< Sinistria ? S'il te plaît ? Sors-moi d'ici.
- Pas question. Tu ne m'as pas prise au sérieux, mais cette fois... Si tu as compris la leçon, alors je te laisserai partir.
- Et zut... D'accord, alors on va faire ça, si tu vois que ça me fait mal, alors arrête. Mais je résisterai ! >>

J'avais peur. Parce que... Elle connaissait ma crainte. Une ville, du brouillard, du vide... Déserte... Détruite... Des monstres... Je cache pas n'est-ce pas, c'est juste que tout ça, c'est pas mon truc.

<< Tu peux vraiment tout contrôler ? Tu es sûre ? Dis-je.
- Et oui, c'est mon monde.
- Passe une musique douce...
- Pourquoi ?
- C'est pour me concentrer, tu verras que j'ai du courage à revendre si je suis calme.
- Bon... Étant donné que tu as été introduis ici sans ton accord... D'accord. Mais c'est la dernière faveur ! Après... Le reste est à toi. À plus tard ! >>

Je devais rester calme, sans quoi, j'allais tout droit à des aveux et des excuses... C'était pas difficile à faire mais, elle ne comprenais pas ma détermination.

<< Reste calme Charlie... Elle est vraiment magnifique cette musique. Euhm. Je vais me balader. >>

Pour décrire la situation, j'étais dans le rêve d'une fille que j'ai rencontré par un hasard et dont elle m'a jeté dans la gueule d'un gouffre de désespoir sans fins et sans failles avec une musique des plus douces... Alors... Bon, je cache pas que les zombies, les types avec des combinaisons qui me regardent, des trains, des voitures déglinguées et tout autres choses bizarres étaient un peu flippant mais, à la longue quand on sait que c'est un monde flippant, ça dérange plus. C'est une apocalypse assez barbante...

<< Bon, je m'avoue vaincue... Je dois dire que tu as du cran.
- J'ai quand même couru plusieurs fois mais, ça te montre à quel point je suis déterminé pour n'importe quelle situation.
- Ça fait pourtant 2 heures que tu es ici, alors... J'abandonne.
- J'aurai pu tenir des jours ahah !
- Oui mais je ne vais pas dormir autant, je te relâche... >>

Je me suis réveillé en sursaut dans mon propre appartement.

<< Et maintenant...
- Que vas-tu faire ? Tu vas vraiment continuer à leur tirer dessus comme un abruti ?
- Non, je vais parler à mon père, dis-je. Puisqu'il a été lui aussi inventeur talentueux, il a peut-être eu des ennuis. Je veux en avoir le cœur net.
- D'accord, je viens avec toi ! >>

Nous étions allé à l'hôpital mais, il nous avait répondu qu'il était reparti chez lui, je me suis donc rendu à son appartement.

<< Renaud ? C'est moi, Charlie.
- Ahhhh bonjour Charlie, et salut toi.
- C'est Sinistria papa, une amie.
- Excusez-moi !
- C'est pas grave monsieur Blackstar.
- Entrez donc.
- Papa, je suis venu te voir, voilà plusieurs années que l'armée me traque et ne cesse de venir chez moi
- Tu ne leur tire pas dessus ?
- C'est ce que je faisais mais, Sinistria ne veut pas.
- Et bien, si tu veux mon avis Charlie, j'étais moi aussi traqué !
- Ah bon ? S'écrie Sinistria.
- Raconte, dis-je.
- À l'époque j'étais bénévole à l'armée justement, il fallait patrouillé alors qu'il faisait -15 dehors...
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C'est comme ça que j'avais rencontré ta mère, tu ne l'avais peut-être pas connu mais, c'était une belle femme. Elle t'avait mise au monde, et juste après, nous avions été convoqué pour justement aller dans ce froid mordant. Le type sur la photo au centre c'était moi, j'étais sergent, et l'autre type c'était Phil, un ami. On avait été tout les trois partis dans le froid, et avant d'y aller, on s'était arrêté avec la voiture pour prendre une photo, elle est de très mauvaise qualité mais, pour nous c'était beaucoup, je l'ai gardée avec moi. Donc, je reprends, quand nous avions fait notre service, ta mère a été tuée à la guerre, Phil aussi, je suis revenu en un seul morceau car je savais que tu étais né il y a pas si longtemps dans un orphelinat.
- Oui je le savais, dis-je, mais je veux savoir si tu as subis une même situation. Des conseils quoi.
- Ah et bien, oui, j'inventais beaucoup, et l'armée voulait compter sur mes inventions pour tuer des personnes. J'ai refusé, mais j'ai été obligé à travailler pour eux. Je suppose comme ils ont vu que tu avais le même talent, ils ont pensé à te faire subir la même chose mais, refuse. C'était horrible. J'ai tué des innocents à cause de mes bombes...
- Mon dieu... Dit Sinistria.
- Je leur parlerai quand même, dis-je, mais je ne serai pas seul.
- Fais attention surtout... Ils sont très malins.
- C'est pas grave, je le suis aussi, à plus tard papa !
- Au revoir monsieur Blackstar.
- Au revoir à vous deux, et bonne chance ! >>

<< Alors, il t'en faut plus pour que je ne battes pas ?
- J'admets avoir eu tord, j'en suis désolé Charlie, mais il faut que tu leur parles, que tu leur dises que tu ne veux pas.
- Je demanderai à Marc... J'ai une idée. >>

J'ai appelé Marc, et il était déjà dans les environs.

<< Oui allo 45-85 ?
- Ouais ? C'est qui ?
- Charlie. Tu peux faire venir un ambassadeur de l'armée pour négocier ?
- Négocier... Bha, je suis aussi ambassadeur, je peux peut-être t'aider ?
- Ah, parfait alors, rendez-vous dans le métro.
- À plus tard ! >>

L'idée, c'était de faire un rapport. Qu'il leur dise que je refusais catégoriquement, que je ne voulais pas.

<< Tiens, parle à ma radio. Dis-leur.
- D'accord, si vous me recevez, ici Charlie Blackstar, avec l'accord d'un de vos ambassadeurs, je vous dis et je vous répéterai : je ne travaillerai jamais pour vous.
- Reçu Blackstar, mais vous mourrez. On ne laisse pas quelqu'un d'aussi intelligent vivre.
- Comment ça ?
- On a prit conscience que vous n'étiez qu'un fou, vous possédez des connaissances que vous partagez avec n'importe qui, on a décidé de vous tuer.
- Si je vous apprends comment fonctionne une gate, vous me laisserez ?
- Une gate... J'enverrai un ingénieur à votre labo. Si la gate s'avère être utile, alors nous vous laisserons tranquille.
- Parfait, alors on fait comme ça. Dis-je.
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2013-12-23_00003.jpg[/img]​
- Merci Charlie... Dit Sinistria en me serrant dans ses bras. Merci à toi aussi Marc...
- Je t'en prie, je leur apprendrai l'add voilà tout... Dis-je.
- Ehhhh non merci, très peu de câlin pour moi ! S'écrie Marc.
- Roh, fais-lui plaisir... Dis-je.
- Bon, d'accord... Dit-il. >>
 

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Je suis partis comme un


[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-01-03_00008.jpg[/img]​
<< Attendez, c'est noël et on regarde la petite maison dans la prairie ?
- Laisse voyons, dit Sinistria, Marc a l'air d'apprécier...
- C'est surtout mon feuilleton, dit-il, je n'ai pas beaucoup l'occasion de regarder la télé.
- Bon, dis-je, alors on s'offre nos cadeaux ?
- D'accord, Charlie, voilà pour toi, et voici pour toi Marc dit Sinistria.
- J'en ai un pour toi, tiens Sinistria, et un pour Charlie, voilà vous deux.
- Et bien moi, j'ai un cadeau pour vous deux.
- Ah bon ? S'écrie Sinistria.
- C'est quoi ? Dit Marc intrigué.
- Tadaaaaaaaaa ! Des tablettes à dessin personnalisées et des consoles musicales mutlifonctions !
- Génial Charlie, merci mec !
- Tu es un amour...
- Bon, on déballe les autres cadeaux ! Alors Marc tu m'as offert... Un pistolet. C'est original !
- Je savais bien qu'il te manquait quelque chose, dit-il. Sinistria, merci pour la carte de vœux, elle est très jolie.
- De rien Marc, merci pour la montre, elle est plutôt mimi !
- Et toi Charlie ? Qu'est-ce qu'elle t'a offert Sinistria ?
- Euh... Je... Non. C'est un cd de chanson... Il...
- Je connais tes goûts Charlie, je t'ai offert un CD qui te plairait...
- Alors, c'est quelle chanson ? Dit Marc.
- Tiens... Lis par toi-même.
- Chanson... Spirituelle ? Hein ? C'est quoi ? Dit-il.
- C'est pas une simple chanson, elle a été composée par une chanteuse méconnue.
- Et la chanteuse c'est toi ? Dis-je.
- Plus ou moins.
- Ahahah d'accord, dis-je.
- Bon, on a passé un bon noël, merci encore Charlie de m'avoir invité. Dit Marc d'un air reconnaissant.
- De rien Marc, tu aurai passé noël tout seul, c'est mieux de passer ça ensemble !
- Il y a une lettre sur la table au fait, dit Sinistria, tu l'as reçu ce matin. Je n'ai pas ouvert ton courrier.
- D'accord, j'ouvre...
________________________________________
Avery PETERSON 25/12/13

La société de Downtown
Motif:Décès

J'ai le regret de vous annoncer le décès de
Renaud Blackstar en ce jour de Noël. Moi-même et
toute la mairie resteront à votre entière disposition
et voulons que ça ne soit pas trop dur pour vous.

La cause du décès étant la criminalité, et j'espère
vivement que cette modeste somme d'argent vous
aidera à oublier ce sinistre.

Le maire de la ville, A.P.
_______________________________________​

- Je vais le tuer... Dis-je, et lui faire bouffer son argent...
- Calme-toi Charlie ! S'il te plaît
- Allons vieux, c'est peut-être pas de sa faute...
- PAS DE SA FAUTE ?! IL DOIT SAVOIR GERER UNE VILLE ! Et après on me traite de fou... Je vais le voir.
- Ne le tue paaaaaaas !
- Non, je vais l’enguirlander avec son argent sale. >>

Je suis partis, avec les larmes dans les yeux. J'en voulais plus, le malheur, la déchéance, je ne voulais plus de tout ça. Je voulais le voir en personne. Lui demander si c'était moi le prochain maire, ou sa boîte crânienne.

<< Je veux aller voir le maire.
- Vous êtes qui ?
- Blackstar.
- Oh... Pardon monsieur le comte. Entrez.
- Comte ? ... Ah ok, une magouille. Je vais aller le voir lui. >>

J'avais une sacré tête de tueur, c'est vrai. Je ne savais pas ce qui allait vraiment changé ce jour là. J'étais vraiment loin de me douté...

<< Qu'est-ce que c'est que cette chanson... Dis-je. On dirait un chant d'église...
- Oh, monsieur Blackstar. Bonjour à vous, et navré pour votre père.
- J'en ai rien à cirer de votre argent, rep... Quoi ?
- La fortune de votre père.
- 375 000 000 de dollards ?
- Hélas, votre père était comte, vous avez hérité.
- N'essayez pas de m'adoucir, que je devienne comte ou non, j'ai toujours l'intention de vous gueuler dessus.
- Allons, qu'avez vous à me reprocher ?
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-01-03_00009.jpg[/img]​
- Mon père est mort parce que vous ne faites pas votre boulot, j'ai l'impression d'avoir en face de moi le pire des hypocrites. Tout d'abord, arrêtons cette musique. Ensuite, vous vous foutez complètement de la gueule de n'importe quel citoyen. Puis, je ferme la porte à clef, et nous allons parlé sérieusement. Si vous administrez pas cette ville comme il le faut, j'irai vous foutre un procès. Croyez-moi, mais il est très difficile de me convaincre et je trouverai tout les bons mots pour vous balancer d'ici au balayage.
- Je n'ai pas peur de vous !
- Craignez votre système, on se reverra.
- Gardes! Emparez-vous de cet homme!
- Adieu, et ayez peur d'avoir votre place de maire remise en jeu.
- Vous n'aurez jamais le dernier mot, je ne vous laisserai pas partir comme ça ! Dit-il.
- Clic! Votre porte est ouverte comme votre trombine, un jour ou l'autre, quelqu'un vous tuera. Et ce quelqu'un, ce sera peut-être moi. >>

Je suis partis comme un bandit, j'ai fais une sacrée peur au maire, sûrement, pour un 25, c'est son cadeau après tout... En débarquant dehors, il fallait que je fuis, les policiers étaient à mes trousses, je n'allais certainement pas leur faire le plaisir de me laisser arrêter pour quelque chose qui est très légitime.

<< Attrape !
- Mon flingue, mais qu'est-ce que ça veut dire 45-85 ?
- On va leur tirer dessus, toute la ville t'a entendu car le micro du maire n'était pas éteint, tu as réussi à faire révolter tous les gens d'ici contre le maire, c'est inimaginable.
- Charlieee ! Ne fais pas de mal s'il te plaît. S'écrie Sinistria.
- J'ai une idée, on va défiler dans la ville, on va rassembler le plus de gens possibles, et une fois que ce sera fais... Dis-je en montrant la fenêtre du maire avec mon doigt. Ça sera sa fête.
- Et comment ça tu es devenu comte ? Dit Marc.
- C'est mon père, il était comte, mais j'ai hérité de tout ce qu'il avait, seulement, sa présence me manquera plus que l'argent, je m'en fiche du fric, je l'aimais beaucoup...
- Mort par la criminalité, ouais, je suis partant Charlie, et je suis sûr que toutes les personnes de la ville voudront lui démettre de ses fonctions.
- Il nous faudrait un pickup, un véhicule où qu'on puisse faire notre défilé dans toute la ville. Marc, tu as toujours accès à l'armée ?
- Ouaip, il me faudra un quart d'heure pour en avoir un, j'y vais toute suite.
- Charlie Blackstar, qu'est-ce que tu vas faire bon sang ? Tu veux tuer le maire et l'administration ? On frôle le chaos !
- Une révolte, négliger un seul et maire qui serait viable, ne plus s'occuper d'avoir ces crétins qui dirigent cette aussi belle ville.
- Tu ne m'écoutes même pas ! Tu ne peux pas aller le tuer et faire ça, tu te rends compte de ce que ça pourrait produire que la ville n'aie plus de police ? On va se retrouver dans un système tellement grave !
- Alors, nous partons de la ville. On vivra ailleurs... Je ne vois pas d'autres solutions, dis-je, et on pourrait vivre en paix loin de toute cette haine. Ou alors, je vais faire mieux, provoquer la révolution, et partir avant que ça n'éclate.
- Non, nous allons partir Charlie, voilà tout. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose...
- Il m'arrivera rien si on provoque la révolte et que nous partions après, je te le promets.
- D'accord, je te laisse faire, fais ce qu'il te plaît mais, fais attention à toi.
- Ah, Marc est arrivé.
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-01-03_00011.jpg[/img]​
- Alors, c'est quoi le plan ? Dit-il.
- On part, dis-je. C'est mieux ainsi, mais on va couvrir nos arrières.
- D'accord, alors on mets les gaz !
- Je vais conduire, dit Sinistria. On va partir dans les montagnes !
- Du moment qu'il fait bon... >>
 

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En fuyant dans les montagnes,

En fuyant dans les montagnes, nous avions fait escale à une auberge, où nous avions rencontré Mohamed, un sympathique habitant de la région qui a trouvé ça encourageant que des gens aillent habités dans les montagnes, et qui nous a rejoint dans notre périple, et un auto-stopper qui s's’appelait Clément. Mohamed avait une petite voiture quand il nous suivait, c'est lui qui l'a prit en auto-stop, et il s'avère que Clément veut vivre de la même manière, dans la montagne, en paix... Seulement, on s'attendait pas à ce que notre premier arrêt dans les montagnes, soit face à face à un village... Abandonné ?

<< Il est abandonné ce village ? Dis-je. On dirait qu'il y a aucun bruit qui en sort... Même pas un signe de vie.
[img=400x225]http://img15.hostingpics.net/pics/5343592014010700002.jpg[/img]​
- J'en ai aucune idée Charlie, disant Marc qui pour une fois, a troqué sa combinaison contre une tenue banale.
- Je suis sûr que c'est abandonné, dit Sinistria confiante. Toute façon, qu'est qu'on s'en fiche.
- J'ai toujours nos armes, Charlie, je les ai gardé dans le pick-up, donc au cas où, on est prêt à agir en cas de soucis.
- Excuse-moi Marc, dit Mohamed, les armes sont dans ma petite voiture, je les avais prise pour les cachées et les rangées à l'abri dans mon coffre, mais sinon, oui, on dirait un village abandonné, et je suis sûr que Sinistria a raison.
- J'en ai marre de marcher, grogne Clément, on pourrait pas je sais pas moi, vivre tranquillement dans un endroit où on se tape pas des collines à grimper pour ... Woa, un village.
- Bon, de toute manière, on aura pas mieux, dis-je. Sinon, j'y vais, et si j'ai du nouveau, je vous appelle. Vous avez mon numéro de toute manière ?
- Oui, dit Sinistria, vas-y en éclaireur, mais tu verras qu'il n'y a pas un chat.
- J'y vais dans ce cas, à plus tard... Dis-je. >>

J'étais pas bien dans mes baskets, ça me semblait un peu risqué d'y aller comme ça, sans rien. C'est comme se jeter dans la gueule du loup, et c'est trop tard pour dire non, je n'ai qu'à y aller doucement, je suis sûr qu'il ne va rien se passer...

<< ... Sauf une porte-fermée. Je vais escalader, tant pis ! >>

En escaladant par les rochers à côté, j'ai remarqué que la porte était barricadée d'une planche... C'est à se demander, si il y a des gens qui vivent ici ? ... En tout cas, plus j'avance, plus le calme était pesant, je me croyais dans un cimetière... Le vent passait dans la rue principale, balayant les portes, les fenêtres, qui claquaient, c'était le seul bruit qui était légèrement produit... Puis, je me suis senti en danger. Je me suis caché dans un des bâtiments, et à ma surprise, j'étais pas seul.

<< De toute manière quand nous aurons la rançon la seule chose qu'on fera de l’otage, c'est de abattre. On peut pas se permettre d'avoir notre planque complètement découvert par ces flics.
- Ouais t'as raison.
- Est-ce que Fred est revenu au fait de sa séance de... Manucure ?
- Manucure ? Lui ? ... Ahhhh ! Non, il est pas revenu. Mais parle pas comme si notre langage était codé, je pigeais rien moi !
- On n'est jamais trop prudent crétin !
- On est trop prudent justement, on est dans un bled paumé mais tu te comportes comme si n'importe qui allait venir ! Franchement, relax mec.
- On peut très bien avoir les flics infiltrés par ici, avec l'écoute radio et les hélicoptères et tout !
- Tu te fais des films mon pauvre... Remarque, j'aurai été toi, je me serai réfugié dans quelque chose de plus sécurisé encore, au cas où tu te croirai parano.
- Je ne suis pas parano, déconne pas, ça fait déjà 3 nuits que je dors pas, je suis juste stressé par la rançon, ce million d'euros pour qu'on puisse partir de ce trou et revenir à la base du patron.
- Tu sais très bien que si on regagne sa confiance par ce travail simple, il nous donnera à chacun un quart du magot...
- Ouais, et tant mieux.
- Je ne suis pas dans la mouise... Dis-je en chuchotant. Ils ont l'air d'être 3 par ici, voir 4 en comptant cet "otage", ce qui me semblerait une bonne piste, puisqu'on pourrait se servir de l'argent pour le redonner à son propriétaire, et qu'on foutrait ces types en taule... Le plus dur, ça va être déjà que je parte d'ici sans me faire repérer, à moins que... Mince, j'ai pas mon portable, je l'ai oublié ! >>

Le seul moyen de communication à distance, oublié. Là, oui, pour sûr, j'étais vraiment dans un pétrin pas possible.

<< Merde, ils ont barricadé mon issue de secours, je vais devoir trouvé un moyen où partir d'ici... Ah mais en plus ils gardent l'entrée maintenant ! ... Bon, ben, c'est pas dans 5 minutes que je pourrais m'en aller, je vais les espionner en attendant, je dois en apprendre plus sur leurs intentions, et je perdrais pas de temps, je ne sais toujours pas combien ils sont au total ! C'est dingue. >>

Je suis sorti de la maison, pour me réfugier dans ouverture d'un mur de bois, dans un buisson, il y avait un homme en blanc et un type cagoulé qui parlaient, ça faisait déjà 6 personnes...

<< Bon, dit le type en blanc, à ce propos, les deux collègues à la maison NE, ils se sont rétablis ?
- Ouais, c'est l'otage qui les a remis d’aplomb, c'est plutôt cool.
- Ça m'aurait étonné que dans notre équipe de bras cassé, on puisse avoir un médecin, on est 10 mais aucun de nous ne sait soigner, c'est à croire si on est vraiment fait pour ce job...
- On est pas fait pour ce job mais, on est fait pour vivre avec les autres gens, tu sais, notre bande, les 150 autres bandits dans la forêt...
- Oui absolument... Tu n'as pas entendu un bruit ?
- Un bruit ? Ouais. Mais je pense que c'est une bestiole.
- Bon, on va rejoindre nos frères.
- Je te suis ! >>
[img=400x225]http://img15.hostingpics.net/pics/4414442014010700004.jpg[/img]​
<< C'est officiel, dis-je, je suis vraiment dans la panade la plus complète. Je pense pas que partir d'ici en un seul morceau soit suffisant pour me motiver mais, je vais devoir me battre. Et puis, j'ai l'effet de surprise, je devrais m'en sortir... >>

C'était motivant, oui, mais c'était pas assez pour me dire "je suis sûr d'être en vie" même si ça pourrait être pire... En revenant à l'entrée, les gardes étaient partis, sûrement pour picoler, je courrais très rapidement pour revoir mes amis, qui étaient tout en bas.

<< Alors Charlie ? C'est abandonné ? Dit Marc.
- Non... C'est même pire, des crapules détiennent un otage, ils sont plus de 150 dans leur confrérie, et là dans le village, ils sont 10, si on les tuent, on en garde un pour connaître leur confrérie, on libère l'otage, on récupère la rançon, on la redonne à son propriétaire ainsi que l'otage, on prend du renfort avec nous, et on débarque incognito chez leur bande.
- Nous sommes que 5, et encore, tout le monde ne sait pas manier une arme... Dit Marc, de plus, je n'ai que 3-4 armes...
- Désolé vous ne serez plus que 4, moi je pars ! S'écrie Clément au loin.
- On est vraiment dans de beaux draps... S'exaspère Sinistria.
- Roooh c'est bon on peut pas rigoler...
- Si on a l'avantage de les surprendre, on pourrait facilement tuer ces 10 gars et sauver l'otage, ouais je suis partant moi ! S'exclame Mohamed.
- Bon, et bien, plutôt que de perdre du temps, on y va, dis-je. >>

On montait, armés comme des mercenaires dans une boulangerie, et à y repenser : c'était une mauvaise idée que d'aller là-dedans, mais trop tard, on était trop motivé à gagner ce petit coin de paradis, et à sauver cette personne, qu'à se douter qu'eux étaient des vrais mercenaires, comparé à nous qui n'étions que des voyageurs.

<< On va s'organiser, et se planquer, Clément, tu sais tirer avec une arme ? Dis-je.
- Un peu mon n'veu, dit-il en rechargeant.
- Mohamed, malheureusement, on a un couteau, on a plus d'armes à feu mais, tu peux toujours le lancer ou monter la garde, je suppose.
- Pas de soucis Charlie, je le balancerai en appui. Je n'aime pas trop les armes à feu.
- Sinistria, reste à l'abri, s'il te plaît. Et Marc, garde l'entrée, on compte sur toi.
- C'est ce que j'allais faire ! Dit-il. >>
[img=400x225]http://img15.hostingpics.net/pics/7347342014010700003.jpg[/img]​
On avait peut-être une chance de les avoir, mais, c'était mince, il fallait quand même tenter le coup, si ça nous valait un village de colline pour nous tous. Sans compter qu'un otage à sauver et une rançon à annulée, c'est tout aussi important... À voir, je veux pas être cupide, mais un peu d'argent, ça nous ferait pas de mal...
 

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Je suis partis en


<< OK, ils arrivent, je vais me faufiler pour en attraper un et lui poser quelques questions, et vous, vous allez les retenir, d'accord ? Dis-je.
- C'est comme bouffer du pancake à longueur de journée, ça ira, t'inquiète pas Charlie ! S'écrie Marc.
- Reviens vite cam'rad, on t'en laissera pas sinon !
- Bonne chance mon ami, dit Mohamed. >>

Je suis partis en discrétion, et la fusillade éclatait déjà, j'ai vu un garde isolé vers un bâtiment, et je me suis jeté sur lui sauvagement.

[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-01-13_00001.jpg[/img]​

<< Uhgh !
- Bouge pas. Sinon, je te tue. Tu vas répondre à quelques questions.
- Me faites pas de mal !
- Tu vas me dire immédiatement où est l'otage.
- Je ne sais pas ! Je te jure !
- Pas convaincu. Répète pour voir ?
- Je ne sais pas !
- Je ne sais pas qui ?
- Je ne sais pas monsieur !
- C'est bien. Malheureusement, tu avais 3 vies, mais tu les as perdues. Adieu.
- Non ! Je sais quelque chose qui peut-être utile !
- Quoi donc ?
- Il n'y a plus d'otage, il a été atteint du syndrome de Stockholm.
- C'est une blague... ?
- Non ! Je te jure !
- ... Merde... Et la rançon ?
- L'otage lui-même a refusé la rançon !
- Non seulement on est dans la merde, mais en plus, ce que tu viens de me dire, ça me convient pas.
- Je te jure ! S'il vous plaît, me tuez pas !
- Avec joie. >>

Je l'ai tué, oui, mais, c'est à juste titre, puisque, il n'y avait pas d'argent, pas d'otage à libéré, et encore 10 autres gars comme lui qui traînent dans le village dont la plupart se battent au centre. Je n'avais pas tellement de choix, j'allais rejoindre la fusillade, mais avant, je préparais un plan, au cas où, nous aurions du mal.

<< OK, la pente de rochers n'est pas raide, ça a l'air bien. Je n'ai jamais essayé de faire de la luge sur des rochers mais, si mon plan doit fonctionner ainsi, j'aurai besoin de chance. Seulement... Je n'ai pas de luge à proprement parlé. Je vais regarder les maisons... >>

La lumière d'une porte s'entre-ouvrait, j'ai aperçu quelque chose d'utile...

<< Des soins, des armes... Je pense que ça va être très utile, je vais prendre de quoi soigner, et planquer le reste, et... Un journal ? >>

Un journal gisait par terre. Il y avait... Il y avait mon nom dessus. Ce village datant moyen-âge, avait-il une histoire derrière lui ?

<< C'est mon écriture... Qu'est-ce que c'est que ça... Je n'ai jamais écris un truc pareil, et encore moins, vécu au XVè siècle ! ... Je suis désolé les amis, je vais le lire, je... Je ne peux pas me dire que je vais partir alors qu'une partie de moi est ici, c'est impossible, je vais le livre rapidement... >>

Un épaisse poussière couvrait se livre, comme si il était là depuis 3 ans...

<< Incroyable... Charlie Blackstar. Né le deux Livra mille quatre cent cinquante-cinq... Impossible, je ne suis né qu'en 93, comment je pourrais être né il y a... 559 années ?! ... Je vais sauter quelques pages, peut-être qu'il y a des choses intéressantes, c'est... Pener, Kil'k ? Poche ? ... On dirait bien que j'ai un ancêtre qui a combattu avec des compagnons plutôt bizarres ! ... "Le passé n'est pas fait pour se rattacher à notre futur, le passé, c'est des pages tournées, c'est le destin déjà écris, on recule pas notre propre histoire, on ne se rassure pas en tournant les pages à l'envers, on se décide de nous au moment où on le pense, on agrippe pas de l'espoir par du passé, on n'espère pas la lune quand on a déjà la terre." ... Et bien... Je crois vraiment que... C'est pas mon ancêtre. C'est moi. Mais comment ça peut-être moi, si ça s'est passé il y a 559 ans ? ... Je vais garder le journal, il va rester dans la poche de ma veste. Et ça tiendra tranquillement... Mh, dis-je en souriant. On va tout simplement dire que le passé est révolu, et que maintenant, je n'ai qu'une envie : SURVIVRE ! >>

J'ai couru comme un dératé dans les rues, j'allais faire tout le tour pour revoir mes amis à l'entrée de la ville.

[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-01-13_00002.jpg[/img]​

<< Clément... Marc... Mohamed... SINISTRIA !
- Qui t'es toi ? Tu vas mourir comme eux !
- Tu vas le payer très cher. >>

Je me suis jeté par terre, j'ai jeté mes armes, et je l'ai frappé, jusqu'à ce que je n'en puisse plus.

<< Uh... Je crois qu'il y a eu son compte... Sinistria ?! ... Oh mon dieu... Elle est morte ! ... Clément, aussi... Mohamed ? ... Il respire faiblement... Marc est mort aussi... Tiens bon Mohamed, je vais te sortir de là !
- Charlie...
- Uh, Sinistria ?
- Tu as oublié, devine comment j'étais devenue vivante ?
- Je ne sais pas, tu as simplement voulu l'être ?
- Exact, et je vais simplement faire mine d'être morte, pour revenir quand la situation sera moins dégradée.
- Aide-moi s'il te plaît... Je suis entrain de pleurer la mort de tout le monde, Mohamed est sur le chemin de la mort lui aussi... Je suis désespéré.
- Alors voyooooooooooooooooons... Ah oui, on fait comme ça, dit-elle en claquant des doigts.
- C'est tout ?
- Regarde le résultat. >>

Je voyais se relevé, Marc, Clément, Mohamed... ?

<< Qu'est-ce que c'est que cette...
- Charlie... ? Tout le monde va bien ? Oh non... Sinistria ! Dit Marc.
- T'en fais pas, elle est partie dans la forêt, vers nos voitures.
- Mais son corps ! Il est ici !
- Comment te l'expliquer... Disons, elle n'a pas besoin de corps à proprement parlé parce qu'elle n'a pas de lien dans notre monde, elle est un esprit qui veille sur moi, seulement parce que je suis spécial à ses yeux.
- Ah ben... D'accord. Bon, on fait quoi ? Et comment tu as fais pour revenir ici aussi vite ?
- Déjà, on part, ne cherchez pas à comprendre, Mohamed & Clément, prenez avec vous Marc dans la voiture, laissez-moi le pickup, je vais faire diversion, il reste des bandits dans la ville, et ça ne vaut plus la peine d'avoir l'argent.
- Pourquoi ça Charlie ? Dit Mohamed.
- Si tu as besoin d'argent parce que tu te sens faible de ne pas vivre sans, laisse-moi te dire que tu n'en as pas besoin quand tu as des amis qui veillent sur toi. Si tu crois que le pouvoir vient de l'argent, il n'en est rien, on vivra au jour le jour, et qu'importe ce qu'il arrive, on survivra !
- ... Je vais... Partir, d'accord ? Je veux dire, tu es vraiment bizarre mais, vivre dans la forêt tout ça, c'est pas mon truc, alors, je rentre à l'auberge.
- Vous me laissez seul ?
- Oui, dit Marc. Tu pètes un plomb à force.
- Très bien... Alors, on se reverra un de ces jours, je vais m'occuper d'eux...
- Désolé Charlie. Mais on a pas la même vision du monde. >>

J'étais à cran mais... Je n'ai pas compris pourquoi ils m'abandonnent alors que vivre au cœur de la nature c'est beaucoup plus tranquille et en paix que de vivre en ville et se faire arnaquer par des gens qui veulent en tuer d'autres... Tout est entrain de partir en fumée.

<< Qu'est-ce qui t'empêche de vivre avec moi ? Me dit Sinistria. Tu sais on a...
- Je ne sais pas Sinistria si vivre dans la nature est une si bonne idée finalement, mes amis retournent en ville... Tu penses vraiment que vivre dans la forêt... Et puis merde. De toute manière, ma femme me croit encore en voyage d'affaires. Je veux aller la retrouvée.
- Mais Charlie !
- Tais-toi. Hors de ma vie, tu as saboté tout ce qui était de normal dans ma vie pour que tu puisses vivre ce que toi tu as envie de vivre sans me le demander. Tu es seule parce que tu possèdes les gens, voilà pourquoi. Maintenant, vas vivre ailleurs. Laisse-moi !
- D'accord... Mais il ne faudra pas te plaindre si tu as des ennuis.
- Je me débrouillerai, t'en fais pas, et surtout, te gênes pas pour venir me poser des soucis, parce que je te prouverai une fois de plus que j'ai pas besoin de toi et de ta manie de vivre pacifiquement. On ne gagne pas à vivre en ne faisant aucun mal aux autres, la preuve, tu a été tuée et tu t'étonnes que ça s'est produit, le monde te marche dessus et toi tu le fuis alors que tu ne te bats même pas pour ce qu'il te fait, tu n'es qu'une victime. Bats-toi si tu veux vivre, mais bats-toi correctement, ne te bats pas en faisant semblant !
- ... Tu as peut-être raison, je veux dire, c'est pas complètement ce que j'ai en tête mais... Que tu ne le veuilles ou non, je continuerai à veiller sur toi mais... Je suis désolé. Je n'aurai jamais dus te demander de vivre en forêt ou complètement reculé du monde civilisé juste parce que je voulais te protéger.
- C'est très gentil de ta part, parce que tu es quelqu'un qui aspire à vouloir la paix sur terre, ce qui n'est pas moins une vocation assez extraordinaire, mais tu dois apprendre que je ne suis pas un pacifique, et que si je dois me battre pour vivre, et bien je le ferai.
- Hm... D'accord Charlie, alors, j’accepterai ! J'accepte de te suivre en sachant que tu pourrais te battre si on t'y pousse !
- Génial, maintenant, faisons les choses comme moi je les vois. Et déjà, je vais faire diversion, et revenir en ville.
- Tu as quoi en tête ?
- Ça !
- ... Une baignoire.
- Je vais faire de la luge sur les rochers avec une baignoire, pour être précis.
- Mais ça marchera jamais voyons !
- C'est simplement ça qui est génial, c'est que je n'en sais rien de ce que ça fera, mais qu'il faut le faire quand même !
- Ahahah, je te regarderai.
- Un fou sur une baignoire en lugeant sur des rochers ! Admire l'artiste ! EH VOUS ! Vous n'êtes que des salauds !
- Attrapons cet enfoiré qui a descendu nos frères ! >>
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Je peux dire, que... Oui, je suis un peu fou d'avoir fait ça mais... Mais bon, qui se fiche de voir qu'un homme sur une baignoire pour faire de la luge sur les rochers qui évitent à des bandits qui comptent un otage avec un syndrome de Stockholm dans un village paumé du moyen-âge sur une colline de 500m et qui avait un journal écrit par moi-même datant du XVè siècle... ? L'avenir m'en dira plus, pour le moment... Je suis dans la mouise.
 

Forelayder

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Peu après avoir fait le

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Peu après avoir fait le casse-cou avec la baignoire, j'ai repris ma route avec Sinistria. Je lui dois la vie, encore une fois mais, j'aimerai bien une fois, que ça soit moi, qui lui sauve sa vie. Juste pour qu'elle sache que même si elle est une ange, elle peut faire des erreurs, et je sais qu'elle en fera.

<< Il n'y a pas grand chose par ici... Dis-je.
- En longeant la côte, il y a quelques maisons mais... Je ne vois pas grand chose, dit-elle.
- J'ai besoin de te parler d'ailleurs...
- Oui ?
- Est-ce que les gens peuvent te voir ? Ou bien... Est-ce que tu peux revivre ?
- Malheureusement... Les gens peuvent me voir si le moment est bien choisi. Je ne décide pas et en ce qui concerne ma forme vivante... Je ne peux plus. Je reste comme je suis car ma chance dans ton monde a disparu, je ne peux plus l'intégrer.
- On dirait que ça t'arrange finalement, tu peux voler !
- Mais je ne peux pas devenir anonyme.
- C'est dommage...
- C'est tout ce que tu avais à me dire ? Tu avais l'air de me demander quelque chose de plus important, Charlie...
- Difficile de te cacher quelque chose hein... Non, en réalité, je me demandais, est-ce que tu penses qu'on peut savoir si on a des sentiments pour une personne ou pas ?
- Oh... Tu as des soucis conjugaux ?
- Nan, nan... C'est pas ça, elle va bien, elle fait ses études et, je passerai la voir d'ailleurs, je passe mon temps au téléphone chaque semaine avec elle, c'est simplement de la curiosité. Je me demandais simplement voilà tout !
- Et bien... Pour te répondre... On sait ses sentiments quand on ne le remarque pas.
- Comment ça ? Dis-je.
- Et bien, dit-elle en s'asseyant, tu as bien traversé une phase quand tu as rencontré cette fille n'est-ce pas ?
- Oui... ? Ben disons que je prenais souvent soin d'elle entre-autre... Pour ne pas dire, j'en suis devenu fidèle à elle jusqu'à la mort.
- Et bien, c'est durant cette "phase" qu'on peut s'expliquer qu'on aime cette personne... C'est difficile à expliquer, mais je suis sûr que tu me comprends.
- Je vois à peu près oui... Merci.
- Pas de soucis, il y a encore beaucoup de route à faire en revanche, je ne vois aucun abri, aucune habitation dans l'horizon...
- Dis-moi Sinistria, puisqu'on en vient... Tu as déjà aimé ?
- Ahah... Charlie voyons... Tu sais très bien que oui.
- Ah bon ? C'était qui ? Dis-je.
- ... La terre. J'aime la terre... J'aime les gens, j'aime tout le monde... J'aime les êtres humains... Sauf toi.
- Ah bon ? Tu m'aimes pas ?
- Non, je t'apprécie, gros béta. Hahah.
- Pffft haha... Tu devrais faire attention en revanche...
- Pourquoi me dis-tu ça ? Croire en l'humain n'est pas mauvais, si ?
- Certains vont t'exploiter. D'autres, vont vouloir te tuer. Il faut se battre. Comme tu as vu au village, je me suis battu, donc... Je suis toujours en vie.
-En parlant de ça, je t'ai fais marché, dit-elle. J'ai pas remis à la vie tes amis, j'ai simplement soigné leur cœur de ma compassion...
- Soigner leur cœur ? Dis-je. Comment ?
- Euh, c'est un peu compliqué... Il suffit que j'en plisse mes yeux pour le faire. C'est pas d'un simple regard, c'est plutôt... C'est plutôt le regard d'une mythologie. Connais-tu ces filles qui peuvent maîtriser l'être humain avec le regard ?
- Ah, la mythologie grecque, oui absolument, mais je vois pas où tu veux en venir...
- C'est un peu la même manière, sauf que je donne de la compassion à ce que je vois... Et ça marche. Dit-elle.
- Woaw... C'est génial ça...
- Je n'ai pas l'habitude de parler de moi, je suis désolé Charlie.
- Personne t'en voudra, et moi en dernier. T'en fais pas Sinistria... Bon on devrait marcher je pense, j'espère que ça t'a fait du bien de savoir que je serai là pour toi et toi là pour moi. En tout cas, ça m'a fait un peu de bien, du plomb dans la tête comme on dit ! >>

Nous étions repartis sur le chemin escarpé. Le soleil se couché à peine... C'était plutôt cool. Je me croyais dans un décor d'un comte de fée. Mise à part ça, il n'y avait pas l'ombre d'un abri, et nous avions déjà marché une heure sur le même chemin, au bord d'une montagne.

<< On fait une pause... Dis-je. Je suis épuisé... Tu pourrais pas me porter grâce à tes ailes ?
- Elles sont fragiles... Elles ne supportent déjà à peine mon poids, je ne voudrai pas perdre des plumes.
- En tout cas, je vais m’asseoir, je n'en peux plus.
- Pourquoi as-tu décidé de faire la route seul sans tes amis ?
- Disons... C'est mon côté solitaire. J'aime bien être seul... Non loin de là que ta présence me gêne, tu es une des rares personnes dont je me lasse pas. Je préfère autant te dire que rester seul avec toi, c'est même mieux que d'être avec ces ahuries à gueuler partout sans savoir ce qu'ils font. Être seul c'est profiter de la tranquillité qui nous entoure et puis... Non, franchement, c'est bien. C'est même génial d'être seul après avoir passé des heures avec des gens. C'est comme le ketchup. Faut pas en abuser sinon, c'est pas bon. C'est la même chose, si j'abuse, si je suis tout le temps avec mes amis, j'irai pas bien après. Je préfère passer plus de temps seul que de passer plus de temps avec eux... C'est ainsi, et c'est bien comme ça.
- Le loup solitaire... Dit-elle. T'aimes bien ta meute mais tu préfères chasser seul, haha.
- Si c'est une métaphore, alors oui, ça me correspond bien. Quand je mords, je ne mords jamais fort, je passe là où certains ne passent pas. Et je chasse tout ce que les autres ne chassent pas...
- Bien, on reprend la route ?
- Deux minutes et on y va. >>

La route était sinueuse, longue... Chiante aussi, oui, chiante, c'est le mot. Mes jambes étaient usées, le moral aussi, j'en avais marre de cette espèce de chemin de terre à la noix, je veux une route goudronné !

<< Oh, Charlie ! Regarde !
- Hey, une maison ! Allons-y ! >>

Le pire, c'est quand on dit "j'ai mal aux jambes" il y a 10 minutes, et que là je n'ai plus mal aux jambes pour courir jusqu'à cette maison. Jusqu'au moment où...

<< Aïe... Je crois que j'ai une crampe. Vas-y Sinistria, si c'est sécurisé, j'arriverai petit à petit...
- Pas de soucis, à toute suite ! >>

Non seulement elle était invisible pour tous, mais en plus, c'était la meilleure manière d'agir. Elle repère, je m'adapte, et on avance... Efficace, mais elle est naïve... Elle est trop gentille.

<< C'est bon... Dis-je en soufflant, c'est sécurisé ... ? Qu'est-ce que... >>
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-01-23_00002.jpg[/img]​
<< Avant que tu ne dises quoi que ce soit, elle était entrain de pleurée dans cette maison, elle était enfermée. Dit-elle.
- Ah... D'accord dis-je. Et c'est pour ça que je te vois entrain de lui faire câlin là...
- Elle est sous le choc, je la rassure, et elle peut me voir alors...
- Ouais et bien si elle a été enfermé c'est pour une bonne raison !
- Tu n'as pas cœur Charlie...
- Ce que je veux dire, c'est que si elle était là, c'est pas pour rien, je la suspecte d'être méchante.
- Ne l'écoute pas... Dit-elle. Il est jaloux.
- Oh et bien, si tu fais confiance aux crapules de la région, ne viens pas te plaindre après, je fais route à part... >>

Je suis parti en la laissant avec cette "FILLE SOUS L'ETAT DE CHOC" ... Franchement, j'y crois pas. Je suis prêt à parié qu'elle va l'exploiter, comme toutes les crapules qui s'habillent comme elle... Sinistria m'inquiète, je vais faire semblant de partir, mais je vais garder un œil sur elle. En admirant une grande montagne, je m'y suis posté, et j'espionnais ce qu'elles faisaient... Malheureusement, j'entendais rien. Alors je profitais de l'écho de la montagne pour essayer d'entendre.

<< Ils ont ... horribles a'c 'oi...
- Ma pauvre, ça a dû êt'e di-icile. Je vais m'occ'er de toi.
- Je vous re'cie.
- Pas de soucis. >>

Pfft, et en plus, elle va s'occuper d'elle... J’aperçois une maison à plusieurs kilomètres, on dirait bien qu'il va falloir marcher. Tout d'un coup, le téléphone sonne...

<< Allo ?
- Charlie ? C'est moi, Chikalia.
- Oh... Bonjour cousine ! Comment ça va ?
- Mmmh, ça va ça va, ça te dirait de passer chez moi un de ces quatres ? J'ai déménagé depuis 2-3 ans et... Je n'ai pas eu de tes nouvelles, c'est un certain Charlie qui m'avait dit de déménager il y a quelques années...
- Et je suppose que tu t'es dis "c'est mon foooooooooormidable cousin qui a fait une machine à voyager dans le temps pour me prévenir d'un danger" c'est ça ? Hahah.
- C'est ça. J'habite plus sur downtown, j'ai déménager à la vallée des rubis. Je te donnerai l'adresse pour un GPS, ça sera plus pratique.
- D'accord, et bien je suis content de l'apprendre. Je suis désolé de mes erreurs de jeunesse, j'étais con et jeune... Enfin bref, j'ai quelques soucis en ce moment, surtout en transport, je dois rentrer à pied depuis un village jusqu'à townsend où je prendrai le train.
- Oh, pas besoin d'aller là-bas, ça risque de faire plus loin, j'habite à 25km de townsend... C'est pour dire.
- Tant que ça... Dis-je. J'étais au village médiéval, si tu vois où c'est...
- C'est celui où on jouait quand on était enfant ?
- Précisément, oui, j'en suis à peu près... 2 voir 3 kilomètres maintenant.
- D'accooooord... Et bien, tu seras ravi d'apprendre qu'à l'ancien chemin de terre, j'habite tout au bout. Tu dois continuer au nord surtout.
- Ça m'arrange !
- À plus tard cousin !
- Ouaip ! >>

C'était rassurant alors. Je passerai pas la nuit dehors... Mais, où est Sinistria ? Elle... Je la vois plus. Je vais voir à la maison que j'ai vu tout là-bas...

Une heure plus tard...

J'y suis presque. J'en perds mon souffle, c'était très loin finalement... Mais je suis arrivé. Je regardais à la fenêtre quand...
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-01-23_00005.jpg[/img]​
... Quand je me suis fais un facepalm absolument magistral. "Oh mais elle est sous un état de choc" "Tu n'as pas de cœur"... BOuhahahahhaha, j'allais manquer d'air tellement j'en riais. Ça lui servait de leçon. Je suis entré dans la maison, sans prononcer de mot. Et je la voyais trembler de peur...

<< "Tu n'as pas cœur Charlie..." c'est ce que tu m'avais dis, non ? Je crois que tu devrais y réfléchir disons... Une heure ?
- Mmmph !
- Oh je t'en prie, ne m'applaudit pas, j'en vaux tellement plus, je suis tellement famous, tu es ma fan numéro un n'est-ce pas ? ... Qu'est-ce que ! >>

C'était un piège. La femme qui avait capturé Sinistria surveillait sa proie dehors.

<< Bon, on en reparlera, bouge pas d'ici, j'ai vu où était cette bonne femme. Dis-je.
- Rends-toi ! Tu n'as aucune chance !
- Excuse-moi d'être si privilégié par rapport à ta minable petite tactique de débutante. C'est toi, qui n'as aucune chance, car le reflet de ton arme se voit à 15 km, et je vais te le prouver, maintenant ! Dis-je en tirant avec mon arme.
- Uhhg !
- Elle n'a pas agonisée d'une seconde... Je reviens Sinistria. >>

Je vérifie toujours mes coups, on est jamais trop prudent... Et comme je le savais : la balle s'est logée dans sa tête.

<< Je n'aime pas tuer les femmes... Mais... Bon, je pense que c'était nécéssaire. Sinistria a certainement passé un sale quart d'heure à cause d'elle... Elle l'a payé. Je retourne la voir, elle doit sûrement être entrain de péter un cable, haha. >>

Et j'avais raison : en revenant, je voulais vraiment marquer le coup : lui faire une frousse. Alors je marchais, mais je ne disais rien à nouveau.

<< Mmmph... !
- Bouh ! Haha. Alors, est-ce que la leçon est retenue ? Est-ce qu'il faut faire confiance à n'importe qui sur cette planète ? Dis-je en lui enlevant son baillôn.
- Je suis vraiment désolé Charlie... Je n'aurai pas dû... Je ne sais pas... Mon instinct a prit le dessus, et j'ai voulu bien faire...
- Tu penses que si je te laisse attachée pendant une heure ou deux tu pourrais me faire le vœu d'essayer au moins d'apprendre à te défendre ?
- Hey... Ce n'est pas du jeu Charlie, laisse-moi partir, je ne vois rien et je commence à avoir la chair de poule de cet endroit. >>

En la détachant, j'ai remarqué qu'elle était en larmes.

<< Oh zut... Désolé de t'avoir laissée, j'avais téléphone et, enfin voilà quoi. Mais bon... Comment tu t'es fais avoir ?
- C'était horrible... Dit-elle en me serrant fort dans ses bras. Aux premiers abords, elle était gentille, mais après... Elle était devenue méchante. Elle me forçait à lui répondre à des questions étranges, elle voulait même m'arracher mes plumes une par une, elle voulait me forcer à lui faire tout un tas de choses abominables qu'on puisse imaginer... Je risque de ne plus te lâcher maintenant. J'ai peur de ce monde, comment fais-tu pour vivre dans ce dernier ?
- J'y vis pas, j'y survis ! Mais, dis-je en lui posant mes bras sur elle, tu n'auras qu'à veiller sur moi, et j'en ferai de même.
- Je te remercie du fond du cœur...
- Mais de rien voyons, dis-je en souriant. Et tu ferai mieux de faire attention à toi et à ce monde que tu ne connais pas. J'ai pas envie de te voir en détresse parce que tu n'as pas fais gaffe ou qu'un bandit te prenne en otage.
- Oh tu sais... C'était pas si désagréable que ça, ça m'a fait comprendre que c'est agréable de savoir qu'on peut compter sur quelqu'un... Dit-elle.
- Je t'apprendrai à te défendre !
- Même si mon cœur m'en défend... D'accord, j'apprendrai dans ce cas.
- En route, ma cousine m'a dit qu'elle avait déménager, on va pouvoir y passer quelques jours ! Héhé. >>

Sinistria ? ... Oh... Elle apprendra peut-être à survivre mais... À survivre seulement. Vivre sur la terre est encore plus compliqué pour elle que pour moi je pense. Hah.
 

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Elle était impressionnante

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<< Charlie... Je n'aime pas ce pont.
- Ah bon ? Pourquoi ça ? Il a une histoire particulière ?
- Malgré le fait que ça fait 1h que nous marchons, oui. C'est un pont qui a été jadis construit pour aider les êtres humains, mes ancêtres l'ont bâtis et ils ont aidé les humains à vivre sur deux rives car la nature était cruelle. Ils avaient subis la peste, la tuberculose... Les humains ont beaucoup souffert, ainsi, pour les aider à exploiter l'autre rive, qui semblait plus claire. Seulement... Des êtres rougeâtres, bizarres, c'était répandu à proximité de l'autre rive. Ils étaient rouges comme le sang, ils avaient un regard vide, sans la moindre émotion. Ils ont détruit une partie du pont, et se sont opposés aux anges. Il eût une bataille, et aucun des deux camps n'a réussi à avoir le dessus sur l'un et sur l'autre, alors les humains ont préféré séparé les deux camps et les démons se sont réfugiés dans une forêt, proche d'ici.
- Pas de chance, on doit passer par cette forêt... Et il n'y a pas de raccourcis.
- On va devoir être prudent...
- Oui, et pour ça, je vais t'apprendre à te servir d'un pistolet, on sait jamais.
- Mais Charlie, j'oserai jamais faire du mal à qui que ce soit !
- Et pourtant, tu le feras. Bon, dis-je en positionnant des cibles sur un bout de bois, tu vas tirer sur ces choses, et je t'apprendrai.
- D'accord...
- Tu n'es pas obligée d'être droite, raide, tu peux détendre un peu tes bras, et prendre le pistolet à une main si ça ne t'es pas trop lourd.
- Je ne sais même pas comment tu fais pour porter ce pistolet à une main, je n'arrive pas à viser...
- Et bien prends-le avec tes deux mains alors, tends un peu tes bras, reste calme, et tire.
- Uh !
- Tu as peut-être remarqué le recul quand on tire mais, tu t'en es bien sortie, tu as touché la cible !
- C'est un peu dur mais je vais m'entraîner...
- Étant donné que tu n'as pas l'habitude de taper les gens avec des armes blanches, oui, mais le coup de main s'attrape vite.
- Maintenant, tu vas apprendre à recharger, appuie sur ce petit bouton.
- Oh !
- Voilà, ça c'est le chargeur, toujours vérifier le chargeur avant une fusillade. Là il reste encore 6 balles, mais j'en ai encore une vingtaine dans la poche. Entraîne toi avec 3 balles, et on continuera notre route.
- D'accord ! >>

Elle a raté qu'une seule cible sur les 3 balles qu'elle en disposait. C'était un bon début, et nous étions de nouveau en route

<< Sans te mentir Sinistria, je suis perdu... Chikalia m'avait dit de suivre la route, mais elle m'a pas donné son numéro... Est-ce que tu peux survoler pour trouver la forêt ?
- Oui ! Je reviens dans une minute. >>

Elle était impressionnante quand elle s'envolait, c'était comme les oiseaux. À la différence qu'elle ne vole pas hyper longtemps, ce qui m'étonnait.

<< Je suis épuisée, dit-elle en soufflant, la forêt est à l'est d'ici. On a qu'à suivre là-bas, vers cet arbre, et il y a une colline qui nous y conduira.
- J'ai une question, combien de temps tu peux voler dans les airs ?
- Environ... Un quart d'heure, pas plus, ça m’épuise vachement, je ne suis pas habituée à la gravité de ton monde...
- Ah d'accord... Mais je comprends pas, est-ce que les ailes sont comme des muscles ? Comment tu arrives à dire à tes ailes "je veux voler" ?
- C'est compliqué. Oui, déjà c'est des muscles, les ailes se musclent quand on vole. Et je vois un peu ta deuxième question, et bien... Je bouge ces muscles depuis mon dos, comme des bras.
- Je comprends mieux ! >>

Nous étions en route pour la forêt. C'était à une petite trotte d'ici mais, nous y parvenons en 10 minutes.

<< D'accord, Charlie maintenant, on va se faire discret.
- Pas de soucis, je suppose que ça m'étonnerait pas qu'on y voit des êtres humains par ici.
- Il y a une base là-bas... Je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais...
- Mais c'est pas la base des gangsters que nous avions vu dans le village médiéval ?
- On va faire att-...
- ENFOIRÉS ! CHARGEZ !
- Charlie !! Reviens ici ! Tu es fou !
- C'est eux qui ont tué ta chance de vivre normalement dans mon monde, je vais leur faire bouffer leur entrailles à ces ectoplasmes de malheur !
- Mon dieu... Dit-elle en expirant. >>

Je courrai comme un taré jusqu'à entrer dans une grotte étrange. On aurait dit une mine exploitée, des torches étaient encore allumées...

<< Charlie, cette fois...
- Je le sens pas cette fois justement.
- Qu'est-ce que tu préconises ?
- Dos à dos, toi derrière moi, moi derrière toi, et je vais en profiter pour piquer cette hache pour nous couvrir.
- D'accord... >>

On avançait, progressivement, dans la grotte, et la lumière du jour était apparue, jusqu'à ce qu'on se rendent compte qu'on était piégé.

<< DES INTRUS !
- FAITES EXPLOSER LA DYNAMITE !
- Charlie, j'ai peur...
- Reste près de moi, et tire sur tout ce qui bouge, je vais les découper si ils essayent d'arriver par derrière.
- Mais, ça ne fait à peine une heure que je sais tirer !
- On a pas le choix, soit tu fais ça, soit je me fais tuer, car eux ils ne te voient pas.
- Et pourtant, j'ai vraiment peur, je t'assure. Et comment ça se fait qu'ils ont dit "des" alors ?
- ... Parce qu'on est dans la merde. >>
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-01-26_00005.jpg[/img]​
<< Charlie, j'ai une meilleure idée.
- Laquelle ?
- Je vais te porter, on va sortir d'ici, et tout ira pour le mieux !
- Donne moi le pistolet dans ce cas, je vais tirer dans le tas, et tu t'envoleras une fois dehors ! >>

On a échangé nos places, et elle se blottissait contre moi. Je tirais sur toutes les personnes que je voyais, et la lumière a été détourné pour notre usage, ce qui éblouissait la plupart des bandits.

<< C'est bon Charlie ! On décolle ! >>

Elle me portait, et j'ai quitté la terre en un clin d’œil.

<< Qu'est-ce que...
- Ahaha, tu n'as jamais volé pardi !
- Ahhhhhhhhhhhhhhhh redescends bon dieu ! J'ai un sacré vertige tout d'un coup !
- J'ai aperçu des rails qui ont l'air d'être très loin d'ici.
- Mais comment tu vois ça... J'arrive même pas à voir en dessous de moi !
- C'est l'habitude, accroches-toi bien ! >>

Elle a piqué directement sur la terre ferme à proximité de rails qui étaient à priori bien cachés.

<< Incroyable... Dis-je en tremblant.
- Désolé en revanche, tu es lourd et je ne peux pas te porter très longtemps...
- Ah mais, c'est pas grave, je t'assure, je pense que toutes les personnes m'ont vu voler dans les airs, comme superman !
- En parlant de superman, c'est un ange qui le portait.
- Ah bon ? Mais c'est un personnage fictif non ?
- Non, il a existé dans les années 80, c'était un humain qui avait tellement confiance en lui, qu'il croyait qu'il volait. Il a une force extraordinaire, mais il pense qu'il peut voler, alors qu'il avait simplement un ange derrière lui.
- Comment ça il a existé ?
- Il est mort il y a quelques années, l'ange en avait marre et l'a jeté du haut d'un immeuble. Le bougre a vraiment cru qu'il volait par lui-même, mais il s'est écrasé comme une crêpe.
- Susceptible hein... dis-je. C'est une leçon, on abuse pas des bonnes choses.
- Tu me dis que je suis trop gentille mais tu tires des leçons plutôt concluantes...
- En route, on va semer ces espèces de racailles, et revenir sur les chemins escarpés...
- Dis voir Charlie, pourquoi tu ne deviendrai pas ce que je suis ?
- Hein ? Parce que c'est possible ?
- Bien sûr, mais il faut quitter tout espoir d'être normal à nouveau...
- Vivre en paix pour l'éternité en aidant les gens avec son cœur sans qu'on soit vu pour ce qu'on fait, ou vivre en se battant pour aider les gens avec sa tête tout en étant vu par les autres... Non merci, j'aime bien me bagarrer de temps en temps.
- Chacun ses goûts... Oh... Ouille !
- Qu'est-ce qu'il y a ? Dis-je.
- J'ai horriblement mal au ventre...
- On va se reposer tranquillement et tout ira bien...
- OH NON ! Charlie ! Derrière-toi !
- Qu'est ce qu'il...
- Il va nous attaquer !
- Bon sang le perfide, je vais lui foutre une raclée !
- On a pas nos armes...
- Mon poing dans sa tronche ça lui vaudra quelque chose de remarquable, j'essaye ! Dis-je.
- Je vais te porter ! >>
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C'était un de ces types en rouge. Je me suis jeté sur lui comme fou, encore une fois, mais Sinistria avait bien l'intention de m'aider pour le mettre hors d'état de nuire rapidement.

<< Esperaldaspectrelum...
- Banzaï ! Cri-je.
- En plein dans le mille Charlie !
- Multrazanazibar...
- Qu'est-ce qu'il raconte ce martien à deux francs ?!
- Ne fais pas attention, il prononce des formules ! Continue de le frapper ! Me dit Sinistria. >>

Je frappais le type, et il disait des trucs bizarres... Il n'avait pas du tout l'air d'avoir mal, alors que je le frappais une dizaine de coup

<< Je dois me poser, je n'ai plus de forces... Il faut fuir Charlie, on a pas le choix.
- Chiottes, risques pas ta vie Sinistria ! >>
 

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Je me suis jeté sur lui,


<< On dirait que ça s'annonce mal... Dis-je. Sinistria, réveille-toi par pitié !
- Vous êtes finis...
- Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ! >>

J'ai pris Sinistria dans mes bras. Je me suis enfuis de toutes mes forces en criant.

<< Aller, réveille-toi je t'en supplie ! Oh bon dieu, un lac !
- Lâche cette fille.
- Navré Sinistria, je te pose ici. Je te protégerai jusqu'à ma mort.
- Écarte-toi misérable humain, laisse-moi la tuée.
- Jamais espèce de cinglé !
- Alors je te tuerai aussi.
- Pourquoi tu fais ça ? C'est quoi ton but au juste ?
- Je purifie ton monde de ces misérables êtres blancs. Le monde doit être purgé des parasites !
- Et tu te demandes pas une seconde si moi je tiens à elle ?!
- Malheureusement, je m'en fiche. Je ne peux pas faire de mal aux humains, mais je peux faire du mal aux personnes qui sont comme elles !
- Mais qu'est-ce que tu comprends pas ? Pourquoi tu veux la tuée ?
- Je haïs ces personnes plus que tout au monde. Elles sont si gentilles, trop gentilles...
- Écoute-moi bien espèce de salaud, si tu touches à un cheveu de cette fille, je te mettrai une raclée.
- Mon chef m'a demandé de ne pas toucher aux humains, mais je ferai une entorse pour quelqu'un comme toi. Dernier avertissement, laisse-moi brûler cette fille.
- Tu m'as cherché enfoiré ! >>
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Je me suis jeté sur lui, des gens regardaient la bagarre.

<< Prends ça, et ça, et ça ! Dis-je énervé.
- Ugh, futile intervention. Alors je te tuerai, cloporte. Prépare-toi. >>

Il commençait à s'énerver, ce que je voulais, je voulais l'écarter le plus possible de Sinistria.

<< T'es qu'un vieux gars avec des principes de clochard, viens te battre avec ça !
- Amadous sloportous...
- Te bats pas avec tes sorts moisis, affronte plutôt ma tronçonneuse ! Dis-je en l'activant.
- Soit, je prendrai une épée. >>

S'en suivit une bagarre pour le moins sanglante. J'essayais tant bien que mal de lui couper ses ailes, pour ne plus qu'il avance rapidement, jusqu'au moment où...

<< Traaaaaaaah ! Je vais te les couper !
- Malheureux humain, tu es fou ! Ne fais pas ça.
- Ah ouais ? Et toi tu voulais peut-être pas tuer mon amie hein ? Des ailes à côté c'est rien !
- Yaaargh !
- Ça se coupe... Ça se coupe vraiment... Oh mon dieu.
- Mes ailes ! Espèce de raclure, je me fiche mon chef maintenant, je vais t'éclater la tête !
- STOP, s'écrie Sinistria.
- Que... Quoi ? Dis-je.
- Elle... Dit-il.
- Si vous continuez à vous battre comme ça, je vais... Je vais vous forcer à faire la paix.
- Qu'est-ce qu'elle raconte ? Dit le diable étonné.
- Elle en est capable, dis-je en chuchotant. Elle n'est pas ce que tu penses...
- Mes ailes... Pourquoi je ferai la paix avec un humain qui m'a réduit à ne plus pouvoir retourné dans mon monde ?!
- J'ai dis STOP. Serrez-vous la main. La paix c'est le meilleur moyen de pardonner l'un à l'autre ce que vous avez fait de l'un pour l'autre.
- Je... Dis-je.
- Mais il m'a... Il m'a coupé mes ailes !
- Faites la paix. Sinon...
- Mais...
- Je ne te connais pas mais je suis sûr que je peux te faire manger par tes propres tripes si tu continues à en vouloir à Charlie qui a l'air prêt à faire la paix... Dit-elle avec des yeux horriblement méchants. >>

Il y a deux minutes, on se battait pour elle, et maintenant, on est entrain de lutter contre elle... Nous faisions la paix.

<< Je suis désolé pour tes ailes... Je... Je t'aiderai à retrouver ton monde.
- Mais comment je peux pardonner ça alors que dans ma nature je suis fais pour brûler des villages, tuer des gens, assassiner les innocents ?!
- Fais-le, dis-je. Elle est rarement en colère...
- D'accord... Je euh... Je t'excuse. Mais je n'oublie pas la dette que tu as pour m'avoir privé de mon monde.
- Je t'y aiderai par tout les moyens.
- M...M...Merci. C'est pas dans mes habitudes de remercier mais, tant pis.
- On dirait que ça ne te contrarie pas plus que ça, dis-je.
- Si tu penses que nous, les diables, on est gentils... J'en soupire. Elle est pas ce que je croyais.
- Elle est humaine, dis-je.
- Tu devrais en prendre soin tout le temps comme tu me l'as démontré, humain. Ce n'est pas tout les jours qu'on voit des personnes comme elles...
- Parce que tu as déjà vu des gens comme elle ?
- Pas exactement, dit-il. J'ai vu des personnes qui lui ressemblait physiquement, mais je les ai tué. Je n'aime pas leur stupide sourire à deux balles qui me font dire que ces gens là ne se battraient pas pour la vie de quelqu'un. Je leur chie à la gueule la plupart du temps...
- C'est vrai que, dis-je, j'aime pas ces personnes là non plus, quand c'est trop gentil, ça n'a tellement pas de personnalité, qu'elles m'ennuient plutôt qu'autre chose.
- J'aurai peut-être dû parler plutôt que tuer, humain. Mais, je ne changerai pas. Je suis ce que je suis parce qu'il y a trop de gens gentils...
- Cependant, tu vas devoir nous suivre dans notre voyage, d'ici je n'ai pas d'outil pour te remettre à voler dans les airs.
- Suivre un ange et un humain juste pour rentrer chez moi... Est-ce que ça veut dire que je vais devoir rester ici longtemps ?
- Aussi longtemps que je trouve le moyen. Mais, tu t'amuseras dis-je en souriant, il y a beaucoup d'innocents assez crétins dans ce monde, je pense que Sinistria t'autoriserait à les remettre en place, haha.
- Tant qu'il y a de quoi s'occuper, je pourrais continuer à faire mon travail. Tuer les innocents qui ne connaissent rien à la vie.
- Bon, on va la voir. Mais avant, comment tu t'appelles ?
- Comment ça ? Dit-il. Il faut un nom ?
- Et bien oui, vivre dans ce monde il faut un nom. Par exemple, elle s'appelle Sinistria, je m'appelle Charlie, et toi ?
- Malruth. Ça se prononce Malrute en quelque sorte...
- D'accord, enchanté.
- Et pour mes ailes sur le sol...
- Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi au moment où je les ai coupées, tu n'as pas eu mal ou ni même eu de sang ?
- Elles étaient simplement fixé. Elles sont fixées naturellement dans notre monde...
- Et bien, je mettrai je ne sais pas... Un système pour que tu puisses les avoir sur toi et que tu puisses au moins retourner chez toi et te soigner là-haut je pense.
- Je ne sais si je pourrais retourner là-haut, humain. Si ils s’aperçoivent que j'ai été blessé, je finirai brûler...
- Hein ?! Vraiment ?
- Hélas, notre monde n'accepte pas les faibles.
- Restes dans notre monde dans ce cas. Les faibles, il y en a beaucoup, et on les brûle pas pour autant. Je dis pas ça parce que là haut tu es peut-être considéré comme faible, ni qu'il faut devenir faible, mais parce qu'ici on a un système civilisé. Tout le monde a le droit être différent.
- D'accord, je comprends, humain. Mais, est-ce que je pourrais profiter d'ici comme là-haut ?
- Ça dépend, qu'est-ce que vous faites là-haut d'habitude ?
- Du ping pong, on écoute de la musique violente, et plein d'autres choses...
- Et bien ici on peut faire ça déjà, tu t'y habitueras j'en suis sûr !
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- Charlie ?
- Oui Sinistria ?
- J'ai besoin de te voir une minute...
- Le prince vint à sa princesse, humain. Cependant, je pense que mon séjour ici sera plutôt des vacances, finalement. >>

Sinistria semblait plutôt gênée quand je l'ai regardée dans ses yeux.

<< Charlie... Je me suis emportée pour tout à l'heure, je suis désolé.
- Je me doutais que tu n'allais pas bien. J'ai joué la comédie, et Malruth a l'air coopératif.
- Je voudrai que tu saches que... Le fait que tu ais pris soin de moi, ça m'a beaucoup touchée et... Je veux que tu saches que...
- Que... ?
- Je t'aime Charlie.
- Uhg!
- Je ne plaisante pas, je suis sérieuse, je pensais que ce que je vivais ces derniers jours étaient normaux, mais finalement, le fait que tu sois si spécial, si vertueux, si... >>
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Je ne savais pas comment la faire taire. Je me suis mis à l'embrasser, et j'ai senti ses mains sur mon cou.

<< Tu as ma réponse comme ça, dis-je.
- Toi aussi tu m'aimes ?
- Bien-sûr Sinistria. Pourquoi crois-tu que je m'amuse si bien depuis que tu es là ? Haha.
- Oh et bien.. Je suis contente.
- Maintenant que tu as dis ce que je savais déjà, il faut que te dises à propos du type en rouge là.
- Oui alors ?
- On s'est arrangé ; je l'aiderai à retourner dans son monde, mais il va nous accompagner un bout de temps.
- Pas de soucis Charlie, comment s'appelle t'il ?
- Malruth. En revanche, si il tabasse une ou deux personnes qui sont trop gentilles, ça ne te dérange pas trop ?
- Un peu mais... Je pense que c'est dans sa nature. Mais, on peut pas lui en vouloir, c'est un diable qui n'aime pas les anges à la base...
- Ça me fera quelqu'un avec qui jouer à la playstation ça. Dis-je en riant. >>
 

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Déjà deux heures que nous

Déjà deux heures que nous marchions, avant d'arriver à la maison de Chikalia.

<< Bon, Malruth, nous arrivons chez ma cousine, Chikalia.
- Une délicieuse créature d'envergure, dit-il.
- Euh, ouais... Mollo quand même. Dis-je.
- Elle est aussi craquante que toi Charlie ? Dit Sinistria d'un regard charmeur.
- Ben elle a son charme mais bon, c'est juste ma cousine.
- Je crois que Sinistria a raison, si ça se trouve elle est aussi jolie que toi...
- Bon, je toque.
- Oh Charlie ! Te voici enfin après 3h de retard ? Il est déjà 21h !
- Oui et bien, si tu pouvais me refiler ton numéro plutôt que d'avoir appelé en inconnu aussi...
- Et qui sont ces deux gens ?
- Alors, il y a Sinistria, une ange, et ma petite amie.
- Ohhh, elle est très mignionne avec ses ailes ! Elle est vraiment une ange ?!
- Oui madame ! Je peux voler, aider les gens, aimer quelqu'un... Dit Sinistria en me regardant.
- Oui... Et voici Malruth, un diable, c'est un ami.
- Eh bien, c'est pas commun mais ça m'étonne pas que tu traînes avec des gens bizarres.
- Voyons, je ne suis pas bizarre, je suis étrange mademoiselle. Permettez-moi de vous faire le baise-main. Votre maison est ravissante.
- Si c'est un démon ça... Dis-je.
- Allons Charlie, ta cousine est charmante, j'aime les filles qui ont leur secret bien gardé...
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- Charlie, je pourrais te parler une minute en revanche ? Dit Chikalia gênée.
- Bien-sûr.
- installez-vous sur le divan, nous revenons... >>

Nous sommes allé dans la cuisine, et je m'y attendais.

<< Mais qu'est-ce que tu fiches avec une ange et un démon ?! MAIS CE SONT VRAIMENT UNE ANGE ET UN DÉMON EN PLUS ?!
- Ben oui, ils sont pas bizarres, ils ont une âme plus spéciale que la nôtre mais sinon... Ils sont comme nous sauf qu'ils ont un côté qu'ils n'ont pas.
- Je m'y ferai jamais toi et tes amis, bon, on retourne dans le salon.
- ...
- Ah et puis, tu l'aimes vraiment cette fille ?
- Oui, je l'aime à la folie.
- Et bien, aimer une ange et avoir un démon comme ami, tu as du Blackstar dans tes veines toi alors...
- On en reparlera. >>

Nous sommes revenu dans le salon avec du café.

<< Attention c'est chaud ! Dit Chikalia.
- J'aime quand c'est chaud, grr... Discute Malruth.
- Bon alors, racontez-moi, pourquoi vous avez 3h de retard ?
- C'est une longue histoire, dis-je, tout d'abord Sinistria a été capturée... >>

Et je lui ai à peu près tout dis sans trop rendre le récit sanglant.

<< Et bien, pire qu'une aventure dans les contes, franchement ! Charlie tu as une vie plutôt palpitante à côté de la mienne ! Dit-elle. Et alors, racontez-moi vous deux, qu'est-ce que ça fait d'être un démon par exemple ?
- Je travaille pour Satan en personne. Il est exigent mais, tant qu'on s'insulte, ça roule tranquillement. Sinon, je travaille à mi-temps en ce moment.
- Et vous travaillez dans quoi ?
- Dans l'assassinat. Je tue les gens qui ne plaisent à personne.
- Mais... Ah oui, vous êtes un démon c'est vrai. Et vous, vous êtes une ange c'est ça ?
- Oui ! J'aime le monde. J'aide tout le monde. Mais, j'ai quelques défauts qui me sont propres, à commencer par le même que Malruth, je n'aime pas les gens qui ne se plaisent pas eux même. Alors on a trouvé comme un accord, il les tue et je n'ai plus à m'en préoccuper.
- D'accord... Et vous aimez Charlie ? Comment vous vous êtes rencontré ?
- Ça doit faire un mois de ça, dis-je. On s'est rencontré quand mon père a eu une crise cardiaque, elle me parlait dans ma tête...
- C'est adorable ça...
- Oui enfin, même si elle est gentille, géniale, jolie, elle est trop naïve. Ce qui lui avait valu il y a quelques heures d'avoir été piégée. Dis-je.
- Piégé ? Cette ange ? Pfeuh. Nous les démons, nous nous méfions de tout.
- J'aurai voulu t'y voir Malruth, imagines la situation, si un de tes disciples te demandait de faire quelque chose d'illégal avec lui, et que d'un coup, il se met à péter un câble et à t'enfermer.
- Vu comme ça, c'est intéressant, mais ennuyeux... Dit-il.
- Vous couchez là ce soir ou pas ? Dit Chikalia.
- Euh... Il y a un gros soucis en fait. Dis-je. Sinistria ne dort pas, et Malruth aussi.
- Oula, ce qui veut dire qu'ils vont veiller toute la nuit ?!
- Plus ou moins, dit Malruth. Mais j'ai pas l'habitude de subir la nuit de cette planète.
- En général je me blottis contre Charlie et je veille sur lui la nuit, et le temps passe vite.
- D'accord, alors je change les draps de la chambre d'ami, et Malruth, si tu veux j'ai une console de jeu, ça pourrait t'aider à passer le temps dans la salle de jeu.
- Intéressant... Dit-il.
- En attendant, allez vous installer dans la salle à manger, vous n'avez pas manger n'est-ce pas ?
- Mmmmh, dit-il, la gourmandise est mon péché favoris...
- Je n'ai pas faim dit Sinistria, je mange rarement, je vais simplement boire un peu d'eau fraîche.
- D'accord, allez vous installer, et hésitez pas à faire un feu si vous avez froid.
- Un feu dit-il ?
- Dans la cheminée, je vais te montrer Malruth.
- Avec cette chose tu peux faire du feu Charlie ?
- Plus ou moins. Ça marche pas à tout les coups...
- Laisse-moi faire. Esperaldaspectrelum...
- Quel crâneur... Dis-je.
- Allons Charlie, peut-être qu'il emploi une formule pour utiliser un sort.
- C'est exact très chère, en prononçant ma formule, j'embrase ma main... Et je fais du feu... Mais à quoi ça sert d'embraser cette structure ? Dit-il.
- Contrairement à vous deux, nous les humains, nous pouvons avoir froid ou chaud.
- D'accord... Et si je mets ma main vers toi ?
- Ehhhh c'est brûlant fais gaffe !
- Pardon, excuse-moi...
- Un démon qui s'excuse ? Dis-je.
- Il faut croire que j'existe...
- Charlie ? Je peux venir te voir une minute ?
- Oui j'arrive Chikalia... >>

Pourquoi elle m’appelait tout les trente secondes... ?

<< Pourquoi est-ce que Malruth me drague tout le temps ?
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- N'y fais pas attention, sauf si il te touche. Il blague souvent... Dis-je.
- D'accord... Bon, et pour... Sinistria, c'est ça ?
- Oui.
- Elle boit quelle sorte d'eau ? De l'eau sacrée ? De l'eau pure ?
- De l'eau tout à fait normale. Mais elle a déjà goûtée à 54 sortes d'eau.
- Eh bien... Je trouve que vous êtes tout les deux mignons...
- Je te remercie, tu devrais te trouver quelqu'un, vivre seule dans une si grande demeure...
- J'aime les grandes maisons Charlie, tu le sais !
- M'oui, bon on y retourne. >>

Quand nous sommes revenus, c'était calme. Je pense que Sinistria & Malruth n'ont pas grand chose à se dire...

<< Je suis fatigué, dis-je. Je vais aller dormir...
- Je viens avec toi Charlie.
- Où se trouve la salle de jeu ? Dit Malruth.
- Hall principal, 3è porte à droite.
- Merci mademoiselle. Je vais m'embraser de colère insignifiante, hah, j'espère que la nuit sera courte, je risque de m'ennuyer. >>

Je me suis laissé guidé par une chambre conviviale, pour deux personnes.

<< Je suis à plat... Dis-je. Je vais dormir habillé, j'ai horriblement mal aux jambes...
- Est-ce que tu veux que je te soigne ?
- ... Tu peux soigner ça ? Vraiment Sinistria ? Dis-je avec les yeux qui brillent.
- Bien-sûr, je peux soigner les plaies, et les organes internes.
- J'aimerai beaucoup que tu puisses me soigner les genoux, ils sont en compotes.
- Allonges-toi dans ce cas, je vais regarder ça.
- Ouh bon dieu, même en m'allongeant, j'ai l'impression que les rotules sont des casseroles rouillées...
- Donc si j'appuie ici, ça fait...
- AAAAAAÏE !
- D'accord, dit-elle. Alors, il suffit que je me concentre sur les rotules. Tu vas devoir attendre cinq bonnes minutes avant de ne plus rien sentir par contre.
- Ce qui tombe bien, j'ai un journal.
- Un journal ? ... Mais pourquoi il est marqué ton nom et ton prénom dessus ?
- Et bien, dis-je, quand j'étais plus jeune j'étais écrivain, enfin... Je le suis toujours n'est-ce pas, mais j'avais écris tout ça pour le plaisir, et je viens de me souvenir que je n'avais jamais fini ce livre...
- Oh, d'accord. Ferme-les yeux s'il te plaît...
- Euh, d'accord Sinistria...
- Voilà, je pense que ça ira mieux dans deux petites minutes...
- Je te remercie. Je me demande ce que je ferai sans toi quand même...
- Et moi donc, Charlie, et moi donc... Qu'est-ce que nous ferons demain ?
- Je pensais déjà à partir d'ici et à reprendre notre voyage... Mais je pense que nous allons resté ici un jour de plus... On a besoin d'une carte aussi.
- Je peux peut-être voler quelques fois dans les airs pour nous repérer sinon, dit-elle en s'allongeant à côté de moi sur le lit.
- Peut-être... Et il y a Malruth qu'il faut qu'il se décide à faire quelque chose... Je ne sais pas trop si sa place est ici ou si il doit revenir chez lui...
- Ne te laisse pas brouillé par le passé Charlie, laisse ton cœur te dire ce que tu dois faire...
- Tu crois ?
- Oui, dit-elle en mettant sa main dans la mienne, je le pense. Et puis, il n'est pas si dérangeant que ça, et si il le souhaite, il peut toujours rester ici, il m'a avoué quand vous parliez ensemble, que Chikalia était une fille intéressante, et qu'elle semblait lui convenir, comme tu le sais, cette maison est si grande, qu'elle a besoin d'une compagnie avec elle...
- Ce que tu veux en venir, c'est qu'on dit à Malruth qu'il peut vivre ici avec Chikalia en fait ?
- Plus ou moins, il n'a pas l'air si méchant que ça...
- Je ne sais pas... J'ai envie de dire oui, mais... C'est un bon ami. Je suis favorable, on le lui demandera.
- Il n'est pas la peine de me le demander humain, j'ai entendu. Dit-il.
- Il écoutait à la porte ? Dit Sinistria.
- Malruth...
- Je vous prie de m'excuser, j'allais dans la salle de jeu, mais je vous ai entendu parlé de moi, et je n'ai pas pu me retenir... Ce que vous disiez était vrai, j'aime beaucoup ta cousine, elle doit débordée de vie mais elle doit se sentir si seule ici... Avec ta permission, je voudrai passer mon séjour sur terre ici.
- Qu'est-ce que tu en penses Sinistria ?
- Il faut demander à Chikalia je pense... On pourra pas en dire davantage.
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Et en effet, c'était


<< Tu es sûr de toi Chikalia ?
- Et bien oui, Malruth a l'air d'être ma croûte, le type d'homme qui n'est pas intimidable et tellement gentleman...
- Allons, ça serait me flatter très chère, je t'en remercie.
- Bon et bien, dis-je, moi et Sinistria nous partons pour la ville, finalement, après avoir longuement réfléchis cette nuit, on s'est décidé à rentrer chez nous...
- D'accord cousin, est-ce que le lit n'était pas trop en bazar ?
- Oh et bien, je me suis endormis sur les plumes de ma demoiselle...
- Tu étais tellement mignon à dormir Charlie, dit Sinistria. Je t'ai même caressé la tête...
- Ahah, sacré cousin, et bien, bon voyage à vous deux, n'hésitez pas à me rendre visite !
- Promis ! Dis-je.
- Et si vous avez un soucis élémentaire, n'ayez crainte de m'en avertir par téléphone... Dit Malruth d'un ton inquiétant.
- Pigé ! On y va, à bientôt !
- À bientôt, rentrez bien ! >>

Ça y est. Le retour à Downtown sera peut-être tout autant périlleux que d'en partir... Mais qu'est-ce que je dis moi, on retourne pas à Downtown quand même ?

<< Par où on part ? Dis-je.
- D'après la carte de ta cousine, il y a plusieures villes & villages, nous aurions peut-être qu'à visiter chacune des villes et des villages pour trouver celle ou celui qui nous convient ?
- Bonne idée, mais tu es sûre qu'avec tes ailes et ton halo, on va passer vraiment inaperçu ?
- Je n'en suis pas sûre mais... Tu me protégeras si il y a un soucis ?
- Et comment ! Je ne laisserai personne te faire du mal, tu le sais très bien.
- Le premier village que l'on traversera s'appelle Vraturax.
- Heureusement qu'on a la carte... Dis-je.
- Oh non !
- Quoi ? Comment ça ? ... OH BON SANG DE DIEU, LA CARTE S'EST ENVOLÉE DANS L'EAU ! ... Bordel de flaque d'eau à la noix, on est perdu maintenant.
- Charlie, j'ai peur...
- Prends ma main, tu n'as rien à craindre, nous aurions qu'à suivre... Cette route par là !
- Et si c'était la mauvaise route ? Ta cousine nous a averti de ne jamais aller dans le village médiéval, ils vivent dans un système moyenâgeux et tuent les sorcières !
- T'inquiète donc pas, si ils veulent te tuer, ils passeront sur mon corps, admires plutôt ce que la nature nous offre, c'est plutôt joli par là-bas...
- C'est inquiétant... >>
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Et en effet, c'était inquiétant, le soleil se couchait, il restait des rayons de soleil, mais il s'éteignait petit à petit... Il allait bientôt faire noir, et pour dormir dans une forêt, bonne chance...

<< Trah on voit presque plus grand chose à l'horizon... Il y a un village par là, on pourrait s'arrêter dans une auberge ?
- D'accord, je ne lâche pas ta main, je suis crispée.
- Tu as froid ?
- Froid ? Non j'en ai pas.
- Ahahah, non, avoir froid c'est quand notre corps se refroidit et qu'on aime pas ça en gros.
- Oh, et bien, non, c'est juste que j'ai peur.
- Avoir peur c'est normal, moi quand j'ai peur, j'attaque.
- Comment tu fais ?
- Et bien, sur le coup, je ne recule pas, je fonce !
- ... Les êtres-humains sont tellement étranges parfois... Mais je t'admire tellement mon Charlie...
- Héhé, ils ne sont pas tous comme moi, encore heureux.
- On arrive dans le village, on va parler le moins possible...
- Entendu. >>

On essayait d'entrer dans le village incognito, mais... Apparemment, il y avait un meurtre, et un journal télévisé se situait pile dans notre route.

<< Oh mon dieu, une ange ! S'écrie un passant.
- Bonjour monsieur, dit Sinistria en souriant.
- Bordel on est pas là pour faire du tourisme, barre-toi de là espèce d'ectoplasme à deux balles, dis-je au passant.
- Oh oh, Charlie, regarde en face de nous...
- Merde, je crois que j'aurai pas dû ouvrir ma gueule...
- PAPNEWS, BONJOUR MADAME, ÊTES-VOUS RÉELLEMENT UNE ANGE ?!
- Maudit paparazzi ! Dis-je.
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- Monsieur, je suis en pleine interview, m'interrompez pas !
- Et bien, je... Dit Sinistria.
- Elle est en costume parce qu'on va à un spectacle, dis-je en mettant ma main sur la bouche de Sinistria. Ouais, on est acteur, on picole, et on en a rien à foutre de votre interview, alors vous allez me faire le plaisir de vous barrez d'ici parce qu'on a du boulot à faire !
- JE NE VOUS AI PAS PARLER MONSIEUR !
- Regarde ce que je t'en fais de ton micro et de caméra, dis-je en les brisant en deux, voilà, maintenant tu vas prendre ton putain de cameraman à deux mains, et tu vas lui gueuler dans l'oreille qu'on s'en fout royalement de votre interview !
- Vous avez briser un matériel qui vaut plus de 3000€ !
- Et bien tu sais quoi ? J'en ai rien à foutre ! Allez viens Sinistria, on part !
- Je vais appeler les autorités compétentes !
- Appelles-les, dis-leur d'ailleurs que je vous ai traité de pouffiasse, de grosse vache, de baleine, de connerie à trois pattes !
- Ils arrivent vous mettre en prison ! Vous serez exécuté !
- Ouais c'est ça, on s'en fout ! Dis-je en commençant à courir avec Sinistria dans une de mes mains. Allez viens Sinistria, on se tire d'ici.
- Charlie...
- Oui ma douce ? Dis-je en courant.
- Tu étais horriblement en colère...
- Écoute, je suis...
- Vous êtes en état d'arrestation, tout ce que vous direz sera retenu contre vous à votre exécution demain matin !
- Zut. >>

Nous avons été déplacé en prison, j'avais des regrets...

<< Charlie...
- Je suis désolé. Je voulais te dire ça tout à l'heure avant que l'agent m'interrompe.
- Tu m'as défendue malgré tout mais, je ne comprends pas, est-ce que ces gens étaient méchants ?
- Non...
- Est-ce qu'ils avaient fait quelque chose de mal ?
- Non c'est pas ça...
- Mais, tu as été méchant gratuitement ?
- Je vais te dire pourquoi j'ai été méchant, c'est juste... Tu sais, depuis que bizarrement, tu es visible, j'ai la pression. J'avais la pression, parce que je n'ai pas envie que ton identité soit connue.
- Pourquoi ?
- Parce que, le monde n'est pas prêt à découvrir qu'il existe des gens comme toi et Malruth. Vous n'appartenez pas à notre monde, donc les gens de mon monde, veulent découvrir par tout les moyens qui vous êtes. Je n'ai pas envie que le monde sache que toi et Malruth existiez, parce que je veux vous protéger de ça.
- Nous protéger de ce monde...
- Plus ou moins, les choses étranges qui arrivent dans notre monde, sont tuées, disséquées, étudiées... Elles meurent, parce que le monde n'est pas prêt. Le monde ne sera jamais prêt à découvrir toi et Malruth, parce que tout le monde trouverait ça étrange. Et comme c'est étrange, vous finirez comme je l'ai dis... Et... Tu pleures ?
- Je vais mourir... Définitivement...
- Non, ne t'en fais pas.
- Ch... Char... Charlie, je tremble, je pleure, je vais finir tuée parce que ce monde est horrible...
- Allons... Ne te décourage pas, dis-je en la serrant contre moi. Il y a toujours un espoir.
- Un espoir ?
- Oui, te souviens-tu que Malruth possède le téléphone de Chikalia que je peux désormais appeler ?
- Oui...
- Je vais lui demander de nous sortir de là.
- Mais, il va tuer des personnes...
- Ces personnes veulent nous tuer, Sinistria.
- Mais, pourquoi ? Pourquoi ?
- Parce que nous sommes différents, trop différent pour vivre ici.
- Je ne pourrais jamais vivre dans ce monde Charlie, je n'en ai pas la force...
- Tu peux y arriver, dis-je en me mettant devant elle à genoux. Regarde moi...
- Mais...
- Tu peux le faire, dis-je en tenant son visage de mes deux mains.
- Charlie...
- Si tu n'en sens pas le courage, dis-toi simplement que je t'aime. Ça te fera du bien, je te le promets.
- Tu es...
- Je ne suis pas un être humain, je ne serai jamais un héros, mais je serai toujours le même. Souviens-toi que tout ce qui compte sur terre pour moi, c'est toi. Tu es ma princesse. Ne fléchis pas alors que tu sais sourire à la vie, rappelle-toi quand nous nous sommes connus...
- Tu écorchais pas mon nom à l'époque, maintenant j'ai ce surnom...
- Sitrencia est un joli nom mais, je me suis habitué à Sinistria...
- Je m'en déplaît pas, Charlie... Loin de là, j'aime plus mon surnom que mon prénom...
- Tu disais savoir le futur alors que tu étais normale comme tout le monde...
- Oui, je m'en souviens, je n'avais peur de rien, j'étais une terreur, je m'en aperçois maintenant...
- Tu me bluffais quand même ! Et maintenant, pourquoi n'as-tu plus ce courage imbattable alors que tu es une magnifique ange ?
- Parce que... Je m'étais fais à la terre par tes dires, et quand je n'ai plus eu ce contrôle que j'avais, ce savoir que j'avais, j'ai eu la peur de ma vie, je suis devenue craintive, parce que j'ai peur de mourir...
- Tu es devenue gentille parce que tu as peur... Je comprends ce que dit ton cœur, Sinistria, dis-je en mettant sa main sur mon torse, écoute-le mien, il bat parce qu'il n'accepte pas sa situation... Je me bats, parce que... Parce que j'ai envie de trouver ma place, on a notre place quelque part, on doit simplement se dire qu'elle est difficile à obtenir.
- Tu as raison Charlie... Je te remercie infiniment, dit-elle en me faisant un bisou, tu m'as remonté le moral...
- C'est tout naturel, ma demoiselle... On va attendre demain, j'ai envoyé un SMS à Malruth, il pourra certainement le lire dans pas si longtemps que ça.
- Malruth... Est-ce qu'il est comme nous ?
- Je dirai, il se bat parce qu'il a peur, il me ressemble, mais il ne se bat pas parce qu'il n'accepte pas sa situation, il se bat parce qu'il aime ça.
- Oh, je vois, comme toi tu aimes le chocolat ? Dit-elle en rigolant.
- Pfft, hahah, on va dire ça comme ça ! ... Aïe, j'ai mal au genou gauche.
- Attends, assieds-toi, je vais user de ma magie pour te soigner tranquillement...
- Est-ce que je dois fermer les yeux ?
- Oh, dit-elle, je ne sais pas, je pense que tu peux regarder, je n'irai pas très fort pour te montrer ce que ça fait. Je commence...
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-08_00003.jpg[/img]​
- C'est.... Dis-je.
- Je suis aveugle quand je le fais, dit-elle.
- C'est plutôt beau quand tu le fais, dis-je.
- C'est comment ?
- Bleuté... Tu as les yeux comme deux jolies perles, c'est reposant...
- Hihi, je suis sûr que j'ai l'air d'une andouille.
- Non, tes yeux projettent beaucoup de vide, mais dans ce vide, on voit les magnifiques étoiles du ciel, on y ressens de l'amour quand on les regarde... C'est très beau.
- Je...
- Ne dis rien, je sais ce que tu veux dire, tu es jolie.
- Arrête c'était pas ça ! Dit-elle en riant. Je voulais simplement dire que je ne peux pas soigner tout le temps, donc profites-en...
- La porte dans la cellule d'à côté s'est ouverte ?
- TRAH VOUS M'EMMERDEZ VOUS ALORS ! ... Parfait.
- Qui est-ce ? Dis-je.
- C'est moi Malruth, je crois bien qu'on est dans le même bateau, bonsoir vous deux, dit-il en souriant. JE PLAISANTE, j'ai simplement fait exprès de me faire enfermer comme ça c'est plus pratique de tout enflammer. Quand j'ai reçu ton message, je me suis dis que vous vous étiez perdu, et je suis arrivé en vitesse. Je crois bien que j'ai fais un incendie dans une maison mais bon.
- Bonsoir Malruth ! Dit Sinistria.
- Hey !
- Parfait alors, dis-je. Mon genou va beaucoup mieux, merci Sinistria.
- Pas de soucis Charlie. Quel est le plan ? >>
 

Forelayder

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Nous sommes sortis comme


<< Tout est fini... Dis-je. On va s'enfuir, faire une croix sur cette mésaventure, et partir loin, continuer notre route dans la bonne direction... Malruth, est-ce que tu peux nous sortir d'ici ?
- Absolument mon cher, je vais embraser tout ce qui se trouvera sur notre passage. Et nous partirons !
- Parfait, Sinistria, prépare-toi, nous partons.
- Je vous suis. >>

Nous sommes sortis comme des fous de la prison, Malruth s'embrasait à l'idée de fuir de la manière la plus classe ; le jour se levait, nous devions être exécuté, mais nous nous avions tué plusieurs personnes pour commencer à quitter le village.

[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-08_00004.jpg[/img]​

<< Ne cherchez pas à comprendre, passez devant, courrez, je vous rejoindrai ! Dit Malruth.
- Compris, on déguerpis en bondissant... Oh, une marguerite ! Dis-je.
- Hihi, nous sortons d'ici très facilement.
- Tu l'as dis, je crois même que c'est comme de sortir et entrer d'un moulin, bon, est-ce que tu as une idée d'où nous devons partir ?
- Si nous sommes à l'est de notre point de départ, nous devrions aller à l'ouest pour se diriger dans la grande ville que je ne sais plus son nom...
- Evocity. Je la connais que trop bien, mais je ne me souvenais plus. Allons-y ! Malruth nous rejoindra s'il le souhaite. >>

Deux heures se sont écoulées, nous marchions à proximité d'une ville, des bruits de voitures, des passants, pas de doutes : nous sommes arrivé à la première ville.

<< Il est midi, qu'est-ce qu'on fait ? Dis-je.
- Je ne sais pas humain, qu'est-ce que l'ange a en tête ?
- Je pensais déjà que nous pourrions établir là où nous passerons la nuit.
- Le pire, c'est que le fait de dire à tout le monde "oh ils sont déguisés" ça passe trop... Les gens croient tout ce qu'on leur raconte, c'est dingue que ça puisse marcher.
- Charlie, il y a un hôtel à l'est de la ville, on va aller voir ça ?
- D'accord, on va réserver une ch-...
- 2 chambres, humain. Je ne veux pas écouter à votre porte encore une fois, je veux m'entretenir entre moi et mes pensées.
- Oui oui, deux chambres alors...
- Et est-ce que tu as faim Charlie ?
- Plutôt oui !
- Malruth, ce que je viens de penser, est-ce que tu peux aller chercher à manger pour Charlie, pendant que nous réservions des chambres à l'hôtel ?
- Pourquoi pas, je m'exaspère ici. Que devrais-je dire si on me prend pour un fou, Charlie ?
- Dis-leur que tu vas à un bal costumé ce soir, sois gentleman, et prends moi un bon burger et des frites, et un bon coca.
- D'accord, humain, j'y vais de ce pas. Mais ne faut-il pas de la monnaie ?
- Si, en voici.
- À plus tard les oisillons.
- Bon, en route, dis-je. Tiens moi la main, la ville n'est jamais très sûre pour une fille...
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Des gens pas nets cherchent à aborder des filles pour les enlever et demander des rançons, vu qu'une fille c'est forcément plus faible dans leur tête plutôt qu'un homme, ils exploitent les gens.
- C'est dégueulasse...
- La dure vie, eh oui... Je ne t'en dirai pas plus, mieux vaut y aller. >>

Nous marchions, doucement, jusqu'à un énorme hôtel. Je l'ai confondu avec un labyrinthe...

<< 2 Chambres s'il vous plaît. Dis-je.
- D'accord, ce qui vous fera 145$
- Mon dieu... D'accord.
- Merci, voici les clefs, chambres 405 et 406.
- Merci... >>

Après 4 étages d'escaliers, nous allions dans la chambre 405...

<< Un lit double... ouf, dis-je, pour le prix...
- C'est joli...
- Oui... Je vais regarder la t-...
- Un instant Charlie... Je voudrai qu'on profite qu'on soit tout les deux pour parler de nous...
- .... ?
- Charlie, ce que je veux dire, c'est.... Enfin, c'est une question que je me suis toujours posé, c'est simplement... Comment on fait les bébés ?
- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHH ! MON DIEU MAIS SORTEZ-MOI DE LÀ !
- J'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas ?
- Eh... Eh b... Eh bien... Non enfin, c'est pas... C'est juste... TRAH JE NE SAIS PAS VOILÀ !
- Ah bon ? Tu ne sais pas non plus ?
- Non.
- Mince... Merci quand même Charlie... En tout cas, il y a autre chose...
- Oui ?
- C'est quoi ce ressenti quand on aime une personne ?
- Ça, je le sais. C'est un sentiment, au départ, quand on rencontre une personne, il se forme mais il est très fragile, et on le remarque pas, comme un fil... Puis quand on connait un peu plus la personne, ce fil grossis, il devient solide, puis quand on sait qu'on peut compter sur cette personne, ce fil devient une chaîne, une chaîne qui ne se brisera pas, et quand on aime une personne... Cette chaîne n'existe plus, à la place, c'est des ailes qui se forment sur chacune des deux personnes... L'une comme l'autre sait que l'autre peut voler, parce que grâce à elle, l'une comme l'autre peuvent tout faire... Quand une des deux personnes perd ses ailes, c'est à dire, quand l'une n'aime plus l'autre, elle s'écrase sur le sol, et remarque que celle qui brille dans le ciel, celle qui vole, était tellement étincelante, qu'elle remarque qu'elle a fait une bêtise, mais que la personne qu'elle a aimé brillant tellement fort dans le ciel, qu'il est impossible pour elle d'aller la rejoindre... Et au lieu de ça, elle cherche d'autres personnes qui sont au sol tout comme elle, et un la personne qui brille tellement fort dans le ciel, volant, va trouver une autre personne comme elle, parce que l'une comme l'autre ayant perdu sa personne fétiche, se forment désormais le cycle d'un nouveau sentiment... C'est à peu près ça.
- Comment est-ce que tu sais tout ça...
- Parce que disons... J'ai des amis, mais ils ne remarquent pas tout ça, parce qu'ils n'ont jamais le temps de prendre leur temps.
- D'accord, je te remercie Charlie... Et dit donc... Est-ce que grâce à moi tu peux voler et briller dans le ciel ?
- Ahah, je ne sais pas, mais c'est vrai, je m'y sens capable quand je vois cette gentillesse dans tes yeux...
- Pourquoi tu n'essayerais pas ? Je serai là au cas où !
- Oh non... Je sais que je peux le faire, parce que je sais que tu es là...
- Tu es si gentil... Et tu penses que Malruth et Chikalia vont devenir amis ?
- Oui, je le pense.
- C'est amusant quand même... Mais j'ai toujours le ressenti que tu n'es pas un être humain...
- Ah ça, je n'en sais rien, pour le moment, je sais que je vis, je sais ce que je pense, et ça me va. J'irai pas me chercher une tenue de martien pour de pingouin pour savoir qui je suis, héhé, je suis Charlie déjà, le reste on verra.
- C'est vrai...
- Toc toc, dit Malruth. HEUREUSEMENT QUE MON INSTINCT ME TROMPE PAS, JE LE SAVAIS LE NUMERO DE LA CHAMBRE DE L'HÔTEL, N'EST-CE PAS ?!
- Désolé Malruth, nous discutions... Dis-je.
- D'accord... Bon, voilà ton casse-croûte, figure-toi qu'un bus passe en ville, on pourrait visiter cette ville et savoir ce qu'on en pense.
- Très bonne idée ! Dit Sinistria.
- J'ai encore des millions sur mon compte bancaire, mais je n'ai pas envie de tout claquer dans cette ville, bon sang...
- Allons, c'est notre avenir ! Dit-il.
- Roh aller Charlie, on va prendre le bus s'il te plaît !
- D'accord d'accord... On y va. Mais soyez sage, gardez à l'esprit qu'il ne faut pas qu'on soit repéré quel qu’il soit. >>
C'était comme deux enfants voulant aller sur une montagne russe... Décidé, nous attendions à l’arrêt de bus.

[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-09_00001.jpg[/img]​

<< C'est agréable d'attendre le bus, dit Sinistria.
- M'oui, on peut dire ça comme ça... Dis-je.
- Je suis entrain de me refaire un teint de peau avec ce soleil ! S'écrie Malruth.
- Chhht, pas si fort Malruth, n'oublie pas...
- Entendu Charlie. Est-ce que c'est ça le bus ?
- Où ?
- Ce gros machin vert qui roule... Il arrive.
- En effet, debout, on va y monter... Dis-je.
- Intéressant... Dit l'homme avec un chapeau.
- Comment ça ? Dit Sinistria.
- Oh, rien, jeune fille. Rien du tout. Dit-il.
- 3$ le bus... J'hallucine... Bon, tant pis. Allons-y. >>

Nous sommes monté dans le bus, il restait quelques places au fond.

<< La ville est jolie... Chuchote Sinistria.
- On peut dire ça comme ça... Dis-je.
- J'irai bien voir si cette ville possède un de ces temples où les gens prient pour quelqu'un.
- Pourquoi ça ? Dis-je.
- Leur prouver que ça sert à rien de prier, il n'y a que moi et Sinistria en ce monde.
- Va savoir, si ça se trouve, tu te trompes, on pourrait bien trouver des gens comme vous deux, dis-je. En apparence, parce que... Parce que en soit, vous êtes pourtant très uniques.
- C'est plutôt vrai, humain, seulement... Voir qu'il existe un autre démon dans ce monde, je pense que je le tuerai de sang froid. Je n'aime pas qu'on pique mon travail...
- Eh bien, plutôt courtois ça... Dis-je.
- C'est comme si tu avais un deuxième Charlie identique dans le monde. Tu dirai quoi si tu apprenais ça ?
- Oh oui, je le tuerai... Je te comprends en fait. La copie n'a rien d'exceptionnelle mais c'est tellement chiant qu'on en fini aux mains... Et toi Sinistria ? Que ferai-tu si il y avait une deuxième Sinistria dans le monde ?
- Je...
- Allez crache le morceau ! Dit Malruth.
- Je l'étriperai.
- Ahahah, une ange qui en massacre une autre...
- Ma douceur n'est pas égalable, je ne pourrais pas supporter ça.
- T'en fais donc pas, moi je suis là, et je peux t'affirmer que tu es unique ! Dis-je.
- Merci Charlie.
- TERMINUS DU BUS : HÔPITAL. TOUT LE MONDE DESCEND.
- Bon sang on blablate mais on a même pas vu qu'on était au terminus ! Dis-je.
- Pourquoi on visiterai pas l'hôpital ? Dit Sinistria. On pourrait rendre visite aux malades, leur redonner de l'espoir...
- Si vous voulez, oui... Mais il y a rien d’intéressant, dis-je. >>

Nous sommes entré dans l'hôpital, et déjà, il y avait quelque chose de louche. Sinistria & Malruth avaient un comportement bizarre...

<< Allons Charlie, viens, nous allons au bloc opératoire... Dit Sinistria.
- ... Comment tu sais que c'est un bloc opératoire ? Et bon sang, personne ne nous interdis... Et qu'est-ce que ?!
- Ahah... Ahah... Ahah. Ils sont en mon pouvoir.
- Bordel, qu'est-ce qui se passe ?
- Tu as réussi à leurrer tout le monde dans cette ville, ils sont pourtant naïfs... Mais ils ont crus. J'ai drogué tes amis.
- Lâchez-moi ! Sinistria, Malruth, revenez à vous !
- Ils ne t'écouteront pas, hahaha. Tout est sous contrôle, tu finiras tes jours en prison, pendant que je disposerai de deux cadavres pour mes expériences.
- C'est pas possible... Qu'est-ce que vous leur voulez ?!
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-10_00002.jpg[/img]​
- Déceler le mystère de ces êtres, découvrir, ce que l'Homme n'a jamais pu faire, ce que nous suspections depuis la nuit des temps que ce monde nous cache, oui, des croyants, croient à l’existence de ces deux personnes, ces personnes, croient que les anges & les démons existent pour équilibrer le monde, et je détiens enfin, la bonne raison de leur dire, oui, ils existent, oui, ils ont des ailes, ils savent faire des choses, oui, ils sont là dans notre monde. Mais cessons le blabla, l'avenir est à moi. Et toi, tu es fini. Emmenez-le...
- Trah, vous allez voir, ils vont vous brûler la gueule, vous allez pas faire le malin !
- Parle toujours, ils ne t'écoutent plus... >>

Me voilà, dans de beaux draps. J'ai été conduis dans une prison un peu spéciale, il y avait des gens bizarres...
<< Bon sang... Sinistria... Malruth... Non, j'ai confiance en eux.
- Bonjour !
- Ahhh ?! Quoi ?! Une fille ?
- Et bien tu dois être mon camarade de taule toi alors.
- Euh... On peut dire ça comme ça...
- Les prisons sont mixtes. Si on t'a mit dans cette prison, c'est fini pour toi, ils n'en ont plus rien à foutre.
- ... Où sommes-nous ?
- Dans la prison 34-5.
- ... Merde. >>
 

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Tout les prisonniers


[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-09_00004.png[/img]​
<< Comment t'appelles-tu ?
- Charlie Blackstar. Et toi ?
- Anna. Anna Rokc.
- Enchanté dans ce cas. Pourquoi tu as été enfermé ?
- J'étais folle. Mais, avec le temps, je me suis calmée, et malgré ça, on m'a laissé ici. On me donne juste à manger pour survivre...
- Oh... Zut. Moi j'ai été enfermé parce que mes amis ont été enlevés...
- Une revanche en soi... Si tu espères sortir d'ici, tu peux faire une croix. Tout est tellement trop sécurisé qu'on ne peut pas.
- ... Combien de temps ça fait que tu es là ?
- En supposant que je dois avoir 35 ans maintenant... Ce qui ferait 19 années... 19 années que je porte la même combinaison.
[img=400x225]/sites/default/files/u14/RP_EvoCity_v4b10033.jpg[/img]​
- Et bien... Tu as certainement beaucoup souffert...
- Oui ! Mais je n'ai plus envie de sortir.
- Ah bon ?!
- Non, je m'y suis tellement habituée, j'ai peur de dehors...
- Et bien...
- Est-ce que le ciel est toujours rouge ?
- Absolument pas, de quoi parles-tu ?
- Quand on m'a enfermée, et qu'on m'a dit que je n'étais qu'une folle il y a 19 ans de ça, on m'a dit qu'il y avait des radiations...
- C'est possible enfin... Mais le ciel est bleu maintenant, il fait beau... Heureusement !
- Oh... J'aimerai bien le revoir mais... Je sais que je ne pourrais plus m'en sortir...
- Si on s'évade, je t'y ferai habituée, tu verras !
- S'évader ? Mais comment ?
- Il me faudra quelques jours pour analyser le système de cette prison, autrement, on y arrivera. Et puis merde, je vais pas finir ma vie ici moi, j'ai un avenir autre part !
- C'est sans importance... Même si je sors, je vais redevenir folle, et... Rien que d'y penser, je vais le devenir.
- Tu dois te battre contre toi-même d'ailleurs. Pourquoi tu te laisses devenir cinglé ? Tu peux sûrement te battre !
- Je ne sais paaaaaaaas... Oh et zut, je vais dormir.
- Mais il faut encore jour dehors ! Dis-je.
- Je dors quand je veux ! Dit-elle contrariée.
- Décidément... Je pari que tu n'aimes pas dehors parce que tu n'y contrôle rien. Tu as peur ?
- Non !! J'ai sommeil ! J'en ai marre de toi !
- Ahah, il fallait s'y attendre.
- Quoi ?! TU SAVAIS QUE J'ALLAIS ME METTRE EN BOULE ?!
- Oh non, je savais que tu allais devenir cinglé parce que tu es cinglée.
- JE VAIS TE TUER RHHHHHHHHHHHHHHA !
- EH DU CALME LÀ-DEDANS C'EST UNE PRISON PAS UN ZOO !
- Ben alors, tu viens pas me frapper ? dis-je. En garde !
- La cinglée est entrain de redevenir cinglée !
- Gardes ! La prisonnière est folle ! Dis-je.
- Poussez-vous, on va ouvrir, et la maîtriser.
- Tenez-la !
- La porte est ouverte, me dis-je. Mais elle a été une grande utilité, je vais pas la laissée ici ! En avant. >>

Je me suis jeté sur le garde, en le frappant, et j'ai bloqué la porte avec le corps.

<< Anne, on s'évade, donne moi ta main !
- Mais... Tu disais que j'étais...
- Mise en scène. Tu n'es et tu ne seras jamais folle. On va sortir directement, il y a 15 balles dans cette arme, et là il y a une matraque, on va ouvrir les prisons, déchaîner tout le monde, et sortir d'ici en force.
- ... Tu es fou plutôt. Oui, tu es fou ! Moi je pars pas.
- Tu partiras, dis-je en insistant.
- Pas question ! Lâche-moi ! Dit-elle.
- Tu as peur de dehors parce que tu ne sais pas à quoi ça ressemble maintenant, viens, je t'en supplie. Tu verras par toi même ! Dis-je.
- Je suppose que j'ai pas le choix...
- Mais avant, je vais tirer là-dessus, ça va ouvrir les prisons, et on sera nombreux, on va pouvoir forcer le système à nous libéré.
- Oh mon dieu, dit-elle en se blotissant. MAIS ILS SONT TOUS FOUS ICI, POURQUOI TU AS OUVERT ?!
- Fou de la liberté oui, laisse-les.
- LIBERTÉ, s'écriant tout les prisonniers.
- Attends un peu ici... Dis-je à Anne. Et pourquoi tu te blottis ? Tu as peur encore ?
- N...Non, ils sont tous brutes ici.
- Bon. On va attendre 5 bonnes minutes, et on y va. Je voudrai pas que tu tremblotes jusqu'à la haut.
- ....
- Ça devrait être bon, allons-y, dis-je. >>

Tout les prisonniers étaient déjà sortis. Et nous aussi désormais.

<< Et maintenant Charlie ? Qu'est-ce que... Oh le ciel... Mon dieu c'est magnifique, le soleil...
- Tu vois. Tu n'as pas besoin d'avoir peur, reste-toi même. Je vais aller sauver mes amis.
- Je t'accompagne... Enfin, pas parce que je n'ai rien à faire mais... Parce que psychologiquement tu m'as aidée. Je pensais pas qu'en t'ayant rencontré une demi-heure plus tôt, on serait déjà dehors...
- Ahah. Et d'ailleurs, une combinaison est une bonne idée, je pourrais tout à fait en avoir une et m'en servir pour des gadgets ou autre... Je vais voir ça. Tu viens avec moi ?
- Oui bien-sûr. Je te suis ! >>

Je pensais pas du tout qu'on sortirait de là en si peu de temps mais, apparemment, c'était du pipeau. C'est pas sécurisé du tout ! ... Une heure s'est écoulée.

<< On est devant. Tu es prête ?
- Je ne suis pas sûre, ça ne fait même pas une heure que je suis dehors, une heure que je te connais...
- S'il te plaît... Dis-je.
- D'accord... Mais après, chacun sa route.
- Ça marche. La combinaison me va plutôt bien ça va.
- Elle a vraiment l'air de t'aller comme un gant...
- Bon, on y va. Recharge bien ton arme, on aura pas le choix.
- On passe par derrière l'hôpital ?
- Absolument, on va éviter d'attirer les gardes. Et puis, on sera plus discret. On entre...
- Vu qu'on est deux et que tu as deux amis à sauver, on se sépare ?
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-10_00004.jpg[/img]​
- C'est plus prudent de rester à deux mais... D'accord. On se retrouve dans la salle où je vais fouiller.
- D'accord, à plus tard Blackstar.
- Tiens bon Sinistria, j'arrive... >>

Je cherchais les salles une par une...

<< Docteur ?!
- Uh, oups, dis-je. Je me suis trompé de chambre... Excusez-moi monsieur.
- Vous n'êtes pas médecin ?
- Et bien non enfin, pourquoi ça ?
- Je vous en supplie, achevez-moi, je ne peux pas bouger mon corps, je ne peux que parler, j'en ai marre de vivre comme un légume, tuez-moi, libérez-moi de ce monde j'en peux plus !
- Je... Je suis désolé mais, je...
- Par pitié, il suffit que vous débranchiez la pompe à sang, c'est le truc rouge.
- Et bien... Merde... Je ne peux pas, je suis désolé, je dois partir.
- Je vous en supplie monsieur, faites-le !
- ... D'accord. Je le fais pour vous.
- Je vous remercie de tout mon cœur monsieur, adieu, que dieu vous bénisse.
- Pas de soucis monsieur, adieu, reposez en paix, que dieu vous garde... Et voilà.
- Mais... Je ne meurs pas ?
- ... ?
- Pourquoi est-ce que je ne meurs pas monsieur ?
- Je ne sais pas, j'ai débrancher le truc rouge...
- Oh mon dieu... Je vais devoir continuer de vivre... Tuez-moi d'une autre manière...
- J'ai un pistolet mais je risque de faire du bruit... Et je ne veux pas en faire.
- Prenez quelque chose de coupant, et transpercez-moi le cœur, je vous en supplie.
- Mon dieu... Vraiment ? Vous n'allez pas souffrir ?
- Je ne sens que ma voix, mon corps, je ne le sens pas, ma tête, presque plus... Faites-le. Que votre bonté en soit récompensée...
- Adieu cher monsieur, reposez en paix. >>

À l'aide d'un scalpel, je l'ai planté dans son cœur, du sang giclait, mais il était mort sur le coup. Le pauvre... Il vivait encore comme un légume et tout le monde le maintenait en vie... Quand je l'ai tué, je me suis recueillis, ce n'est pas tout les jours qu'on doit faire cette besogne... J'ai fermé ses yeux, et je l'ai recouvert, je ne voulais pas que son corps soit souillé de méchanceté que cet hôpital puisse lui donner. Je suis repartis à la prochaine chambre.

<< Sinist-.. Hein ?
- Docteur ! J'ai des contractions, c'est affreux !
- Oh non... Je ne suis pas docteur madame, je suis quelqu'un qui... Bon, d'accord, je suis docteur, dis-je désespérément.
- Il faut que vous m'aidiez, je perds mes os, amenez-moi au bloc !
- Vous travaillez dans quoi ?
- J'étais infirmière, si vous n'êtes pas un docteur, ce qui m'étonnerait pas, je vous guiderai, mais, aidez-moi, mon bébé va sortir d'une minute à l'autre.
- Trah, bon écoutez, à la base je suis venu ici sauvez deux personnes, dis-je en déplaçant le lit dans le bloc délicatement, je ne suis pas médecin et je n'ai encore jamais fait accouché de bébé ou quoi que ce soit.
- Je vous le demande comme d'une faveur monsieur, aidez-moi. Ne me laissez pas, s'il vous plaît, je... arghhhh, je ne suis peut-être qu'une personne comme une autre à vos yeux, mais... rhg, ayez un peu de cœur pour m'aider !
- C'est pas vrai... Au pire, j'ai la personne qui vous faut, je vais la cherchée, moi je dois aller autre part, je ne veux pas voir ça !
- D'accorghh, dépêchez-vous !
- Ah, Anne tu tombes bien, aide cette femme s'il te plaît !
- Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Et pourquoi tu ne cherches pas ?
- Elle va accoucher, et comme je... Enfin non, oublie. Aide-la. C'est un service à te demander.
- D'accord... Mais j'ai jamais fait ça.
- Je vous aiderai mademoiselle, aidez-moi.
- Je file, à plus tard Anne.
- À ce propos Charlie, Sinistria, ta copine est hors de danger, je l'ai mise dans une chambre, elle se repose, elle n'était pas bien.
- Je te remercie beaucoup, je vais chercher Malruth ! >>

Sinistria est sauve... J'étais soulagé. Mais il restait Malruth, cette canaille de docteur l'examine sûrement... Je dois aller le trouver !

<< Malruth ?! Qu'est-ce que c'est que ?
- Docteur ? Est-ce que mon fils va s'en sortir ?
- Faites voir... Son cœur bat, mais il lui faut du repos, dis-je en m'improvisant docteur.
- Merci docteur, je vous dois beaucoup. Est-ce que son opération s'est bien déroulée ?
- Ah... Ah oui oui, il a été sage. Je file, j'ai une affaire urgente...
- Permettez-moi de vous serrer la main.
- D'accord... À bientôt ! ... Sérieusement, faut que j’arrête d'ouvrir n'importe quelle chambre et d'aider les gens, j'ai pas fini moi ! ... O.K, celle-ci dans ce cas... ?!
- Ah ! Docteur ! Est-ce que ma grand-mère s'en sortira ?! Les infirmières m'ont dit qu'il y avait peu d'espoir, mais votre diagnostique ?
- Ah, oui, elle ira bien. Faut avoir confiance au ciel et puis c'est tout, je dois vraiment y aller !
- Merci docteur !
- J'EN AI RAS LE BOL DE CES CHAMBRES TRAHHHHHH ! J'ai pas le temps pour ça moi ! ... Celle-là ? OH MON DIEU.
- Bip bip bip boop bip boop.
- Vous avez... Une... migraine... Vous êtes muet ou ?
- bip bip bip bip.
- D'accord ben... Oh, voilà, de l'aspirine. Allez-y doucement, parce que... Parce que c'est matin et soir, voilà.
- bip bip bip.
- Pas de soucis, au revoir ! >>

J'étais furieux, mais je ne pouvais m'empêcher d'être méchant quand je voyais les yeux des patients sur moi... Je ne pouvais pas refuser de les aidé, ils semblaient si désespéré... Non, j'ai fais en réalité une vingtaine de chambres et de résolution de soucis avant de tomber sur la bonne.

<< Malruth !
- Toi ?!
- VOUS ! JE VAIS VOUS TUER GRRRRRR !
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-10_00006.jpg[/img]​
- Lâchez-moi je vous en supplie !
- Je vais vous tuer, vous allez le regretter, votre hôpital à la con et vos pratiques scientifiques commencent à me courir sur le haricot.
- Lâchez-moi !
- Ah alors comme ça on réclame, dis-je furieusement, je vais te marcher dessus et me servir de ta misérable vie comme un paillasson, et si ça ne suffira pas, tu me serviras aussi de punchingball à volonté.
- Charlie, on est là... Dit Anna étonnée.
- ... Sinistria...
- Charlie, laisse-le s'il te plaît.
- ... D'accord, ma chérie, ça va bien ?
- J'ai un peu mal au ventre parce que j'avais un peur mais sinon, ça va... Et Malruth ?
- Il dort encore, le docteur voulait le scalper, mais je l'ai arrêté à temps.
- Et quelle est cette combinaison ?
- Une deuxième peau. J'ai remarqué que mes anciennes fringues commençaient à se faire vieilles, et puis... Je trouve cette combinaison utile... Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?
- À moi rien, j'ai été enchaînée dans une cave, et ils voulaient m'examiner après Malruth.
- Anna, je te remercie. Sans toi je crois que j'aurai cherché encore longtemps...
- Pas de soucis Charlie, je vais filer, mon service est rendu.
- Bonne continuation, miss Rokc.
- À toi aussi Blackstar.
- ... C'était qui au juste ? Dit Sinistria.
- Une camarade de prison, nous nous étions évadé ensemble, et maintenant qu'elle est partie de cette prison, elle refait sa vie, mais elle tenait à me rendre le service de retrouver toi et Malruth.
- D'accord...
- Bon, on va partir je suppose, cette ville, comme tout d'ailleurs, plus rien ne m'inspire confiance, dis-je.
- Où veux-tu aller ?
- Loin de la civilisation, comme on avait prévu avant de changer d'avis, je pense à vouloir prendre un bateau, et à fuir sur une île.
- C'est loin... Mais, pourquoi est-ce que tu veux partir de la civilisation ? On pourrait simplement vivre dans cette ville, dans une maison à l'écart, nous nous défendrions contre tout, ou peut-être...
- On pourrait aussi dire au monde que vous existiez, mais, c'est risqué... Quand on voit des crapules comme l'autre paillasson, c'est difficile de prévoir.
- Partons d'ici pour le moment, dit-elle. >>
 

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Nous sommes partis en

<< Malruth s'est réveillé au fait ? Dis-je en le portant.
- Non...
- Merde... Qu'il tienne bon, on veillera sur lui, quoi qu'il arrive.
- Charlie, je pense vraiment qu'il est mort, Dit Sinistra.
- Pas possible, lui, mourir ? Jamais. On continue.
- Écoute-moi, je t'en supplie, il ne respire pas, il ne se réveille pas, il est parti.
- Je refuse de croire ça, c'est un dur à cuir, et il est entrain de dormir !
- Fais face à la réalité Charlie ! Crois-tu vraiment qu'en refusant ce fait, tu vas réussir à avancer dans la vie ?!
- Je ne veux pas y croire, c'est pas mon histoire, il est vivant. Je le sais !
- Arrêtons-nous au lac. Il faut lui dire adieu, on ne peut pas continuer, je suis désolé Charlie, mais... Il ne bougera plus.
- Mais il...
- CHARLIE !
- ... Sinistria... Je ne suis pas... Je ne suis pas prêt à lui dire mes adieux. Je ne peux pas... Dis-je en pleurant.
- Allons... Il est... Il est certainement revenu dans son monde...
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- Je suis vraiment désolé, dis-je. Je croyais qu'en ayant du courage, des nerfs, on réussirait tout les trois à vivre dans ce monde, mais je me trompe... Ce n'est et ça ne sera jamais le nôtre.
- Charlie... J'ai quelque chose à te dire... Mes ailes, elles ne sont plus...
- C... Comment ?
- Elles se sont détachées, je n'arrive plus à les remettre...
- Et zut mais... Elles t'allaient si bien sur toi, tu avais un charme...
- Je te remercie mais... Elles ne veulent plus de moi je pense.
- En revenant à Malruth... Est-ce qu'on doit faire nos adieux en disant ce que nous pensions de lui ?
- C'est la meilleure chose que nous puissions faire pour lui. Tu commences ?
- D'accord, alors... Malruth... Nous, nous nous étions pas connu de la bonne manière, j'ai toujours eu le sentiment que tu étais quelqu'un de mauvais... Mais... Dans le fond, je savais qu'il y avait une part de bien en toi... Je n'y ai pas cru jusqu'à ce que Sinistria nous dispute de notre bagarre... Je me chamaillais avec toi, parce que, j'aimais ton côté combatif, ce côté qui n'abandonne pas... Et puis, quand j'ai su que tu étais quelqu'un de bien, quelqu'un qui a fait du réconfort à ma cousine, j'ai su que tu étais un ami. Malheureusement... Tu nous a quitté trop tôt. Mais, je te jure que je prendrai soin d'elle pour toi, adieu Malruth... Voilà, j'ai fini.
- Prendre soin d'elle ? De Chikalia ?
- Non, de toi... C'est avant que nous nous embrassions pour la première fois, il t'avait trouvé que tu n'étais pas une personne qui correspondait à ce qu'elle ressemblait, tu es une personne à part, et il m'a dit que je me devais de prendre soin de toi, parce que tu es quelqu'un d'unique...
- Oh... Malruth...
- C'est à toi de faire tes adieux maintenant...
- Et bien... Malruth... Comme l'a dit Charlie, on ne s'est pas connu en si bonnes circonstances, et comme lui aussi, j'ai sentie que tu pouvais changé en quelqu'un de bien, je me persuadais que si on t’influençait tu allais devenir le contraire de ce que tu étais... Et j'avais raison, quand nous avions papoté dans le salon pendant que Charlie n'était pas là, tu m'avais dis qu'il était lui aussi spécial et... Tu avais raison. Il est spécial, il est quelqu'un à part.
- Tu parles de moi ?
- Oui gros bêta ! Je continue. Quand tu m'as dis que c'est parce que nous sommes opposés que nous nous ressemblons, je n'y avais pas crue. Je me disais que c'était impossible, et pourtant, il y a un point commun qui relie un ange à un diable, le bon sens... Celui de se dire que c'est parce que nous sommes ce que l'Humain a besoin, que nous ne sommes pas leurs esclaves... J'ai fini.
- J'ai une idée, dis-je. Pourquoi ne pas lui donner tes ailes... ?
- C'est une bonne idée, il aura ses ailes, celles qu'il avait perdu quand vous vous étiez battu sur la montagne.
- Une ici... Et une ici... Et... Oh, elles...
- Elles sont devenues rouges...
- Il est beau avec tes ailes, il a cet air que les démons peuvent prendre quand ils sont en colère...
- On va le mettre à l'eau ? Dit Sinistria gênée.
- Il partira doucement dans l'eau... C'est la meilleure chose que nous pouvons faire pour lui désormais.
- D'accord... Adieu Malruth.
- Adieu mon vieux... >>

Nous pleurions à sa mort, en le mettant à l'eau avec les ailes... Et il coula, doucement, jusqu'à ce qu'il disparaît.

<< Et maintenant ? Me dit-elle.
- Maintenant, on va partir. On a encore la voiture du docteur, on pourrait filer au centre-commercial qui est abandonné pour voir si on peut se procurer des outils ou des trucs utiles.
- Je te suis Charlie. >>

Nous sommes partis en direction du centre-commercial, j'avais peu d'espoir d'y trouver grand chose mais, on pourrait s'y cacher pour dormir.
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<< On est arrivé, dis-je. Mais je pense qu'il y a un soucis, une voiture de police s'y trouve.
- Oh mince...
- Pas de panique, on va y entrer quand même, un centre commercial est grand, ils nous trouveront pas.
- Je te fais confiance, j'ai un peu peur de ces gens là maintenant...
- Tant que je suis là, il ne t'arrivera rien. Tu peux me croire !
- Nous sommes le 14 Février...
- Oui et... Oh... Je vois ce que tu veux dire, dis-je. >>

Nous étions la st-Valentin, et nous avions perdu notre ami aujourd'hui.. Alors que nous voulions fêter ce jour, nous avions fait l'inverse, nous avions fait notre deuil pour Malruth.

<< C'est calme, vraiment calme, dis-je.
- Est-ce qu'on a une chance de tomber sur les policiers si on va ici ?
- Un magasin de chaussures... Je ne sais pas, mais bon.
- Je vois une silhouette là-bas...
- Mince, on déguerpis, vite, sans bruit !
- J'ai peur ! >>

Nous courrions dans tout les sens, puis j'ai pris sa main, j'ai gardé mon sang froid, et nous nous sommes cachés dans le magasin de chaussures.

<< Est-ce qu'ils nous tr...
- Chhht, dis-je en coupant Sinistria.
- Chef, je ne veux pas dire, mais qu'est-ce qu'on fiche ici ? Dit une femme avec une veste rouge.
- Si on est là mesdames, c'est parce que notre super commissaire complètement crétin et n'ayant aucun bon sens, veut que nous patrouillons ici. Un riverain a signalé que des bandits étaient entré dans ce vieux centre commercial, et il a suggéré que des policiers restent ici pour surveiller, dit un type avec une chemise ridicule.
- D'accord chef, Catt est partie au cinéma, elle en avait marre de resté planter ici.
- Ce n'est pas très grave, nous resterons ici tout les deux. Garde l’œil ouvert.
- Oui chef ! >>

Ce type avait vraiment l'air ridicule... Mais bon. Ils se sont éloignés, et j'ai repris la main de Sinistria, et nous nous sommes réfugiés dans une ancienne chambre froide.

[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-16_00002.png[/img]​

<< Pourquoi est-ce que tu nous a amené là-dedans ?
- Parce qu'ils ne chercheront jamais ici.
- Oh... D'accord. La dépouille un peu pourrie est désagréable en revanche...
- On va devoir les mettre hors d'état de nuire si on veut passer une bonne nuit, je ne compte pas dormir ici, c'est simplement une cachette, il faut qu'on prévoit notre attaque contre eux.
- Tu as un plan ?
- J'ai pensé à se séparer déjà, on sera plus efficace !
- Tu oublies le fait que je n'ai jamais fais de mal à quel-... Oh, si j'ai déjà fait du mal ! Mais... C'était à la vie antérieure.
- Tu y arriveras. Il faut qu'on les séparent, et qu'on en assomme un par un. Je ferai diversion, et toi, tu assommeras celui qui traîne du pied, ainsi, si ils sont que 2, avec l'effet de surprise, on pourrait y arriver.
- Et si aucun des trois ne traîne ?
- Alors... Alors on y arrivera quand même... De toute façon, ils ne me faut pas peur, même si ils ont l'air armé.
- Nous n'avons même pas d'armes...
- N'oublies pas que c'est des flics, ils ont certainement un usage du pistolet plus différent que nous, nous on pourrait tirer n'importe comment, ça ne serait pas grave, mais eux, ils ont surement une restriction de ces armes, mais, si on arrive déjà à en séparer un des trois, on pourrait lui voler ses armes.
- Je ne sais pas si j'y arriverai Charlie...
- Il n'y a pas de raisons pour que tu n'arrives pas à assommer quelqu'un, il faut juste que tu ne penses à rien. Tu fais le vide dans ton esprit, et tu y vas, je suis sûr que tu arriveras parfaitement.
- D'accord d'accord, j'essayerai... Nous y allons ?
- C'est parti. >>
 

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>
Pour résumer ce qui s'est


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<< Vous ne bougez plus. Où est notre co-équipière ? Dit le type à chemise.
- Dans le placard à balais, dis-je.
- On va aller voir, vous allez nous suivre au poste.
- ... Et zut... Dis-je en soupirant. >>

Pour résumer ce qui s'est passé entre temps : notre plan fonctionnait. Je m'étais occupé d'assommer leur co-équipière, mais... On a eu un soucis, subitement, Sinistria a perdu sa voix. Elle n'arrive d'ailleurs pas à parler, le pire, c'est qu'elle n'arrive pas à m'expliquer par des gestes ce qui lui arrive. Je dois m'occuper d'elle, et parler, pendant qu'elle ne pouvait plus parler.

<< Enlevez d'ailleurs votre combinaison, dit la fille à veste rouge.
- D'accord... Dis-je en commençant par enlever le casque.
- Pas parce que c'est dangereux d'en porter une mais, parce que nous avons pas confiance. Que vous êtes ou non les bandits d'ici, nous savons que toi et la fille, vous êtes recherché dans tout le pays.
- Aïïïïe !
- Qu'est-ce qu'il vous arrive ? Dit-il.
- Mes yeux, j'ai maaaaaaaaal ! Bon sang.
- Bon dieu, remettez votre casque dans ce cas !
- Oh je... Avec le casque ça va mieux, dis-je.
- C'est une combinaison dépendante, dit-elle.
- Ah bon ? Comment ça ? Dit le gars.
- En quelques sortes, sa combinaison le force à s'adapter à elle. Il l'a porté trop longtemps !
- Merde, bon, monsieur, on vous emmène au poste, on va analyser la combinaison, et vous purgerez une partie de votre peine dans notre prison, avant d'être déporté ailleurs ; par ailleurs, votre amie vous suivra, car je pense qu'elle ne sait pas parler et que bon... On ne peut pas savoir ce qu'elle veut si vous n'êtes pas là.
- D'accord... Dis-je. >>

La combinaison... Dangereuse. J'allais certainement perdre la vue... Je flippe un peu... Et Sinistria qui est muette.

<< Montez dans la voiture, dit-il.
- Et Cindy ?
- On la cherchera après, on est pas loin du poste, on y va toute suite, et on reviendra. Il faut sauver cet homme !
- Et bien, je ne te connaissais pas aussi... Secouriste.
- Écoute, j'ai pas à expliquer ce qui me fait secourir tel ou telle personne, voilà tout !
- Plutôt gentil...
- Sinistria... Dis-je en la regardant se rapprocher vers moi.
- Avant d'aller au poste, je dois vous avouer quelque chose vous deux à l'arrière.
- Oui ? Dis-je.
- On est pas une police ordinaire. On est une police paranormale.
- C'est à dire ?
- Je vous surprendrai si je vous disais que voir toi et la fille aussi bizarres était pas la première fois que nous avons des choses étranges. Nous les cachons.
- Mais...
- Et à propos de votre peine, nous avons quelque chose de spécialité. Prenez cette occasion comme une chance d'aller dans un endroit plutôt spécial, dit-il.
- D'accord, dis-je. >>

Le monde est-il encore plus étrange que nous le pensions ? Sinistria plutôt étonnée, était finalement rassurée, elle... Bon sang. Elle s'est endormie pour la première fois de sa vie dans la voiture contre moi !

<< Oh mon dieu, dis-je en chuchotant. Ne faites pas de bruits s'il vous plaît !
- Pourquoi ça ? Dit-il.
- Elle s'est endormie...
- On roulera au pas dans ce cas...
- Je vous remercie beaucoup. >>

Elle dormait à point fermé. Nous faisions du 10 km/h sur une route où la vitesse était limitée à 90... Elle est si mignonne... Et elle ne faisait pas de bruit, puis après un quart d'heure de route, je devais la réveillée.

<< Sinistria... Nous sommes arrivés.
- ... !
- Houla, doucement, ne sursaute pas voyons, nous sommes dans une voiture !
- ... Me regardant en souriant.
- Oui, tu t'es endormie, ce que tout le monde fait quand on est fatigué. C'est la première fois ? ... Ahaha, pas besoin d'hocher la tête ! Je l'ai deviné en fait.
- Nous y voici... Par contre, une chaîne de télé locale semble casser des noisettes à notre organisation... Dit-il.
- Fichus paparazzis... Dit la fille avec une veste rouge.
- Bon ben, on y va direct ? Dis-je.
- J'aimerai pas qu'ils découvrent que nous ne sommes pas une police ordinaire. Est-ce que vous pouvez nous rendre un service ?
- Oui ? Dis-je.
- Passez-vous ces menottes, marchez près de nous, et faites semblant d'être des criminels. Soyez passif surtouuuuuuut !
- Si on vous rend ce service, est-ce que nous purgerons notre peine dans quelque chose de confortable ?
- Disons que... Vous avez toujours une peine à purger mais, c'est plus en observation, après, nous vous intégrerons dans le système des choses étranges.
- En clair, est-ce que vraiment on va aller en prison ?
- La première nuit, seulement. Après, on vous déportera dans votre sommeil dans un milieu qui vous ressemble.
- D'accord... Alors, ça nous va.
- Bien, allons-y. Vous avez vos menottes de mise ?
- Oui c'est bon.
- D'accord, alors soyez passif ! >>
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-23_00014.jpg[/img]​
Nous sommes passé directement, tout le monde nous posait des questions dont on refusais de répondre, et nous sommes entré dans le bâtiment.

<< Merci. Maintenant, faites-moi plaisir, allez dans la cellule, dit-il.
- Où est-ce qu'elle est ? Dis-je.
- Et bien... Donnez votre main à votre amie. Je vais lui dire, vous allez au fond, puis à gauche, et à droite, et après en face, 2è porte. D'accord ?
- Euh, je vais parler pour elle, d'accord.
- Hah, à plus tard.
- Je ne te lâche pas Sinistria, guide-moi s'il te plaît... >>

Je tenais fermement la main de Sinistria, elle devait sentir que j'avais peur... Mais j'avançais petit à petit...

<< On entend des cris, dis-je, est-ce que c'est horrible à regarder ? ... Euh, on va faire un code, serre moi la main une fois pour oui, et deux fois pour non... Oh mon dieu, tant que ça ? ... Je suis désolé, dis-je, je suis vraiment désolé Sinistria, blottis contre moi si c'est si horrible, j'avancerai, ne t'inquiètes pas... Reste derrière-moi, je vais y aller doucement, on va remettre en cause notre code, à gauche serre une fois, à droite serre deux fois, aller c'est parti. >>

Et grâce à ce moyen de communication, nous y arrivions jusqu'à notre cellule.

<< Uh, ça a l'air propre ici pour que tu me serres plus la main... Je vais m'asseoir un coup, j'en ai marre de marcher... Oh, tu as l'air fatiguée toi alors... Bon, je pense qu'on a tellement marché que je vais moi aussi dormir, bonne nuit Sinistria, dors bien ! ... Ahaha, tu n'es pas obligée de me serrer la main, j'avais compris que tu étais fatiguée toi aussi ! >>
[img=400x225]/sites/default/files/u14/2014-02-24_00001.jpg[/img]​
 

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Durant la nuit, nos corps

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Durant la nuit, nos corps avaient été déplacé. Je dormais à point fermé, j'étais fatigué, très très fatigué... C'est Sinistria, qui poursuivra l'histoire jusqu'à mon réveil.

<< Puisque Charlie dort... Dis-je, je vais m'en sortir. Oh, mince, je ne suis plus muette ! ... Bon, dors bien Charlie, ton ange va s'occuper de tout... Pour la première fois, c'est moi qui va s'occuper de toi... Je vais avoir un peu de mal, mais je m'en sortirai, bisous Charlie, poursuis-je en lui faisant sur un bisou sur le front, je suis partie ! >>

Nous étions dans une infirmerie... Je pensais que Charlie avait été drogué mais, non, il dort tranquillement, je m'étais réveillé de... Oh, oui. Je ne sais pas pourquoi je me mets à dormir, c'est peut-être qu'en m’apercevant qu'il est si mignon et si gentil quand il dort... Que je me mets à dormir moi aussi. En sortant de l'infirmerie, une personne m’interpelle.

<< Prisonnière numéro 82 ?
- Pardonnez-moi, je m'appelle Sitrencia et je voudrai vous demander où je me trouve ?
- Euh... Et bien ma p'tite dame, je suis gardien de cette prison, et je peux vous dire que là où on est, c'est un grand désert !
- Oh, je vois... Je vous remercie monsieur, où est-ce que je peux boire de l'eau ? Est-ce qu'il y a des occupations ?
- Bon, il va falloir vous y faire qu'ici c'est un prison pas un hôtel, maintenant circulez tant que vous avez quartier libre !
- Maiiiiis ! Dis-je, qu'est-ce que c'est une prison ?
- C'est là où on enferme toutes les personnes non désirables qu'elles soient folles ou pas. Maintenant, CIRCULEZ !
- Me criez pas dessus ! >>

Je suis partie un peu effrayée, et une prison où on enferme des gens qui sont fous... Mais, Charlie & moi-même sommes pas fous quand même ?

<< Je dois aller où monsieur ?
- Aux prisons. Quartier sécurité numéro 26, vous allez à l'est et c'est toute suite à gauche.
- D'accord, merci monsieur... ?
- Je n'ai pas à vous donner mon nom, prisonnière !
- Hey, je ne fais rien de mal, j'ai été enfermée ici parce que... Parce que je n'ai rien fais pour être ici...
- Je m'en contrefiche de vos soucis, tout le monde est innocent ici, alors maintenant, vous C-I-R-C-U-L-E-Z.
- Oui oui ! ... Pourquoi vous êtes méchant ?
- M'obligez pas à vous frapper !
- iiiiiiiiiiiiiii ! >>

Je sentais mon cœur battre, j'étais paniquée, je me suis mise à courir dans la direction qu'il m'avait dit.

<< Uf, uff... Je suis essoufflée... Et perdue... Charlie, comment fais-tu pour ne jamais avoir cette sensation d'être si paniqué...
- Bonjour !
- Uh ?
- Vous êtes nouvelle ?
- Je suppose, dis-je timidement.
- Il faut pas être timide avec moi voyons ! Venez, je vais vous montrer ma chambre !
- D... D'accord...
- Donnez-moi votre main ! >>

Je me poussais à le suivre mais, il avait une voix si rassurante... Je ne sais pas si moi ou si lui avait le plus peur de l'un ou de l'autre, mais j'avais besoin d'une présence humain pour me réconforter...

<< Jouons au docteur !
- Je... C'est quoi ?
- Oh ! Rien de plus simple ! Je vous tue ! Et après, j'utiliserai de la pâte à modelé pour vous refaire un cœur ! Vous allez voir, c'est très marrant !
- Oh zut... Non, laissez-moi tranquille ! Dis-je.
- Mais revenez ! Je vous assure qu'on va bien s'amuser !
- Non !
- Regardez, je m'appelle Grégteor Sat ! Vous voyez !
- Non non non ! >>

Je suis partie de sa... C'est ... ? Oh, je crois que c'était une cellule, je peux dire. Il était fou, et il parlait normalement de tout ça comme si pour lui c'était quelque chose de très normal... Charlie commence vraiment à me manquer, il m'aurait défendu contre cette personne... Je ne sais même plus si je peux faire confiance à qui que ce soit...

<< C'est l'enfer, dis-je en m’asseyant en rapprochant mes genoux vers moi, je vais rester ici, et tenir le coup... Charlie se réveillera et je pourrais... Je pourrais me sentir en sécurité à ses côtés... Je n'aurai qu'à lui dire ce qu'il ne va pas et il va me défendre comme toujours... Il est si différent... Son tempérament de feu lui est tellement précieux... Hihi, il s'enflamme rapidement quand on m'embête... Je pourrais dire, il aime beaucoup ceux qui lui sont chers et il hésitera jamais à faire tout pour les protégé... Il est si gentil mais il peut devenir si méchant... Je dois en être la cause, c'est de ma faute si parfois il devient méchant pour me protégé... Je ne lui en voudrai jamais je pense. Il se dévoue à me faire découvrir son monde mais il n'y arrive pas... Il faut que je lui montre que je suis capable d'être la même qu'il a connu, seulement... J'ai peur de la mort. Je l'ai connue et maintenant je suis dans cet état parce que j'ai gâché ma précédente vie, je suis dévouée à resté une ange juste parce que j'étais méchante avec les autres pour que Charlie aille bien... C'est ce qu'il fait actuellement, est-ce que ça veut dire qu'il va devenir comme moi ? ... Oh mon dieu. Il va devenir comme moi un jour !
- Bonjour ! Vous voulez jouer avec moi au docteur encore une fois ?!
- Oh non, pas encore vous ! Laissez-moi tranquille !
- D'accord ! Pour les informations complémentaires, tapez 1 et vous aurez une surprise ! >>

Je parlais à voix haute de Charlie, zut... J'aurai dû penser tout ça... C'est pas grave. Le soleil sur ma peau me rappelait l'enfer de revenir de ses pensées à la prison... À ce propos, je ne sais toujours pas pourquoi j'étais muette hier et avant hier... Est-ce que c'était Malruth ? ... Est-ce que c'est lui qui m'a infligé ça pour me rappeler qu'il existe encore dans un autre monde ?

<< Je ferai mieux d'être debout... Je suppose que je vais devoir être patiente...
- À tout les prisonniers, réunissez-vous dans vos quartiers, au point d'eau. Je répète, réunissez-vous au point d'eau, les prisonniers qui ne s'y trouveront pas, seront passible d'un mois d'isolement.
- Oh, c'est juste ici. Je vais y aller, peut-être qu'on va nous attribuer une cellule ou quelque chose d'autre ! >>

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Je sens que beaucoup de regards se posent sur moi... Je me sens trop différente physiquement pour être à l'aise. L'homme a la chemise d'hier, était quelqu'un qui nous a sûrement piégé ici.

<< Bon, prisonniers, maintenant que vous êtes tous réunis, vous êtes le bloc C6, je vais vous appeler un par un, et vous allez dans la cellule attribuée, dit un homme vêtu de feuille, Albert Michtrou, cellule 1, Bob Pascal, cellule 2, Charlie Blackstar, cellule 3... Où est ce Charlie ?
- Euh, dis-je rouge comme une tomate, il... est.. dans l'infirmerie.
- D'accord, c'est l'un des deux nouveaux prisonniers celui-là, bon, comme tu sais où il se trouve, si tu le vois, tu lui diras. Je continue, Carlos Venteras, cellule 4, Cyrus Hati, cellule 5, Delpera Maledra, cellule 6... >>

J'ai commencé à m'endormir... Jusqu'à ce qu'il dise mon prénom et mon... faux nom.

<< ... Sinistria Blackstar, cellule 3
- Oh, je serai avec Charlie... Je vais aller lui dire merci.
- Euh, allez dans votre cellule, prisonnière.
- Merci !
- Je... Je comprends pas votre geste madame mais allez-y vite. >>

Je lui avais fais la bise, hihi, il était perturbé. Une fois que je suis entré dans la cellule, je me suis allongé sur le lit, et je me suis endormie tranquillement...

Et quand Sinistria allait dormir, je me réveille, je suis revenu continuer le récit. C'est désormais moi Charlie qui va continuer comme depuis le départ...

<< Aïe... Ma tête... Trah, ça me tue le crâne d'une force pas possible... Wow, je vois à nouveau ! L'enfer que c'était d'être aveugle quand même... C'était ça notre prison ou pas ? ... Et puis zut, où est Sinistria... >>

Je suis sorti, et il faisait un jour éclatant. Un garde m'interpella.

<< Charlie Blackstar.
- Euh, oui ? Dis-je.
- Suivez-moi, je vous conduis à votre cellule.
- D'accord... >>

La prison semblait plutôt jolie finalement, c'était vraiment ça la prison dont le type à chemise nous avait dit ? ... Et bien, je peux dire que c'est assez accueillant pour nous...

<< Cellule du bloc C6 numéro 3, voilà, c'est ici. Au revoir monsieur.
- Charlie !
- Sinistria ! >>

Nous nous sommes retrouvés dans les bras de l'un dans l'autre, et nous nous embrassions.

<< Tu parles à nouveau dis donc !
- Et toi tu vois à nouveau... Oh si tu savais comment je me sentais si seule...
- Je me doute bien, j'espère que tu t'es méfiée de tous, on sait jamais.
- Oui ! Mais tu me manquais tellement...
- Je suis là maintenant, on a 4 lits dans notre cellule ?
- Oui, apparemment, on aura du monde demain.
- D'accord, ben... On a pas besoin d'un lit séparé nous, haha, tu prends le lit du haut ou du bas ?
- Le haut, j'aime bien.
- D'accord, je prends le bas alors, comme ça, on restera tout les deux l'un vers l'autre !
- À ce propos Charlie, j'ai pas l'impression que les gens sont si bizarres que ça ici...
- Ah bon ?
- Oui, ils ont pas l'air fous ni étranges, je trouve ça inquiétant.
- T'en fais donc pas, on restera ensemble, déjà que ça soit mixte je trouve ça bien, on sera pas séparé.
- C'est l'essentiel, dit-elle.
- Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
- Cardasta meralada...
- Oula, doucement ! Qu'est-ce que tu fais ?
- C'est un sortilège pour faire apparaître un jeu de carte, dit-elle. Je l'ai appris quand j'étais toute petite...
- Ahah ! Génial, on fait une bataille ?
- D'accord ! >>

Nous étions très heureux de nous retrouver, c'est vrai... Et elle avait de quoi s'occuper, ce qui était plutôt bien aussi ! Seulement, que ça soit mixte, on va devoir faire attention aux gens d'ici, les prisonniers sont tous loin d'être digne de confiance, surtout si demain s'avère avoir des nouveaux encore...

<< Bon, assez de carte, je vais faire quelque chose que j'aurai dû faire...
- Quoi donc Charlie ?
- Relire ce journal que j'avais trouvé, je n'ai jamais eu l'occasion de me poser et de le lire ou de l'écrire... J'ai gardé un stylo au fur et à mesure, et je pense que je vais continuer cette histoire de ce journal...
- Oh, d'accord, est-ce que je peux le lire avec toi ?
- Pas de soucis ! Haha. Viens, on va le lire jusqu'à ce qu'on le finisse de lire ! >>

Des heures durant, des longues heures... Jusqu'à la fin.

<< Il fait déjà nuit... Dis-je. Sinistria ?
- Oh euh... Je m'étais endormis, désolé Charlie.
- J'ai relu tout le journal, et je me souviens de quand il date.
- Ah... Ah bon ?
- C'est un journal d'un personnage qui a réellement existé.
- Oha ! Mais tu parles de toi quand même ?
- Non, le personnage n'est pas moi.
- Comment ? C'est marqué pourtant.
- J'y ai mis Charlie Blackstar pour une raison, Sinistria. C'est parce qu'il s'agit de mon ancien moi...
- Je ne comprends pas trop...
- Quand j'avais 16 ans, ce livre était la proie de ma tristesse, mais, faute de ne plus être triste, je l'avais jeté l'année dernière, et il me semblerait qu'il me soit revenu dans mes mains...
- Tu étais triste quand tu l'écrivais ?
- Plutôt, maintenant, je ne le suis plus, alors, je ne sais pas comment je pourrais le finir ou le continuer moi !
- Et bien... Pourquoi est-ce que tu n'expliques pas dans le journal qu'entre avant et maintenant il y a une différence nette ? Comme je ne sais pas comment je pourrais te dire ça Charlie...
- Un préavis, une entracte !
- Oui oui !
- Ouais ! Dis-je en me levant d'un coup, CHARLIE BLACKSTAR RENAÎTRA !
- Et je serai là pour t'aider ! >>
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